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libido marchandisée

Là où le sexe est mis en relief, il est naturel que la femme, sa dispensatrice et son objet, prenne le pas, et c’est ce que l’on constate, à bien des égards, aujourd’hui : à cette sorte de "démonie", d’intoxication sexuelle chronique qui est le propre de l’époque actuelle et se manifeste de mille façons dans la vie publique et dans les mœurs, répond une gynocratie virtuelle, une tendance, sexuellement orientée, à la prééminence de la femme, prééminence qui, à son tour, est en relation directe avec l’involution matérialiste et utilitaire du sexe masculin ; il en résulte que le phénomène est surtout manifeste dans les pays où, comme aux États-Unis, cette involution est particulièrement poussée, grâce au "progrès". 

Auteur: Evola Julius

Info: Chevaucher le tigre (Cavalcare la tigre), 1961

[ femmes-hommes ]

 

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inadaptés

A l'opposé de ce que pensent psychiatres, psychanalystes et "assistants sociaux", dans une société et une civilisation comme celles d'aujourd'hui et, spécialement, comme celles d'Amérique, il faut voir en général l'homme sain dans le rebelle, dans l'asocial, dans celui qui ne s'adapte pas. Dans un monde anormal, les valeurs se renversent : celui qui apparaît anormal par rapport au milieu existant, il est probable que c'est justement lui le "normal", qu'en lui subsiste encore un reste d'énergie vitale intègre ; et nous ne suivons en rien ceux qui voudraient "rééduquer" des éléments de ce genre, considérés comme des malades, et les "récupérer" pour la "société". Un psychanalyste, Robert Linder, a eu le courage de reconnaître cela.

Auteur: Evola Julius

Info:

[ révoltés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

focalisation

La conscience est une part beaucoup plus ténue de notre vie mentale que ce que nous imaginons, parce que nous ne pouvons pas être conscients de ce dont nous ne sommes pas conscients. C'est très simple à dire mais si difficile à comprendre ! C'est comme si l'on demandait à une lampe de poche, dans une pièce sombre, de chercher quelque chose qui n'est pas éclairé. La lampe de poche, puisqu'il y a de la lumière quelle que soit la direction vers laquelle elle se tourne, devrait en conclure qu'il y a de la lumière partout. C'est ainsi que la conscience peut sembler imprégner toute la structure mentale, alors qu'en réalité ce n'est pas le cas.

Auteur: Jaynes Julian

Info: L'origine de la conscience dans l'effondrement de l'esprit bicaméral

[ exclusion ] [ concentration ] [ éviction ]

 
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transcendance

Par culture traditionnelle, on entend une culture organique, dont toutes les activités sont ordonnées autour d’une idée centrale et, à proprement parler, “du haut vers le haut”. “Vers le haut” signifie vers quelque chose de supérieur à ce qui est simplement naturaliste et humain. Cette orientation présuppose un ensemble de principes ayant une valeur de norme immuable et un caractère métaphysique. À un tel ensemble, on peut donner le nom de Tradition au singulier, parce que les valeurs et les principes de base sont essentiellement les mêmes dans les traditions historiques distinctes, en dehors des adaptations et formulations qui leur sont propres. Qui reconnaît de telles valeurs et les affirme, peut se dire un homme de la Tradition.

Auteur: Evola Julius

Info: Interview de Gianfranco de Turris, "L’Italiano", novembre 1970

[ définie ]

 
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prière

HAPPY NEW YEAR

Écoute, je ne demande pas grand-chose,
seulement ta main, la tenir
comme une rainette qui dort contente ainsi.
J'ai besoin de cette porte que tu m'offrais
pour entrer dans ton monde, ce petit bout
de sucre vert, joyeux de sa rondeur.
Me prêtes-tu ta main cette nuit
de fin d'année et de chouettes enrouées ?
Tu ne le peux pas pour des raisons techniques. Alors
je la tisse avec l'air, ourdissant chaque doigt,
la pêche soyeuse de la paume
et le verso, ce pays d'arbres bleus.
Je la prends ainsi et je la soutiens, comme
si de cela dépendaient
beaucoup des biens du monde,
la suite des quatre saisons,
le chant des coqs, l'amour des hommes.

Auteur: Cortazar Julio

Info: Crépuscule d'automne, 31-12-1951

[ poème ]

 
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pouvoir

Allons ! C’est la Révolution !

La voilà donc, la minute espérée et attendue depuis la première cruauté du père, depuis la première griffe du cuistre, depuis le premier jour passé sans pain, depuis la première nuit passée sans logis – voilà la revanche du collège, de la misère et de Décembre !

J’ai eu un frisson tout de même. Je n’aurais pas voulu ces taches de sang sur nos mains, dès l’aube de notre victoire.

Peut-être aussi est-ce la perspective de la retraite coupée, de l’inévitable tuerie, du noir péril, qui m’a refroidi les moelles…moins par peur d’être compris dans l’hécatombe, que parce que me glace l’idée que je pourrai, un jour, avoir à commander. 

Auteur: Vallès jules

Info: Dans "L'Insurgé", Librairie générale française, 1986, page 242

[ motivations secondaires ] [ contradiction ] [ apogée ]

 

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éphémère existence

Un sourire préalable 

Pour le mort que nous serons, 

Un peu de pain sur la table 

Et le tour de la maison. 

Une longue promenade 

A la rencontre du Sud 

Comme un ambulant hommage 

Pour l'immobile futur. 

Et qu'un bras nous allongions 

Sur les mers, vers le Brésil, 

Pour cueillir un fruit des îles 

Résumant toute la terre, 

A ce mort que nous serons 

Qui n'aura qu'un peu de terre, 

Maintenant que par avance 

En nous il peut en jouir 

Avec notre intelligence, 

Notre crainte de mourir, 

Notre douceur de mourir.  

Auteur: Supervielle Jules

Info: Gravitations - Offrande

[ poème ]

 

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répulsion

Il y a, dans l’abjection, une de ces violentes et obscures révoltes de l’être contre ce qui le menace et qui lui paraît venir d’un dehors ou d’un dedans exorbitant, jeté à côté du possible, du tolérable, du pensable. C’est là, tout près mais inassimilable. Ça sollicite, inquiète, fascine le désir qui pourtant ne se laisse pas séduire. Apeuré, il se détourne. Écœuré, il rejette. Un absolu le protège de l’opprobre, il est en fier, il y tient. Mais en même temps, quand même, cet élan, ce spasme, ce saut, est attiré vers un ailleurs aussi tentant que condamné. Inlassablement, comme un boomerang indomptable, un pôle d’appel et de répugnance met celui qui en est habité littéralement hors de lui.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Pouvoirs de l'horreur, p 9

[ dégoût ]

 

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rancoeurs

Mes grands-pères se sont battus, ont écrit [dans leurs carnets intimes] et se sont tus. Ils ont été héroïques et sont revenus à des petites vies modestes [après la deuxième Guerre mondiale]. Sans la ramener. Eux qui ne disaient rien, nous qui parlons trop.

Nous parlons trop et on ne s'entend pas. Des enfants de colonisés, des petits-enfants de déportés, des arrière-arrière-petits enfants d'esclaves se livrent à une concurrence victimaire féroce qui crispe l'ensemble de la société. C'est une sale bataille où tout le monde perd. On préfère s'engueuler à propos d'hier plutôt que de construire demain. Si vous n'êtes pas d'accord, comparez les audiences des articles sur les polémiques mémorielles et de ceux traitant de l'environnement.

Auteur: Blanc-Gras Julien

Info: Comme à la guerre

[ aveuglement passéiste ] [ justifications ] [ communautarisme ]

 
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sexualité

[…] Eros présente aussi le caractère intermédiaire, ambivalent, dont on a parlé ; il est à la fois riche et pauvre, à cause de sa double hérédité, paternelle et maternelle ; tout en étant un "terrible enchanteur" et un "troublant chasseur", il porte en son sein la privation, le non-être inhérent à Pénia, et ne parvient jamais à la possession (son fruit, "tour à tour, insensiblement lui échappait"). Mortel d’un côté, il est aussi immortel par son hérédité paternelle, ce qui veut dire qu’il meurt, s’éteint, pour ressusciter toujours de nouveau, sans fin. En d’autres termes, c’est une soif qui ne connaît de satisfaction que momentanée et illusoire. Telle est la nature d’Amour, d’Eros, en tant que "fidèle serviteur d’Aphrodite".

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 84

[ mythe platonicien ] [ explication ] [ manque ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson