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incarnation

La liberté absolue serait une liberté vide, qui se supprime elle-même.

Auteur: Jonas Hans

Info: Le concept de Dieu après Auschwitz

[ initiation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sémantique automatique

Les sceptiques n’en peuvent mais.

L’intelligence artificielle des textes, dont la réalisation la plus connue est chat GPT, a envahi avec succès nos vies et nos laboratoires.

Cependant, la machine n’a ni intelligence ni éthique. Les avatextes qu’elle produit ne sont pas fondés sur un prédicat de vérité et ne sauraient se revendiquer ni du bien, ni du beau, ni du mal. De plus, en l’absence d’intention de la machine, autre que la stochastique, le lecteur ne saurait engager un parcours interprétatif classique sur les contrefaçons textuelles générées ; et non créés. 

Nos questionnements portent sur la compréhension du mode de fonctionnement des IA, condition pour évaluer les plus-values heuristiques que les traitement deep learning peuvent avoir dans l’analyse des corpus textuels : l’interprétabilité/explicabilité des modèles est la question essentielle et préalable à tout usage scientifique (vs. commercial) de l'IA. En d’autres termes, l’IA, plus que tout autre traitement automatique, " suppose une herméneutique des sorties logicielles " (F. Rastier, La mesure et le grain, Champion, 2011 : 43).  

Nous plaiderons que les modèles convolutionnels (CNN) ont le pouvoir de rendre compte de l'axe syntagmatique, c'est-à-dire qu'ils exhibent les combinaisons saillantes sur la chaine des textes. Tandis que les modèles transformers ont le pouvoir de rendre compte de l’axe paradigmatique, c’est-à-dire qu’ils identifient les sélections ou les " rapports associatifs " (Le Cours, Chapitre V, pp. 170-175 de l'éd 1972) des textes en corpus. Dans les deux cas, et de manière fermement complémentaire, c’est à un effort de co(n)textualisation que nous appelons – le mot en relation syntagmatique avec son co-texte immédiat, le mot en association avec ses coreligionnaires du paradigme en mémoire ou en corpus – pour une sémantique non pas formelle mais une sémantique de corpus.

Auteur: Mayaffre Damon

Info: Descriptions idiolectales et Intelligence artificielle. Que nous dit le deep learning sur les textes ? Résumé introductif de son intervention

[ homme-machine ] [ onomasiologie mécanique ] [ signifiants vectorisés ] [ pensée hors-sol ] [ ouverture ] [ méta-contextualisation ] [ interrogation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

arrivisme

L'appétit du pouvoir a pris pour fanfare l'amour de la vérité.

Auteur: Châtelet François

Info: Les années de démolition

[ enfumage ] [ pseudo rationalisme ] [ dialectique ] [ rhétorique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

catholicisme

Les adversaires de la définition eussent voulu qu’à l’exemple de Trente, aucune résolution, en matière dogmatique du moins, ne fût prise qu’à l’unanimité morale, sinon à l’unanimité absolue. A cette prétention, le Vatican, qui, malgré les précédents, avait seul dressé les règlements du concile, répondit en édictant que toutes les décisions seraient prises à la simple majorité. Plus de cent évêques protestèrent en vain contre cet article d’un règlement qui avait déjà soulevé leurs stériles réclamations, sans oser revendiquer le droit de statuer eux-mêmes, ainsi que les Pères de Trente, sur l’ordre et les conditions de leurs travaux. La session s’avançant et les chaleurs de l’été menaçant de suspendre le concile avant que l’infaillibilité fût venue en discussion, les légats pontificaux, en dépit des représentations d’un grand nombre de Pères des deux partis, intervertirent l’ordre du jour de l’assemblée, renversant l’ordre logique et traditionnel des canons sur les droits de l’Eglise, sans s’arrêter à l’objection qu’avant d’aborder l’infaillibilité pontificale, il eût été bon de définir en quelles matières l’Eglise elle-même est infaillible. La question venue enfin au concile, les débats, déjà fort longs, il est vrai, furent écourtés, et ainsi le dernier espoir enlevé à l’opposition, réduite pour toute tactique à ne rien attendre que d’une prorogation.

La majorité, ardente, impatiente de délais, obtint des chefs de la minorité, de Mgr Haynald notamment, qu’ils renonçassent à la parole. Cette concession, traitée au premier moment de trahison par l’évêque d’Orléans, n’était pas du goût de tous. Quelques-uns, Mgr Dupanloup entre autres, eussent voulu maintenir leur droit à la parole ; l’attitude de l’assemblée les contraignit à se résigner également au silence. On accusait déjà l’opposition de s’être entendue pour prolonger indéfiniment la discussion en la faisant reprendre tour à tour par chacun de ses membres.

Des évêques dans un concile ne pouvaient, comme des Irlandais à la Chambre des Communes, s’exposer volontairement au reproche d’obstruction. Ils préférèrent se taire. Aussi vit-on, en une seule séance, vingt-deux orateurs de la minorité renoncer successivement à monter à l’ambon. Ce spectacle se renouvela deux jours de suite. A l’appel des secrétaires : Dominus episcopus accédai ad ambonem, les évêques ne se levaient plus. Enfin, le 13 juillet, la définition était votée en congrégation, autrement dit en comité secret, par 451 voix sur 601 votants ; 88 Pères avaient répondu Non placet ; 62 n’avaient donné qu’un oui conditionnel (Placet juxta tnodum).

Quelques jours après avait lieu, en séance publique, le scrutin définitif sous les yeux mêmes du Souverain Pontife, qui avait enfin attaché à la tiare cette couronne si longtemps contestée. La minorité, sentant toute résistance inutile, s’était résolue à ne pas affliger Pie IX en renouvelant publiquement ses votes dissidents à la face du Saint-Père. Qu’elle l’ait fait ou non de propos délibéré, le dogme récemment inscrit au Credo catholique a, de cette façon, comme elle le réclamait d’avance, obtenu du concile la presque unanimité. Deux voix seulement contre 533, la majorité ayant grossi d’un scrutin à l’autre, s’obstinèrent à la négative.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, pages 254 à 256

[ déroulement ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

maïeutique

De Socrate, Platon a appris qu’il fallait dialoguer non pour dire, mais pour laisser l’autre éprouver peu à peu l’inutilité, le vide de son discours.

Auteur: Châtelet François

Info: Platon, p24

[ annihilation ] [ intégration ] [ communication ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

systèmes politiques

Timocratie*, oligarchie, démocratie, tyrannie, telles sont les étapes qui jalonnent le chemin nécessaire de la corruption.

Auteur: Châtelet François

Info: Platon, p. 82 *gouvernance ou gouvernement dans lequel les fonctions et les honneurs sont réservés aux plus riches citoyens, basé sur la richesse et le prestige, proche des concepts de ploutocratie et d'oligarchie capitaliste

[ historique ] [ pouvoirs ] [ finances ]

 

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philosophe-sur-philosophe

L'entreprise hégelienne:

Son projet: la Science, qui dit ce qui est tel que cela est;

Sa pratique théorique: la constitution d'un agent, locuteur ou écrivant, capable de légitimer ce qu'il avance;

son objectif: réduire la violence et démontrer qu'elle n'est que sottise;

Son objet: l'Être;

Son instrument: la Raison;

Sa méthode empirique: le dialogue (qui bientôt se transforme en cours qui donnent lieu à des livres, fixant les paroles des dialogues ou des cours).

Auteur: Châtelet François

Info: Hegel

[ résumé ] [ maïeutique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

évolution humaine

Justement, à l'analyse de plus en plus fine de cette grotte Mandrin, si on vous demande de citer une différence entre néandertal et sapiens, vous répondez quoi ?

LS : - On constate une forte artificialisation du cadre de vie chez sapiens qu'on ne voit pas dans les niveaux néandertaliens où il n'y a ni organisation ni architecture. Quand les sapiens sont arrivés à Mandrin vers -54000, ils ont déplacé un millier de bloc de pierre, - 3 tonnes au total - pour créer un foyer de vie à l'entrée, d'autres cercles avec les parties supérieures des animaux, etc.. C'est une vision du monde qui distord l'univers nqturel pour que la réalité vienne correspondre à son esprit. Chez Néandertal, c'est la balance inverse, on ne voit pas de lourdes architectures dans les espaces de vie, Certainement que leur conception du monde n'était pas la même.




Auteur: Slimak Ludovic

Info: Interview de Philippe Chassepot, LVX Magazine, hiver 2023 - 2024

[ palier ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

question

C'est propre les mathématiques. Ça présente bien. Ça se publie dans les grandes revues scientifiques internationales. Mais on ne fait pas de la science avec de la technique et on ne comprend pas l'humanité sur des concepts statistiques trop gentiment ordonnés. Ce n'est pas raisonnable. La matière humaine se fonde sur l'irrationnel. L'homme, ça sent mauvais, ça suinte, ça va jamais comme il faudrait, ça ne correspond à rien de vraiment quantifiable. Ça ne se met pas si facilement en boîte. Je ne suis pas sûr qu'il soit raisonnable d'étudier un truc irrationnel et qui sent avec des mathématiques.

Face a cette matière si peu présentable, cette matière vilaine, la volonté de se réfugier dans les outils géniques, statistiques, radionumériques, bien propres, bien présentables, bien quantifiés, qui rentrent pile poil dans les cases, ne représenterait-elle pas, déjà, une forme de pudeur, une sorte de refus ou de négation face à ce que nous sommes ?

Auteur: Slimak Ludovic

Info: Le dernier Néandertalien, p 143

[ sapiens ] [ inhumain rationalisme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

nature

Et dans la forêt je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme.

Auteur: Muir John

Info:

[ appartenance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel