Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 655
Temps de recherche: 0.0462s

effet rateau

Prenons 12 dates réparties au hasard dans une année de 365 jours. Si ces dates étaient distribuées de façon uniforme, l’écart moyen entre elles serait de 30 jours. La question est la suivante : 100 000 répartitions aléatoires ont été effectuées. A votre avis, quelle est la moyenne des écarts minimum que l’on recueille entre deux dates ? Vous avez sans doute compris que la bonne réponse consiste à sous-estimer ce que nous suggère notre intuition qui est inspirée par la croyance en l’hétérogénéité du hasard. Le résultat obtenu à partir de ces 100 000 répartitions est de 2.53 jours (ce qui est très différent des 30 jours qu’aurait générés l’équi-répartition).

Auteur: Bronner Gérald

Info: Dans "La démocratie des crédules" pages 172-173

[ exemple ] [ coïncidence ] [ psychologie statistique ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Coli Masson

répartie

Un évêque (Monseigneur Affre, dit-on) et un commis voyageur se trouvaient dans une voiture publique. Le commis, voulant se divertir aux dépens du saint homme, lui adressa la question suivante : et quelle différence y a-t-il entre un âne et un évêque ? " L'évêque, surpris, regarde l'impertinent et lui répond, après un moment de silence, qu'il n'en sait rien. C'est, reprend le questionneur, qu'un âne porte sa croix sur le dos, et que l'évêque la porte sur la poitrine. - Et vous, monsieur, dit à son tour l'évêque, savez-vous quelle différence il y a entre un âne et un commis voyageur? - Non. - Eh bien ! ni moi non plus.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ bêtise ]

 

Commentaires: 0

répartie

Le 1er septembre, Franklin Roosevelt, grand décolonisateur devant l’Éternel, prend soin d’inviter à déjeuner Mrs Helen Reid, une directrice du New York Herald Tribune notoirement hostile à la pérennité de l’Empire britannique. Bien avant les liqueurs, elle entreprend d’attaquer Churchill au sujet du sort réservé aux infortunés Indiens… Mais le Premier ministre de Sa Majesté l’interrompt aussitôt : "Avant toute chose, madame, il nous faut éclaircir un point : est-ce que nous parlons des Indiens bruns de l’Inde, qui ont grandement prospéré et se sont vertigineusement multipliés sous l’administration bienveillante de la Grande-Bretagne ? Ou bien est-ce que nous parlons des Indiens rouges d’Amérique, dont je crois savoir qu’ils sont en bonne voie d’extinction?"

Auteur: Kersaudy François

Info: Winston Churchill : Le pouvoir de l'imagination

[ impérialistes ] [ vingtième siècle ] [ colonialistes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

réparties

Recevoir des manuscrits et devoir donner son avis fait partie des inconvénients que subissent tous ceux qui évoluent dans le monde littéraire. Au XIXe siècle, Auguste Romieu sur trouver la parade. Il reçut un jour un manuscrit accompagné du billet suivant : - Monsieur, je vous adresse un vaudeville que je vous prie de lire avec la plus grande attention ; j'accepte à l'avance les changements que vous croirez devoir y faire. Seulement, je dois vous dire que je suis très chatouilleux sur le chapitre des observations.
"Monsieur, s'exécuta Romieu, j'ai lu votre manuscrit avec - comme vous me le demandiez - la plus grande attention : je vous laisse le choix des armes."

Auteur: Romieu François-Auguste de

Info:

[ réplique ] [ littéraire ]

 

Commentaires: 0

concision

L'éloquence militaire est un langage à part : il faut l'étudier, non pour y mettre de l'artifice, le soldat n'est pas rhétoricien ; mais pour prendre le ton qui convient. À la première revue passée par un roi dont les prémices furent populaires, un vieux soldat sortit des rangs, l'arme au bras, et lui dit : "Sire, vingt-un ans de service, trente campagnes, dix blessures méritent la croix, et je ne l'ai pas ! - Tu l'auras," dit le roi, - Aussi brièvement et avec autant de justesse, à un soldat qui venait de lui dire : "Sire, deux mots : Congé, argent. - Soldat, quatre : "Ni l'un, ni l'autre," répondit Henri IV.

Auteur: Dupin aîné André

Info: De l'improvisation/Paris, ou Le livre des Cent-et-Un, 7/Paris Ladvocat 1832 <p.288>

[ répartie ]

 

Commentaires: 0

répartie

A l'époque où la reine Elisabeth faisait le tour de son royaume, le maire de Coventry, suivi d'une nombreuse cavalcade vint au-devant de sa majesté, et l'introduisit dans la ville avec la plus grande pompe. A leur départ de cette ville, ils furent obligés de traverser le gué d'un ruisseau; et comme il faisait fort chaud, le cheval du maire se baissa plusieurs fois pour boire, mais son cavalier l'en empêcha. La reine qui s'en aperçut s'écria : "Monsieur le maire, laissez donc boire votre cheval". Le maire ôtant son bonnet, et faisant une profonde inclination de tête, lui répondit : - il n'en fera rien madame, que le cheval de votre majesté n'ait bu le premier.

Auteur: Internet

Info: In Encyclopédie comique, ou Recueil anglais de gaietés, de plaisanteries, de traits d'esprit, de bons mots, d'anecdotes... 1677

[ homme-animal ] [ flagornerie ] [ anecdote ]

 

Commentaires: 0

répartie

Lors d'un interview à la TV Prince pose cette question au journaliste
- Combien as-tu eu d'anniversaire ?
- Combien penses-tu ?
- Eh bien, moi je sais que tu as eu un, tu es né un certain jour... Ensuite tu n'as plus eu d'anniversaires. Bref je ne célèbre pas les anniversaires comme ça j'arrête de compter les jours et le temps qui passe, (il prend une voix de fausset) ce qui me permet d'avoir toujours ce même aspect que j'avais il y a dix ans... Il se lève et s'en va.
(Lors d'une autre occasion) Nous ne célébrons pas les anniversaires, comme nous ne célébrons pas Thanksgiving. Parce que ça implique qu'on est supposé prendre sa retraite à un certain âge.

Auteur: Prince Rogers Nelson

Info:

[ commémoration ]

 

Commentaires: 0

obèse

Louis-Victor de Rochechouart, duc de Mortemart et de Vivonne, d'abord général des galères, et ensuite maréchal de France, était un homme de beaucoup d'esprit. Un jour le roi le raillait sur sa grosseur extraordinaire, en présence du duc d'Aumont, qui n'était pas moins gros : " Vous grossissez à vue d'oeil, lui dit ce prince, vous ne faites point d'exercice. - Ah ! Sire, c'est une médisance, répliqua M. de Vivonne; il n'y a point de jour que je ne fasse au moins trois fois le tour de mon cousin d'Aumont " Le même prince lui demandant ce que la lecture faisait à l'esprit : "Ce que vos perdrix font à mes joues" répondit-il. Il avait les couleurs extrêmement vives.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Mémoires anecd. des règnes de Louis XIV et Louis XV

[ embonpoint ] [ répartie ]

 

Commentaires: 0

répartie

Zora Wawa : Par contre, ma soeur a raconté une anecdote marrante.... À l'école quand on l'insulte, elle s'amuse à remercier les gens. Un jour ça a donné cette conversation
Zora Wawa : "Espèce de pute!"
Zora Wawa : "Merci"
Zora Wawa : "Comment ça merci?"
Zora Wawa : "Okay, décortiquons ça ensemble; une pute, c'est une fille qui couche avec des mecs pour avoir de l'argent. Jusque là tu me suis?"
Zora Wawa : "Euh, ouais?"
Zora Wawa : "Si un mec a le choix entre une fille moche et une fille belle, il couchera avec laquelle?"
Zora Wawa : "Bah, la belle..?"
Zora Wawa : "Voilà, tu viens de dire que j'étais belle 8D"

Auteur: Internet

Info:

[ insulte ] [ femmes-hommes dialogue-web ]

 

Commentaires: 0

bistro

La serveuse arriva. Vous avez choisi ?
- Excusez-moi, il me faut encore quelques minutes.
- Sans problème, dit-elle, prenez votre temps.
Elle disparut de mon champ de vision, compta jusqu'à cinq et revint. Vous avez choisi, maintenant ?
- Désolé, j'ai vraiment besoin de plus de temps.
- ça va, dit-elle et elle repartit.
Cette fois-ci, elle dut bien compter jusqu'à vingt mais j'étais toujours loin d'avoir compris les centaines d'options qui s'offraient à moi, heureux client de la Pizza Hut, quant elle revint prendre la commande.
- V's êtes pas du genre rapide, vous ! fit-elle remarquer gaiement.
J'étais gêné. Désolé, je ne suis plus dans le coup, je... je sors de prison.
Ses yeux s'agrandirent. Sans blague ?
- Oui, j'ai assassiné une serveuse qui me bousculait.

Auteur: Bryson Bill

Info: Motel Blues

[ répartie ] [ humour ]

 

Commentaires: 0