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énonciation

L’inconscient n’est pas dans je ne sais quelle besace psychique où il serait à l’état inconstitué, mais bel et bien dans les latences du discours.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, page 173

[ apophatique ] [ défini ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

énonciation

Je n’ai jamais pu parler comme je pense, à personne. Avec la plupart des gens on ne peut parler que des idées, pas du canal par lequel passent ces idées, de l’atmosphère où elles baignent, de l’essence subtile qui s’échappe quand on leur donne un vêtement.

Auteur: Artaud Antonin

Info: Rapporté par Anaïs Nin dans Journal (1931-1934), page 287

[ perte ] [ extériorisation ] [ essence dégradée ] [ impossibilité relationnelle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

énonciation

C'est d'un lexique fourni que naît la nuance. La première formulation n'est jamais la meilleure. Pour être le plus audible possible, il faut polir les mots, les sculpter. Plus une formulation est précise, plus elle ouvre sur un débat et éloigne de la radicalité qui naît le plus souvent d'une pensée qui se caricature elle-même faute de pouvoir s'exprimer dans sa richesse et sa complexité.

Auteur: Périer Bertrand

Info: Dans "La parole est un sport de combat", page 32

[ art oratoire ] [ expression claire ] [ désambiguïsation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

énonciation

La formule latine "hic et nunc" permit de mettre l’accent sur l’importance de l’acte présent de la verbalisation dans la saisie, en psychanalyse, de la portée inconsciente de toute parole. Par exemple, ce qu’il y avait à prendre en considération dans l’expression verbalisée d’une souffrance pouvait être moins le vœu, apparemment évident, de la voir cesser, que le mode détourné d’une prétention imaginairement justifiée, à être aimée. En plus de ce qu’il disait, tout dire était à entendre dans ce qu’il voulait.

Auteur: Lavie Jean-Claude

Info: Préface au "Mot d'esprit et sa relation à l'inconscient" de Freud, éditions Gallimard, Paris, 1988, pages 14-15

[ demande implicite ] [ prétexte ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

énonciation

Je parle, j’émets des sons, je construis des sens, mais le dit, lui, m’échappe. Il m’échappe parce qu’il n’est pas du pouvoir du sujet de savoir avec quel autre dit, ce dit va se lier. "Le signifiant s’adresse à l’Autre" veut dire qu’il va se lier à un autre signifiant, ailleurs, à côté, après...

Donc, je ne sais pas quoi ?

L’effet de ma parole sur vous, sur l’Autre.

Et de ne pas savoir ce que je dis, je dis plus que je ne voudrai.

En un mot, je ne sais pas ce que je dis parce que mon dit va ailleurs :

– à mon insu, il s’adresse à l’Autre,

– et à mon insu aussi, il me vient de l’Autre.

Il vient de l’Autre et il s’adresse à l’Autre, il part de l’Autre.

Il existe encore une raison à ce "Je ne sais pas ce que je dis", c’est que le sujet qui énonce son dit... j’insiste : "le sujet qui énonce..." ...n’est pas le même lorsque le message, ou dit, peut lui revenir.

Nous ne sommes plus le même parce que dans l’acte de dire, je change.

Auteur: Nasio Juan David

Info: La topologie et le temps, intervention lors du séminaire de Jacques Lacan, 15 mai 1979

[ inconscient ] [ réel ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

énonciation

[...] partons de l’opposition que met un RUSSELL à marquer quelque chose qui serait contradiction dans la formule qui s’énoncerait ainsi : B < A / (S) W (S). D’un sous ensemble B dont il serait impossible d’assurer le statut, à partir de ceci qu’il serait spécifié dans un autre ensemble A par une caractéristique telle qu’un élément de A ne se contiendrait pas lui-même. Y a-t-il quelque sous-ensemble, défini par cette proposition de l’existence des éléments qui ne se contiennent pas eux-mêmes ?

Il est assurément facile, dans cette condition, de montrer la contradiction qui existe dans ceci puisque nous n’avons qu’à prendre un élément y comme faisant partie de B, comme élément de B : y  B [ : appartient à...,  : n’appartient pas à...] pour nous apercevoir des conséquences qu’il y a dès lors à le faire à la fois, comme tel :

— faire partie, comme élément, de A : y  B, y  A,

— et n’étant pas élément de lui–même : y  y. 

La contradiction se révèle à mettre B à la place de y : B  B, B  A, B  B, et à voir que la formule joue en ceci que chaque fois que nous faisons B élément de B, il en résulte, en raison de la solidarité de la formule, que puisque B fait partie de A, il ne doit pas faire partie de lui-même, si d’autre part - B étant mis, substitué, à la place de cet y - si d’autre part il ne fait pas partie de lui-même, satisfaisant à la parenthèse de droite de la formule, il fait donc partie de lui-même étant un de ces y qui sont éléments de B.

Telle est la contradiction devant quoi nous met le paradoxe de Russell.

La contradiction dont il s’agit à ce niveau où s’articule le paradoxe de Russell, tient précisément, comme le seul usage des mots nous le livre, à ceci que je le dis. Car si je ne le dis pas, rien n’empêche cette formule - très précisément la seconde - de tenir comme telle, écrite, et rien ne dit que son usage s’arrêtera là.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 23 novembre 1966, Logique du fantasme

[ écriture ] [ fermeture ]

 

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