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épitaphe

Terre, sois clémente au vieil Amynthichus, accueille-le doucement dans ton sein. Pense à tous les soins qu'il t'a prodigués pendant sa vie. Il [...] t'a couverte de grains, abreuvée d'eau claire pour que tu fasses parade de tes légumes et resplendissent les fruits de l'automne. Sois donc légère à ses tempes grises et couvre toi de fleurs lorsque reviendra ce printemps qu'il ne peut plus voir.

Auteur: Pensée de l'antiquité grecque

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épitaphe

Ci-git qui, possédant les plus hautes sciences.
Fut victime des bienséances,
Et dont le vrai portrait se fait en un seul mot :
Il vécut comme un sage, et mourut comme un sot. Internet, à propos de Tycho-Brahé qui, étant un jour dans le carrosse de l'empereur Rodolphe, se trouvant pressé d'un besoin qu'il n'osa déclarer, en fut retiré presque mourant. Il mourut quelques heures après, d'une rétention d'urine.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

 

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épitaphe

Obsèques de Jules Berry - connu pour son incapacité à retenir le moindre texte par coeur. Pendant l'oraison funèbre, Yves Mirande, qui avait dialogué deux de ses films, Café de Paris et Baccara, entend murmurer à son oreille par un de ses voisins : - Ne trouvez-vous pas ce dithyrambe un peu excessif ? Et Mirande d'observer :
- Que voulez-vous, c'est bien la première fois qu'on honore sa mémoire !

Auteur: Mirande Yves

Info:

[ humour ]

 

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épitaphe

Le musicien de jazz Benny Goodman avait une réputation d'Arpagon et de non humanité. On dit qu' après son décès son chef d'orchestre en second - aurait annoncé, aux musiciens, qui avaient travaillé dans l'orchestre de Goodman et qu'il rencontra à sa sortie de l'hôpital.
" - Les gars, j'ai deux nouvelles. Une bonne et une mauvaise. La bonne c'est qu'il est mort.
- Et la mauvaise ?...
- Il n'a pas souffert."

Auteur: Internet

Info:

[ vacherie ] [ humour ]

 

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épitaphe

En premier lieu, un homme n'est jamais heureux : il passe son temps à courir après quelque chose censé, pense-t-il, le rendre heureux. Il atteint rarement son but et, lorsqu'il y parvient, c'est pour être déçu : il finit presque toujours comme une épave et revient au port sans mât ni gréement. Qu'il ait été heureux ou malheureux ne change rien, car sa vie aura été rien d'autre qu'un instant présent, toujours éphémère. Désormais, elle est terminée.

Auteur: Yalom Irvin D.

Info: La méthode Schopenhauer

[ instable ]

 

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épitaphe

Caresse sur la vie des hommes il y a cette musique de l'album"WIngs" qui fut le générique de fin de soirée d'Antenne 2 sur des images animées de Folon (à l'époque il n'y avait pas de programmes nocturnes). Cette oeuvre de Michel Colombier, créée pour son fils Emmanuel mort à cinq ans, accompagna la France entière plusieurs année aux printemps des nuits des années 76 à 83. Elle est l'écho réarrangé de l'adagio en Ré mineur du concerto pour Hautbois d'Alessandro Marcello.

Auteur: Internet

Info: Compilé par Mg

[ enfant ] [ deuil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

épitaphe

Passé la journée auprès de mon pauvre Alphonse Allais. Oh ! Ce cadavre dans une petite chambre d'un hôtel de la rue d'Amsterdam !
... Je regarde une dernière fois Alphi avant de m'en aller. Ce matin, il semblait dormir très calme ; il avait l'air de faire une fumisterie aux siens, le pauvre humoriste ; mais maintenant, on voit qu'il fait des efforts pour conserver son air de pince-sans-rire, des efforts visibles, sensibles. La soeur me dit :
- C'était un vrai Normand... Regardez, il a l'air d'un Scandinave...
C'est absurde qu'elle me dise ça, mais c'est vrai. La tête pâle, longue, la moustache blonde retombant sur les lèvres minces... oui, c'est un homme du Nord, un Northman. Maintenant que la figure est rentrée dans le calme, débarrassée de l'expression parisienne, fumiste, montmartroise, - oui, maintenant qu'il n'y a plus sur ce visage le reflet des préoccupations qui nous rendent tous semblables, l'origine reparaît avec une netteté singulière.

Auteur: Donnay Maurice

Info: journal 29 oct. 1905

[ mort ] [ littérature ] [ physionomie ]

 

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épitaphe

Quelques années plus tard, en ouvrant le journal, j’appris que Robert R. Young, après avoir avalé œufs et jambon au petit-déjeuner, était remonté dans son bureau, avait calé le canon d’un fusil à pompe dans sa bouche et s’était fait exploser la cervelle. Cela me fit sourire. Il n’y avait rien de vindicatif dans ce sourire : je n’avais jamais considéré Young comme un homme de chair et de sang. Pour moi, ce n’était qu’un petit être guilleret que je voyais sautiller en haut de Grand Central, entouré d’une escouade d’encravatés. Je n’avais jamais cru en sa réalité. Je souris car tous ceux que je connaissais à New-York Central […] pensaient que Young était un homme décidé, un homme qui allait sauver l’industrie tout entière de quelques prises de décisions bien senties, de transport intermodal, de trains ultralégers et de prestations sur tout le territoire, oui monsieur ! Et mon sourire se fit triste, puis éploré : Young, avec ce seul beau geste, était devenu vivant pour moi, était devenu un homme. Car le suicide est le plus éloquent cri du cœur de ceux qui cherchent en vain leur chemin.

Auteur: Exley Frederick

Info: Le Dernier stade de la soif

[ autodestruction ] [ révélateur ]

 

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épitaphe

Joe et moi avions l'habitude de parler du mystère de la vie lors de moments cruciaux que nous avons partagé pendant toutes ces années. Cruciaux comme un soudain changement de vie, une transformation singulière ou la métamorphose vers une aventure inconnue. Pour moi, il n'y a pas de "début" ou de "fin". La nécessité de vivre et de créer constitue, en soi-même, l'immortalité de la vie : l'aventure ultime. La mort est une étape essentielle dans le processus du "vivant" ; servant de guide impartial au cours de nos routes éternelles. Je tiens pour certain que Joe et Maxine Zawinul évoluent pour toujours comme partenaires spirituels. (Comme nous partageons tous pendant ce voyage mystique). Rien de ce qu'ils accomplirent ne sera défait. Les réalisations de Joseph dans cette vie restent comme témoignages, son testament musical. Mais son oeuvre d'homme reste à être chroniquée dans le "Grand Livre" des actes accomplis au nom de l'humanité. Joe m'a parlé de projets initiés par lui et un des présidents Autrichien avec qui il était ami depuis l'enfance, projets lancés dans l'esprit du don et non de l'accaparement. Je sais qu'il faisait allusion aux deux guerres mondiales. Joseph était conscient que le dévouement à l'art et à la musique ne changent pas le monde. Il savait que tant qu'il avançait dans la musique, il en inspirerait d'autres à aller de l'avant dans leurs vies professionnelles et privées vers l'action humanitaire. C'est ainsi que j'en suis venu à voir mon ami, Joseph Zawinul, pas seulement comme un grand artiste pionnier créateur aux importants accomplissements musicaux. Je vois l'existence de Joseph plus clairement, comme si je pouvais discerner le reflet de toute la vie dans un grand miroir; un miroir qui reflète l'éternelle mission de notre existence à tous. Pour l'éternité.

Auteur: Shorter Wayne

Info: lu lors des obsèques de Joe Zawinul

[ jazz ] [ couple ]

 

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épitaphe

Riboux Caroline
(1967-1989)
bonjour bonjour je suis l'idiote du village il y en a toujours une assise sur un banc de la place de la mairie ou debout devant l'élise la bave aux lèvres c'est moi le regard débile oh pas trop quand mais quand même au bout d'une minute à me demander le chemin pour Landon et la voiture repartait et ils disaient c'est fous tous ces idiots du village y a qu'ici qu'on voit ça faudrait les enfermer mais ça aussi je l'étais au service psychiatrique de l'hôpital de Landon quand maman ne pouvait plus me calmer avec les quatorze valiums par jour un an à crier hurler derrière la grille un an à griffer les murs taper contre la porte pisser sur moi et manger mes excréments typique disait le docteur typique j'étais une idiote typique et au bout d'un an j'étais encore l'idiote oui c'est moi l'idiote bonjour bonjour alors je suis restée à la maison avec maman et papa je cassais rout papa réparait maman pleurait et je crevais les yeux du chat et papa l'enterrait et maman pleurait et je poussais des grognements et des gémissements et maman me prenait dans ses bras et papa pleurait j'étais vraiment l'idiote l'idiote typique avec les gamins qui attachaient mon pied au banc ou me cachaient dans les toilettes de la mairie j'étais quand même l'idiote du village avec mon sourire béat à rester toute la journée dehors sans bouger avec cette mare de bave à mes pieds et à rentrer pour casser ce que papa avait rafistolé et me blottir dans le giron de maman faut les comprendre et je les comprends mais je ne pouvais rien dire mais rien de rien ne sortait typique pour une idiote de village typique sauf quand maman m'a fait boire du théralène mélangé à de l'aspirine et qu'enfin j'ai arrêté de respirer alors c'est venu d'un coup d'un seul je me suis mise à parler et à parler que je n'arrête plus mais bon typique vont dire typique pour l'idiote du village.

Auteur: Kermann Patrick

Info: La mastication des morts

 

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