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définition

Les propriétés supposées des champs morphiques à tous les niveaux de complexité peuvent être résumées comme suit :

1. Ce sont des ensembles auto-organisés.

2. Ils ont un aspect à la fois spatial et temporel et organisent des modèles spatio-temporels d'activité vibratoire ou rythmique.

3. Ils attirent les systèmes sous leur influence vers des formes et des modèles d'activité caractéristiques, dont ils organisent la naissance et dont ils maintiennent l'intégrité. Les fins ou objectifs vers lesquels les champs morphiques attirent les systèmes sous leur influence sont appelés attracteurs. Les voies par lesquelles les systèmes atteignent généralement ces attracteurs sont appelées chréodes.

4. Ils mettent en relation et coordonnent les unités morphiques ou holons qui s'y trouvent, lesquels sont à leur tour des ensembles organisés par des champs morphiques. Les champs morphiques contiennent d'autres champs morphiques en leur sein dans une hiérarchie imbriquée ou holarchie.

5. Ce sont des structures de probabilité, et leur activité d'organisation est probabiliste.

6. Ils contiennent une mémoire intégrée, obtenue par auto-résonance avec le propre passé d'une unité morphique et par résonance morphique avec tous les systèmes similaires antérieurs. Cette mémoire est cumulative. Plus des modèles particuliers d'activité sont répétés, plus ils tendent à devenir habituels.

Auteur: Sheldrake Rupert

Info: https://www.sheldrake.org/research/morphic-resonance/introduction

[ attracteurs ] [ chréodes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

biophysique

Des forces physiques établissent la forme globale des embryons aux premiers jours du développement

Le mouvement de repli et d'étirement des tissus au moment de la formation de la tête a été suivi avec une très grande précision sur des embryons vivants, au stade exact de formation du pli céphalique par Vincent Fleury du laboratoire de Matière et Systèmes Complexes (CNRS/Université Paris-Diderot-Paris 7). Ces observations révèlent que la formation de l'ébauche de la tête est une conséquence purement physique de la collision des parties gauche et droite de l'embryon qui s'aplatissent l'une contre l'autre comme de la guimauve.

Ces travaux viennent d'être publiés dans la revue European Physical Journal E. Depuis plusieurs années, un mouvement scientifique se dessine en biologie du développement, qui attribue la morphogenèse des embryons à des mouvements de grande ampleur, se produisant aux premiers jours de développement, quand les embryons sont très petits. Ces mouvements de nature hydrodynamique, établissent la forme globale des animaux, en particulier celle des vertébrés tétrapodes. Les parties de l'animal, établies très tôt en tant que simples ébauches, se développent et grandissent ensuite. Elles se "révèlent" dans la forme finale en conservant le "plan" fixé au début du phénomène. Une question centrale posée est celle du rôle respectif d'instructions génétiques localisées et spécifiques, causant " l'apparition " d'une partie du corps comme, par exemple, la tête ou les pattes et le rôle des grands mouvements de tissu, qui plient et enroulent la matière vivante comme de la pâte à modeler en créant certaines formes par le simple jeu des forces physiques, oeuvrant dans une pâte molle, étirée et enroulée.

En mesurant avec une très grande précision les champs de vitesse au moment exact de la collision Vincent Fleury montre expérimentalement et confirme, par une analyse mathématique des champs de vecteurs, que le mouvement est continu, à vitesse constante pendant l'ensemble du phénomène. La seule discontinuité, massive celle-là, est due à la collision des deux moitiés le long de l'axe dorsal qui ouvre le pli de la tête, comme un drapé de tissu, sous l'effet des contraintes visco-élastiques. Des travaux analogues, en collaboration avec O. Boryskina et Alia Al-Kilani, montrent que des effets semblables se produisent pendant la formation des pattes. Ainsi, ce travail suggère que le simple écoulement de la matière embryonnaire suffit à générer les parties les plus importantes du corps, sans qu'il soit besoin de rétroactions génétiques complexes pour expliquer " l'apparition " soudaine de formes nouvelles au cours de l'évolution.

La forme globale de l'animal et les différences observées le long du corps (tête, dos, queue) et latéralement (membres avant et arrière) seraient une conséquence automatique de la nature hydrodynamique des enroulements de tissu se comportant comme des tourbillons hydrodynamiques entrant en collision, ce qu'on appelle en physique une brisure de symétrie quadripolaire.

Auteur: Fleury Vincent

Info: A change in boundary conditions induces a discontinuity of tissue flow in chicken embryos and the formation of the cephalic fold, Eur. Phys. J. E, 34, 7, 2011. Doi

[ épigénétique ] [ chréode ] [ océanique ] [ tétravalence ]

 

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