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insolite

La police de Süßen (Allemagne) a reçu, ce vendredi 24 janvier en fin de matinée, un appel de détresse de la part d'un homme affolé qui venait de se réveiller chez lui avec une parfaite inconnue dans son lit. La patrouille qui s'est déplacée sur place a bien trouvé une femme allongée chez l'homme de 54 ans, mais la supposée étrangère ne l'était pas tellement. Elle semblait même très familière des lieux car il s’agissait en réalité de l'épouse de l'homme en détresse. 

Totalement ivre, l'Allemand n'avait pas reconnu sa femme, elle aussi alcoolisée. Les forces de l'ordre n'ont procédé à aucune arrestation et ont préféré quitter les lieux quand la supposée victime leur a demandé de l'aide pour retrouver ses chaussettes...

Auteur: Internet

Info: https://www.ladepeche.fr/2023/01/29

[ poivrots ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

humour

- overdue: Existe-t-il une technique pour s'endormir plus rapidement? Faire de beaux rêves ? Merci.

- DjAardpeer: Perso, je pose mes mains sur mon coeur et je fais dans ma tête les "doum, doum" correspondant aux battements. Ça permet de se focaliser sur un truc neutre pour laisser son esprit divaguer.

- SharenMorgan: Impossible de m'endormir en pensant à un truc aussi régulier, si par malheur il y a le moindre tic-tac dans la pièce je vais rester concentrée dessus au lieu de basculer dans le sommeil. A mort les tic-tac prostaff: Perso je pense à un truc érotique. Vu la taille de mon sexe, mon corps se vide de son sang et je m'évanouis. Pas plus compliqué que cela.

Auteur: Internet

Info:

[ vantard ] [ dialogue-web ] [ sommeil ]

 

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judaïsme

Dans son "testament politique" dicté la veille de son suicide le 29 avril 1945, Hitler y déclarait: " Je n'ai laissé subsister aucun doute. Si les nations européennes doivent être à nouveau considérées comme de simples paquets d'actions de ces conspirateurs monétaires et financiers internationaux; alors cette race, qui est réellement coupable de ce combat meurtrier, sera elle aussi appelée à rendre des comptes: la juiverie! Je n'ai pas non plus dissimulé que cette fois des millions d'hommes adultes n'iraient pas au-devant de la mort, et des centaines de milliers de femmes et d'enfants ne périraient pas brûlés et écrasés sous les bombes dans les villes sans que le véritable fautif doive expier sa culpabilité, fût-ce pas des moyens plus humains."

Auteur: Kershaw Ian

Info: Hitler, 1936-1945 : Flammarion, 2000, p. 1171-1172

[ antisémitismne ]

 

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enseignement

La conviction m'est restée qu'il fallait parler aux élèves le seul langage de la matière que je leur enseignais. Peur de la grammaire ? Faisons de la grammaire. Pas d'appétit pour la littérature ? Lisons ! Car, aussi étrange que cela puisse vous paraître, ô nos élèves, vous êtes pétris des matières que nous vous enseignons. Vous êtes la matière même de toutes nos matières. Malheureux à l'école ? Peut-être. Chahutés par la vie ? Certains, oui. Mais à mes yeux, faits de mots, tous autant que vous êtes, tissés de grammaire, remplis de discours, même les plus silencieux ou les moins armés en vocabulaire, hantés par vos représentations du monde, pleins de littérature en somme, chacun d'entre vous, je vous prie de me croire.

Auteur: Pennac Daniel

Info: Chagrin d'école, pp.124-125, Gallimard/nrf, 2007

[ espérance ]

 

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musique

Comment a fait Andras Schiff pour mémoriser impeccablement le Livre 1 du Clavier bien tempéré ? Quelle qu'ait été sa méthode, il n'a pas essayé d'enregistrer en soi une partition terriblement complexe, mais il a plutôt cherché à maîtriser sa forme, pour la reproduire, car la forme est la médiation nécessaire, sans laquelle aucune interprétation musicale n'est possible. Pour autant qu'il me soit permis de spéculer sur le processus d'acquisition, s'il y a eu quelque chose de l'ordre d'une communication entre Bach et Schiff dans cette interprétation, alors sa valeur vient de la forme comme tercéité (*) ou comme signe-charnière, qui unit deux expérience séparées dans le temps et l'espace. Schiff a étudié une partition mais sa mémoire a fixé sa forme.

Auteur: Lynch Enrique

Info: Dans un article publié sur le site "El nubarron", en espagnol - ma traduction - (*) "terceridad", dans l'original

[ connexion ] [ contrepoint ] [ medium ] [ mémoire récitative ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

violence

Eva Kluge, du tréfonds de sa lassitude, entend tout cela. Elle sait qu’il est en train de la voler, mais ça lui est égal. A présent son univers est anéanti et ne pourra plus jamais redevenir habitable... Pourquoi a-t-on donc vécu ici-bas, pourquoi a-t-on fait don de la vie à des enfants, pourquoi s’est-on réjoui de leurs rires et de leurs jeux, si c’est pour les voir se transformer en bêtes ? ... Ah, son Karlemann ! Un enfant si blond et si gentil ! ... Quand elle allait jadis avec lui au cirque Busch et que les chevaux devaient se coucher sur le sable, il s’apitoyait sur le sort de ces pauvres bêtes. Elle devait le rassurer : les chevaux n’étaient pas malades, ils dormaient seulement.

Auteur: Fallada Hans

Info: Contexte : Eva a récemment appris les rumeurs qui circulent à propos de son fils qui serait devenu un tortionnaire de jeunes enfants juifs. Pendant ce temps, son mari, un gredin, est revenu chez elle pour lui voler des affaires avant de repartir. Dans "Seul dans Berlin", traduit de l’allemand par A. Virelle et A. Vandevoorde, éditions Denoël, 2002, page 51

[ grandir ] [ mère-enfant ] [ mal ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

fanatisme politique

Sebastian et moi avons été les témoins étonnés de deux discours enthousiasmants : la vigueur du nazisme dans les années 1930, la générosité du communisme après 1945. Dans notre expérience d’enfants initiés par la guerre et le côtoiement de la mort, nous avions déjà compris que deux langages gouvernaient le monde mental des hommes. L’un qui montait vers le ciel en fabriquant des images esthétiques ou hideuses, entourées de mots qui donnaient la fièvre : "Héroïsme… victoire du peuple… pureté… mille ans de bonheur… lendemains qui chantent."

Ces mots brûlants nous éloignaient du réel 3. Sebastian (11 ans en 1918) et moi (8 ans en 1945) préférions les mots qui donnent un plaisir discret, celui des explorateurs qui, en découvrant le monde, dégustent le réel.


Auteur: Cyrulnik Boris

Info: Le laboureur et les mangeurs de vent

[ illusion ] [ idéologies ] [ gauche-droite ] [ extrêmes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lexicographie

À cette époque, [Larousse] est encore catholique, mais un catholique trop libéral pour beaucoup de lecteurs traditionalistes, qui multiplient les procès d'intention : son journal privilégie-t-il le souhait de bonne santé au Nouvel An ? "Matérialisme !" ; écrit-il que "Thalès est le premier qui ait enseigné que l'âme est immortelle" ? "Hérésie !" ; classe-t-il les religions par ordre chronologique ? Volonté délibérée de rabaisser le christianisme ! Insiste-t-il en grammaire sur les distinctions entre masculin et féminin ? C'est presque de la pornographie ! En effet, écrit un lecteur outré, à force de "diviser les noms en masculin et féminin et d' expliquer la distinction des genres par celles des sexes", il laisse "entrevoir les mystères de la maternité à de jeunes imaginations."

Auteur: Minois Georges

Info: Dictionnaire des athées, agnostiques, sceptiques et autres mécréants

[ religion ] [ conservatisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

impermanence

Nous sommes temps. Nous sommes la fameuse

parabole d’Héraclite l’Obscur,

nous sommes l’eau, non pas le diamant dur,

l’eau qui se perd et non pas l’eau dormeuse.

Nous sommes fleuve et nous sommes les yeux

du grec qui vient dans le fleuve se voir.

Son reflet change en ce changeant miroir,

dans le cristal changeant comme le feu.

Nous sommes le vain fleuve tout tracé,

droit vers sa mer. L’ombre l’a enlacé.

Tout nous a dit adieu et tout s’enfuit

La mémoire ne trace aucun sillon.

Et cependant quelque chose tient bon.

Et cependant quelque chose gémit.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Les fleuves

[ océanique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pessimisme

Passant éphémère, tiré du néant sans borne qui règne en deçà et au-delà de soi, comme d'un sommeil de plomb auquel on retournera pour toujours, l'on est vite persuadé que, si le monde existe bel et bien, c'est sur un fond insondable d'inexistence, comme un rêve bon ou mauvais surnage et puise sa force suggestive de cette perte de conscience généralisée. Né sous un mauvais signe assurément, celui de l'absence de sens et de la fin absolue de tout, il y a, paraît-il, de la force et de la noblesse, bien vaines à coup sûr, à rester sur le pont coûte que coûte quand tout sombre irrémédiablement autour de soi et que l'on sait qu'il n'y aura pas de main secourable.

Auteur: Voignier Hubert

Info: Le débat solitaire, Cheyne, p. 67

[ vivre ] [ mourir ] [ onirisme ]

 

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