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endolithes

Des populations de bactéries vivent autour des émanations des cheminées thermiques volcaniques au fond des océans, se multipliant dans l'eau au-dessus du point d'ébullition. Et loin sous la surface de la Terre, à une profondeur de 3,2 km ou plus, vivent les SLIMES (subsurface lithoautotrophic microbial ecosystems*), assemblages uniques de bactéries et de champignons qui occupent les pores des grains minéraux imbriqués des roches ignées et tirent leur énergie de produits chimiques inorganiques. Les SLIMES sont indépendants du monde d'en haut**, de sorte que même s'il était réduit en cendres, ils continueraient à vivre et, avec le temps, développeraient probablement de nouvelles formes de vie capables de réintégrer le monde de l'air et de la lumière du soleil. 

Auteur: Wilson Edward Osborne

Info: "Vanishing Before Our Eyes", Time (26 avril 2000). *écosystèmes microbiens lithoautotrophes de subsurface. **Un point essentiel des systèmes productifs est que le donneur d'électrons initial et l'accepteur d'électrons final proviennent de sources géochimiques abiotiques. L'oxygène ne peut pas être utilisé comme accepteur d'électrons car il s'agit d'un sous-produit de la photosynthèse, qui ne se produit pas dans le sous-sol. En raison de leur indépendance totale vis-à-vis de la photosynthèse, les systèmes productifs seraient considérés comme de véritables SLiME

[ vie extrême ] [ bactéries ] [ archées ] [ abysses ] [ chimiosynthèse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réfléchir

Découvrir une conceptualisation mentale qui représentera avec justesse un ensemble de faits observés est, dans une certaine mesure, un processus de suppositions, ... et l'activité de conjecture est généralement menée en déployant plusieurs suppositions dans notre esprit, pour enfin choisir celle qui s'accorde le mieux avec ce que nous savons des faits observés. Ainsi, celui qui est à la recherche des lois de la nature peut être amené à inventer de nombreuses hypothèses avant de tomber sur la bonne ; et parmi les dons qui conduisent à son succès, nous devons compter cette fertilité d'invention qui lui fournit de tels schémas imaginaires, jusqu'à ce qu'il trouve enfin celui qui corresponde le mieux à l'ordre présenté par la nature. 


Auteur: Whewell William

Info: Philosophie des sciences inductives (1847), Vol. 2, 54

[ compréhension ] [ modélisation ] [ intégration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

énergie source

Il est de notoriété publique que la source ultime de toute notre énergie, et donc de notre entropie négative, est le rayonnement solaire. Lorsqu'un photon interagit avec une particule de matière sur notre planète, il fait passer un électron d'une paire d'électrons à un niveau supérieur. Cet état excité n'a en règle générale qu'une courte durée de vie et l'électron est ramené en 10 -7 à 10 -8 (secondes) à son état initial, ayant dégagé son énergie excessive dans un sens ou un autre. La vie a appris à attraper l'électron à l'état excité, à le découpler de son environnement. puis le laisse retomber à son état initial ayant utilisé sa machinerie biologique et ces processus d'énergie excédentaire pour la vie.

Auteur: Szent-Györgyi von N Albert

Info: In W. D. McElroy and B. Glass (eds.) Light and Life. Introductory Comments (p. 7) The Johns Hopkins Press. Baltimore, Maryland, USA. 1961

[ biochimie ] [ photosynthèse ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

consumérisme

Bien qu’elle [la publicité] vise à susciter, à provoquer, à être le désir, ses méthodes sont au fond assez proches de celles qui caractérisaient l’ancienne morale. Elle met en effet en place un Surmoi terrifiant et dur, beaucoup plus impitoyable qu’aucun impératif ayant jamais existé, qui se colle à la peau de l’individu et lui répète sans cesse : "Tu dois désirer. Tu dois être désirable. Tu dois participer à la compétition, à la lutte, à la vie du monde. Si tu t’arrêtes, tu n’existes plus. Si tu restes en arrière, tu es mort." Niant toute notion d’éternité, se définissant elle-même comme processus de renouvellement permanent, la publicité vise à vaporiser le sujet pour le transformer en fantôme obéissant du devenir.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Interventions : Tome 2, Traces

[ oppression ] [ superficialité ] [ surmoi maternel ]

 
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réflexion

AMITIE : La plus belle est celle qui n’exige pas de nous que nous épousions ses haines et ses amours.

BIEN : Notre seul bien est l’homme ; il est notre unique bien, véritablement… en cela que c’est le seul que personne ne peut nous enlever… pas même le destin.

COQUETTERIE : C’est une ombre, mais elle suffit à vêtir les âmes simples.

DISCOURS : Le discours dit autant qu'il cache ; le sot écoute et applaudi pendant que le sage entend les deux.

DISCRETION : C'est le silence qui tient compagnie à la parole.

FRERE : Ne célèbre pas ton frère si cela doit signifier la mort de son ennemi, car seuls les vivants se réconcilient.

Auteur: Aclinou Paul G.

Info:

[ méditation ]

 

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Ajouté à la BD par G. Paul

perdu

Les événements dont je vais parler se sont passés avant que ma vie ne prenne forme. Elle pouvait encore partir dans toutes les directions, comme lorsque l'on erre au hasard, par un soir d'été. On est jeune, on se dit que tout est possible, même s'il n'arrive pas grand-chose pour autant. On est encore seul face à l'existence, détaché, parce que la vie ne s'est pas encore intéressée à nous, parce que nous n'y avons pas encore apposé nos marques. On peut même avoir l'impression d'être un intrus, un importun. La liberté a le goût amer du fruit vert tandis que l'on prolonge son errance à travers la ville assez longtemps pour la voir se vider des gens qui rentrent chez eux.

Auteur: Grondahl Jens Christian

Info: Les Mains Rouges de

[ solitude ] [ adolescence ] [ quête ]

 

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vacherie

Il y a des moments où l'on doute de l'état mental de M. Baudelaire ; il y en a où l'on ne doute plus ; c'est, la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes mots, des mêmes pensées. L'odieux y coudoie l'ignoble ; le repoussant s'y allie à l'infect. Jamais on ne vit mordre et même mâcher autant de seins dans si peu de pages ; jamais on n'assista à une semblable revue de démons, de foetus, de diables, de chloroses, de chats et de vermine. Ce livre [Les Fleurs du mal] est un hôpital ouvert à toutes les démences de l'esprit, à toutes les putridités du coeur ; encore si c'était pour les guérir, mais elles sont incurables.

Auteur: Bourdin Gustave

Info: Le Figaro, 5 juillet 1857, sur Baudelaire

[ littérature ]

 

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fiente

Pendant une seconde, le soulagement m'a paru meilleur que toutes les drogues, mais tout de suite après j'ai entendu des pneus crisser sur le gravier derrière moi. En me retournant, j'ai vu une voiture de police qui approchait lentement. J'étais piégé, en train de montrer mon cul à deux officiers de police. Et pas moyen de m'arrêter - ça sortait de moi comme de la pâte à crêpes. Je leur ai fait un petit signe de la main, les maudissant tout bas. Quand les deux flics sont descendus de leur voiture de patrouille j'ai essayé de me redresser, mais une autre crise m'a forcé à me remettre à croupetons. Je voyais des éclaboussures de chiasse partout sur mon jean, dehors comme dedans.

Auteur: Pollock Donald Ray

Info: Knockemstiff

[ diarrhée ] [ honte ]

 

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hermaphrodite

Julia, la plus belle des filles Morales, était méprisée par ses soeurs en raison de sa beauté. Elle avait de grands yeux ronds de couleur noisette mouchetée de gris, qui ressortaient, étincelants sur sa peau brune. Son nez était petit et légèrement retroussé au bout, comme celui d'une poupée, et ses lèvres charnues et bien dessinées. Sa démarche était si spectaculaire que la regarder marcher sans escorte autour de la place était souvent l'événement le plus attendu du soleil. Julia était plus grande que la plupart des femmes du village, et ses manières étaient des plus raffinées. Elle avait aussi de superbes cheveux noirs qui ondulaient en longues vagues jusqu'à sa taille, et un grand pénis qui lui pendait entre les jambes.

Auteur: Cañon James

Info: Dans la ville des veuves intrépides

[ littérature ]

 

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humour

Au milieu des années 1990, Bill et Hillary Clinton sont en voiture non loin de l'endroit où a grandi Hillary. A court d'essence, le couple présidentiel s'arrête dans une station-service. Le pompiste s'approche et remarque Hillary dans la voiture :
- Hey Hillary ! Nous sortions ensemble au lycée, tu te souviens de moi ?
La discussion s'engage. Une fois le plein d'essence effectué, Bill paye et la voiture s'éloigne. Fier de lui, Bill se tourne vers Hillary et lui lance :
- Tu étais avec ce garçon ? Imagine ce que ta vie aurait été si tu ne m'avais pas épousé... Hillary regarde alors Bill et répond :
- Eh bien, je pense qu'aujourd'hui tu serais pompiste et il serait président des Etats-Unis.

Auteur: Snégaroff Thomas

Info: Bill et Hillary Clinton : Le mariage de l'amour et du pouvoir

[ ambition ] [ couple ] [ usa ]

 

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