Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 10
Temps de recherche: 0.0356s

soulager

C'est ça la consolation. Prendre une partie du fardeau de l'autre et le mettre sur ses propres épaules, comme on décharge une mule.

Auteur: Arditi Metin

Info: La fille des Louganis

[ confesser ] [ empathie ] [ altruisme ]

 

Commentaires: 0

éducation

Le garçon éprouvait un bien-être immense lorsqu’il se trouvait chez Djelal. La calligraphie l’apaisait. Sa rigueur le rassurait. Il aimait l’effort qu’elle exigeait de lui, la possibilité qu’elle lui offrait de dessiner de façon à la fois précise et pleine de fantaisie.

Auteur: Arditi Metin

Info: Le Turquetto, p 37

[ discipline ] [ ouverture ] [ concentration ]

 

Commentaires: 0

humour

- Vous connaissez la blague que chacun racontait à l'époque (sous Brejnev), sur la définition du communisme ? On demandait : est-ce un art ou une science ? C'était un art, bien sûr, car s'il s'était agi d'une science, le régime l'aurait d'abord testé sur des chiens.

Auteur: Arditi Metin

Info: La confrérie des moines volants

[ homme-animal ] [ dictature ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

indépendance

Comme Nikolos le cocher, qui se sentait libre autant qu'il était possible à un homme de l'être. Elefthéria i thanatos, disait la devise de l'île. La liberté ou la mort. Chacun était l'égal de chacun, et dans ce dialogue entre fiers, l'Etat n'avait pas sa place. Il ne s'était jamais montré digne de ses citoyens, et toute réconciliation semblait exclue.

Auteur: Arditi Metin

Info: L'enfant qui mesurait le monde

[ orgueil ]

 

Commentaires: 0

réalité

Ces jours-ci, une question me revient sans cesse : qu'est-ce que la vie peut nous offrir de plus beau ?
Deux choses, je crois, totalement opposées.
D'abord, une énorme lucidité. D'un coup, ce que tu regardes est comme éclairé de mille projecteurs, tu comprends tout.
Et puis le contraire absolu. La capacité de rêver. D'imaginer ce à quoi on n'oserait pas même penser.

Auteur: Arditi Metin

Info: L'enfant qui mesurait le monde

[ songe ] [ noumène ] [ réel ]

 

Commentaires: 0

vivre

La vie, c'est comme un train, reprit Tatiana. Il passe par toutes sortes de gares. Des gens descendent, d'autres montent... Mais il ne s'arrête jamais dex fois à la même gare. Jamais ! La seule chose que tu puisses faire, c'est changer de wagons. Tu peux aller de l'un à l'autre, parler aux voyageurs, tu peux faire des tas de choses. Mais ce n'est pas la peine de chercher les gares qui t'ont passé sous le nez.

Auteur: Arditi Metin

Info: Prince d'orchestre

[ définitif ] [ limitation ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

- En arménien, il y a une expression pour dire la consolation. Zavt tanem. Mot à mot, cela veut dire : je prends ta douleur.
Il le regarda avec intensité :
- C'est ça qu'il attend, le bonhomme que tu photographies. Un partage. S'il sent que tu es avec lui, il te confie son fardeau. Et là, tu fais une vraie photo. Tu as cherché la douleur du gars, tu l'as prise sur toi, et du coup tu l'as transformé, ton gars.

Auteur: Arditi Metin

Info: La confrérie des moines volants

[ langage ] [ confiance ] [ empathie ]

 

Commentaires: 0

hommes-par-hommes

A cet instant, l'une aperçut Yannis qui prenait sa leçon de natation. Elle s'arrêta. Piquée par la curiosité, l'autre s'arrêta aussi, tourna la tête en direction de la crique, et les voilà toutes deux en train d'observer Yannis. Il nage jusqu'à sa mère, s'agrippe à son dos, tout essoufflé, Maraki le serre contre sa poitrine, l'embrasse avec fureur, le caresse...les deux femmes n'arrivent plus à détacher leur yeux de la scène, jusqu'à ce qu'elles se tournent l'une vers l'autre, se regardent en silence durant quelques instants et tombent dans les bras l'une de l'autre. Cet enfant porte en lui toute la douleur des hommes, se dit Kosmas. L'immense solitude et l'impossibilité désespérante de s'ouvrir à l'autre.

Auteur: Arditi Metin

Info: L'enfant qui mesurait le monde

[ femmes-hommes ]

 

Commentaires: 0

analogie

Il y a un creuset commun à la physique et à la littérature, dit-il. L’une et l’autre n’ont de sens que si l’objet premier de l’effort est la recherche de la vérité. Puis, une fois que la vérité est mise à jour, sa remise en cause. Le physicien qui trouve l’explication d’un phénomène scientifique par le biais d’un modèle mathématique, se doit – et c’est sa première tâche – de le remettre en cause et d’en chercher un autre. Pour écrire, le parcours est le même. J’écris une page, parfois trente ou quarante fois, et chaque fois, je trouve que la version nouvelle est dépassée: comme si le fait de la mettre au jour la grillait. Ecrire, c’est aller sans relâche un peu plus au fond des choses. Il y a là une dimension kabbalistique: c’est la recherche du sens caché. Mais lorsque vous découvrez le sens caché des choses, il ne l’est plus. C’est sans fin.

Auteur: Arditi Metin

Info: https://www.letemps.ch/, 2 sept. 2011

[ logique formelle ] [ langage ] [ codages humains ] [ quête infinie ] [ approfondissement ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

Gaule

L’esprit français, c’est prendre ses distances avec le réel. Parce que le réel n’est pas ce qui compte vraiment. Prenez Versailles: c’est un palais, c’est une réalité, c’est un roi, c’est le symbole de la monarchie absolue. Mais Versailles, à l’époque de Molière, c’est la cour, c’est aussi une société artificielle, cachée derrière des masques et des paravents. L’esprit français est la clé pour comprendre à la fois la grandeur de la France, son charme fou, et ses difficultés reflétées aujourd’hui d’une certaine façon par la crise des "gilets jaunes". Les "grandes écoles" qui forment l’élite du pays distillent une formation qui dénigre l’apprentissage, le goût de la réalité, les choses simples dans lesquelles se retrouvent les artisans, les paysans, les commerçants. Mon dictionnaire est amoureux. Mon affection et ma tendresse pour le brillantissime esprit français sont infinies. Sauf que le coût de ce dernier est énorme. La société française paie un prix colossal, insupportable, à cette obsession du panache.

Auteur: Arditi Metin

Info: https://www.letemps.ch/, 2 sept. 2011

[ langage ] [ esbroufe ] [ prestige ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel