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question

Je me suis souvent demandé si nous pouvons voir les autres tels qu'ils sont réellement, s'il nous arrive jamais de les reconnaître ou si nous ne pouvons discerner en eux que ce qu'eux-mêmes laissent paraître.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Les jours clairs, P.311

[ rapports humains ]

 

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lecture

(...) je n'aime plus autant aller chercher dans les livres, parce qu'au bout du compte on est toujours à aller chercher des explications entre les lignes, comme si je ne pouvais pas me contenter du fait que beaucoup de choses restent inexplicables.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Les jours clairs

[ quête ] [ réflexivité naturelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

post-adolescence

Nous n'avions plus qu' à décrocher nos mères qui collaient comme des pots de glu aux tissus de nos vêtements, à fermer les yeux et à sauter dans la vie comme en apesanteur. Nous n'avions pas peur, et c'était grâce à Évi et à ma mère, elles nous avaient appris, au fil des ans à ne pas en avoir peur, même si nous ne l'aurions jamais admis, surtout pas à l'époque.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Les jours clairs

[ mère-fille ]

 

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famille

...à sept dans cette maison minuscule dans laquelle ma mère a grandi, à sept sur le plus petit espace, ils vivaient en autarcie, parfaitement bio, sans poisons dans le jardin, sans poisons pour les animaux, sans électricité dans la maison, sans voiture, sans voyages en avion, sans portable, sans consommation, on achetait des objets pour la vie, on faisait attention à eux, on ne les remplaçait pas. Ils vivaient à sept dans cette pièce, ils partageaient les lits, les armoires et la table, mais ma mère le dit aujourd’hui encore : Personne n’était plus riche que nous.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Mourir en été

[ tribu ] [ terrier ]

 

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jeunesse

Cet été là, on avait posé dans l'eau un large ponton au bout duquel nous pouvions nous tenir à quatre ou cinq et plonger dans l'eau vert trouble. Nous passions le temps étendu sur les planches, le menton posé sur le poing, à regarder les vaguelettes lorsqu'une légère brise se levait entre les saules. Mais le plus souvent l'eau était lisse et immobile, et quand nous jetions une feuille dessus elle restait longtemps au même endroit. Nous étions seuls avec nos roues et nos draps de bain, avec nos pas, nos bonds et nos voix dont nous envoyions le son de l'autre côté du lac.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Les jours clairs

[ étang ]

 

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vieillir

Comment un corps peut-il être détruit aussi vite ? m’a souvent demandé mon père au cours des derniers mois, comme s’il en restait ahuri, comme s’il ne pouvait pas croire que son corps, le sien justement, lui faisait cela, ce corps qu’il n’avait jamais maltraité, envers lequel il ne se montrait jamais négligent ou indifférent, pas d’excès, pas de drogues, peu d’alcool, mais du sport, du mouvement, de l’air frais, ce corps envers lequel il avait toujours fait preuve de bonté. Chaque fois que nous discutions, ou presque, il me posait cette question : comment mon corps peut-il se dégrader aussi vite ? Non, il n’y a pas de bonne fin. Oui, toute fin est cruelle. Ma cousine ressent la même chose avec sa mère démente.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Mourir en été

[ dégradation ] [ physique ] [ mentale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel