Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 13
Temps de recherche: 0.042s

justification

J'ai promis ça comme on donne l'heure à un passant pressé.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Le quatrième mur

[ tromperie ]

 

Commentaires: 0

laisser-aller

Personne ne naît tout à fait salaud, petit Français. Le salaud, c'est parfois un gars formidable qui renonce.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Mon traître

[ crapule ]

 

Commentaires: 0

couple

Etienne regarde sa femme. Elle est belle. Elle est là, dans leur nuit, tout près, attentive à ses riens.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Une promesse

 

Commentaires: 0

patriotisme

- Tu serais quoi si tu n'étais pas irlandais, avait demandé le patron du Mullin's.
- Je serais honteux, lui avait répondu mon père.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Retour à Killybegs

[ exagération ] [ absurde ]

 

Commentaires: 0

sadisme

Une joie féroce me labourait. J’ai eu honte. Je n’avais pas peur. J’ai eu honte. J’étais en enfer. J’étais bien. Terriblement bien. J’ai eu honte. Je n’échangerai jamais cet effroi pour le silence d’avant.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Le quatrième mur, Chapitre 17 : Le Chœur

[ plaisir ] [ remords ]

 

Commentaires: 0

musique

C'est deux jeunes de Belfast qui sont en voyage de noces à Paris. Une nuit, ils marchent sur les Champs-Elysées quand, tout à coup, surgissent quatre voitures de police, trois camions de pompiers et deux ambulances, toutes sirènes hurlantes. Le mari prend alors sa jeune femme par la main et lui dit : "Tu entends, ma chérie, ils jouent notre chanson..."

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Retour à Killybegs

[ révolte ]

 

Commentaires: 0

comédie

- Le quatrième mur [au théâtre], c'est ce qui empêche le comédien de baiser avec le public, a répondu Samuel Akounis. Une façade imaginaire, que les acteurs construisent en bord de scène pour renforcer l'illusion. Une muraille qui protège leur personnage. Pour certains, un remède contre le trac. Pour d'autres, la frontière du réel. Une clôture invisible, qu'ils brisent parfois d'une réplique s'adressant à la salle.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Le quatrième mur, p. 39

[ astuce ]

 

Commentaires: 0

étymologie

Pendant la guerre de 1870, les fantassins bretons réclamaient davantage de pain et de vin à leurs officiers pour mieux botter le cul aux Prussiens. Ces soldats ne parlaient pas français. Et c’est en breton qu’ils revendiquaient du bara frais et des pichets de gwin.

Ils scandaient Bara ! Gwin ! Bara ! Gwin ! prêts à mettre la crosse en l’air.

— Cessez de baragouiner ! hurlaient les gradés.

Depuis Napoléon III la formule était restée. Et le mépris qui va avec.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: L'Enragé

[ sabir ] [ homophone ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

maladie

Le cancer n’est pas un rhume. Le cancer ne s’attrape pas, c’est lui qui vous attrape. Dans le mot cancer, il y a de l’injustice. De la traîtrise. C’est le corps qui renonce. Qui cesse de vous défendre. C’est une écharde mortelle. Un visiteur du soir que l’on voit se faufiler en tremblant. Il dormait sur votre seuil, comme un vieux chat fourbu. S’est installé sur le canapé. Puis dans votre lit. Puis s’est senti chez lui partout dans la maison. C’est l’importun. Le nuisible. L’ennemi intérieur. Celui qu’on n’a pas vu venir.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Une joie féroce

[ sournoise ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

rencontre

J'ai tendu mon passeport au Libanais. Confiance absolue. Et pas le choix non plus. Sam m'avait décrit son chauffeur comme un prince. La soixantaine, bel homme, grand, mince, le visage anguleux, cheveux gris, moustache et cicatrice ancienne, du coin de la bouche à la tempe droite. C'est elle que j'ai vue en premier. Puis sa main tendue. Son sourire. Et cet accent roulé, qui ourle les phrases en modulant la dernière voyelle. Il y a des hommes comme ça. Au premier regard, au premier contact de peau, quelque chose est scellé. Cela n'a pas de nom, pas de raison, pas d'existence. C'est l'instinct qui murmure de marcher dans ses pas.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Le quatrième mur, p 120

[ première impression ] [ rassurante ]

 

Commentaires: 0