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indices

Ils étaient passés maitres dans l'art de suivre une piste. leurs vies avaient plusieurs fois dépendu de leur capacité à déchiffrer la signification d'une pierre retournée, d'une brindille cassée, d'une feuille froissée.

Auteur: Dorothy Marie Johnson

Info: La Colline des potences

[ nature ] [ pisteurs ]

 

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tradition

L'accueil du fusil, l'ancien signe de paix, ne rimait à rien en ces temps modernes. Quand Bije était jeune et que le fusil était un Hawken à pierre, le coup de feu de bienvenue le vidait et devenait une preuve de bonne volonté. Aujourd'hui, il avait un Henry, avec cinq cartouches qui restaient dans le magasin. Le salut n'était qu'un mensonge. Bije avait connu pas mal de mensonges au cours de sa vie.

Auteur: Dorothy Marie Johnson

Info: Contrée indienne

[ arme à feu ]

 

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colonisés

Le mot "brave" ne lui avait jamais plus; ça lui laissait un sale goût dans la bouche. Pour commencer, un brave c'était un Peau-Rouge, et on savait jamais très bien à quoi s'en tenir avec les Peaux-Rouges. Ils se mettaient en rogne et on ne pouvait pas savoir ce qu'ils mijotaient, sauf que ce serait désagréable. Pour des Blancs, "brave" était un mot qui ne collait pas très bien. On faisait se qu'on devait faire, c'était comme ça qui voyait les choses.

Auteur: Dorothy Marie Johnson

Info: Contrée indienne

[ colonisateurs ] [ Etats-Unis ]

 

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adieux

Il se redressa et cala son dos avant d'écrire sur une page blanche :

Novembre 1868. Je m'appelle Edward Morgan, j'ai vingt ans. Je voyageais avec un groupe de Crows amicaux quand nous avons été attaqués par des Cheyennes. J'ai été séparé des autres et, en traversant un ruisseau, mon cheval est tombé sur moi, brisant sa jambe et la mienne. J'ai fait de mon mieux. Veuillez prévenir...

Il raya les deux derniers mots. Ils étaient trop brutaux. Il s'était apprêté à écrire : Veuillez prévenir Mlle Victoria Willis qu'Edward Morgan ne pourra pas rentrer pour l'épouser parce qu'il est mort de faim et de froid sous les racines d'un arbre quelque part dans le Territoire du Montana. Non, il pouvait procéder avec plus de douceur.

Auteur: Dorothy Marie Johnson

Info: La Colline des potences

[ au revoir ] [ dernières paroles ]

 

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