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intellectualisation

La biologie nous donne un cerveau. La vie le transforme en esprit.

Auteur: Eugenides Jeffrey

Info: Middlesex

[ transmutation ] [ émergence ]

 

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suicide

Basiquement nous avons là affaire à une rêveuse. Quelqu'un qui n'est pas en contact avec la réalité. Lorsqu'elle a sauté, elle a probablement pensé qu'elle allait voler.

Auteur: Eugenides Jeffrey

Info: The Virgin Suicides

[ autodestruction ] [ envol ]

 

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personnage

Elle gardait le visage baissé, se déplaçant dans son oubli du monde, les tournesols de ses yeux fixés sur le drame de sa vie que nous ne comprendrions jamais.

Auteur: Eugenides Jeffrey

Info: Virgin suicides

[ déprime ] [ solitude ] [ repli ]

 

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contemplation

La nuit, les cris des chats se bagarrant ou faisant l'amour, leurs miaulements dans l'obscurité, nous disaient que le monde est pure émotion, balotté d'un côté vers l'autre par le truchement de ses créatures, l'agonie des siamois borgnes n'étant pas différente de celle des filles de Lisbonne, même les arbres scintillaient de sentiments.

Auteur: Eugenides Jeffrey

Info: The Virgin Suicides

[ spéculation ] [ nocturne ] [ émerveillement ]

 

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femmes-par-homme

Nous savions que les filles étaient nos jumelles, que nous existions tous dans l'espace comme des animaux qui avaient la même peau, et qu'elles savaient tout de nous alors que nous étions incapables de percer leur mystère. Nous savions, enfin, que les filles étaient en réalité des femmes déguisées, qu'elles comprenaient l'amour et même la mort, et que notre boulot se bornait à créer le bruit qui semblait tant les fasciner.

Auteur: Eugenides Jeffrey

Info: The Virgin Suicides

[ énigmatiques ] [ supérieures ]

 

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lectures

Lire un roman après avoir lu de la théorie sémiotique était comme courir les mains vides après avoir couru avec des haltères. En sortant de Sémiotique 211, Madeleine se précipitait à la Rockefeller Library, au niveau B, où les rayons exhalaient une vivifiante odeur de moisi, et elle prenait un livre - n'importe lequel, Chez les heureux du monde, Daniel Deronda - pour recouvrer sa santé mentale. Quel plaisir quand une phrase découlait logiquement de la précédente! Quel délicieux sentiment de culpabilité de se plonger dans un récit narratif!

Auteur: Eugenides Jeffrey

Info: Le roman du mariage

[ niveaux ] [ faciles ] [ difficiles ]

 

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sujets littéraires

Selon Saunders, le roman avait connu son apogée avec le roman matrimonial et ne s'était jamais remis de sa disparition. A l'époque où la réussite sociale reposait sur le mariage, et où le mariage reposait sur l'argent, les romanciers tenaient un vrai sujet d'écriture.

Les grandes épopées étaient consacrées à la guerre, le roman au mariage.

L'égalité des sexes, une bonne chose pour les femmes, s'était révélée désastreuse pour le roman. Et le divorce lui avait donné le coup de grâce.

De l'avis de Saunders, le mariage ne signifiait plus grand-chose, et il en allait de même pour le roman.

Qui utilisait encore le mariage comme ressort dramatique ? Personne.

On n'en trouvait plus trace que dans les fictions historiques.

Auteur: Eugenides Jeffrey

Info: Le roman du mariage

[ us et coutumes ]

 

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insuffisant vocabulaire

Les émotions, d'après mon expérience, ne sont pas recouvertes par de simples mots. Je ne crois pas en la "tristesse", la "joie" ou le "regret". Peut-être la meilleure preuve de la nature patriarcale du langage est le fait qu'il simplifie les sentiments. J'aimerais avoir à ma disposition des émotions hybrides compliquées, des constructions germaniques, comme par exemple "Le bonheur qui accompagne le désastre". Ou : "La déception de coucher avec son fantasme". J'aimerais montrer comment " La conscience de la mort suscitée par des parents vieillissants" est liée à "La haine des miroirs qui commence à l'âge mûr". J'aimerais avoir un mot pour la "tristesse inspirée par les restaurants qui déclinent" ainsi que pour "l'excitation d'avoir une chambre avec un minibar". Je n'ai jamais eu les bons termes pour décrire ma vie, et maintenant que j'ai débuté mon histoire, j'en ai plus que jamais besoin.

Auteur: Eugenides Jeffrey

Info: Middlesex

[ tiercités limitées ] [ émoi ] [ néologismes ]

 
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séparation

A l'époque les passagers partant pour l'Amérique avaient coutume de monter sur le pont avec une pelote de coton. Ceux qui restaient à quai gardaient en main l'extrémité du fil. Tandis que le Giulia s'éloignait au son de sa corne de brume, une centaine de fils de coton se tendaient au-dessus de l'eau. Les gens criaient leurs adieux, agitaient frénétiquement les bras, tenaient à bout de bras des bébés pour qu'ils voient une dernière fois ceux dont ils ne garderaient pas le souvenir. Les hélices bouillonnaient ; les mouchoirs voletaient et, sur le pont, les pelotes de coton se mirent à se dévider. Rouge, jaune, bleu, vert, elles se déroulaient toutes les dix secondes, puis de plus en plus vite à mesure que le bateau prenait de la vitesse. Les passagers tenaient leur fil aussi longtemps que possible, conservant le contact avec les visages qui se faisaient de moins en moins discernables. Mais finalement, une par une, les pelotes arrivèrent à leur fin. Les fils de coton s'envolèrent, s'élevant dans la brise.

Auteur: Eugenides Jeffrey

Info: Middlesex

[ émigration ] [ adieux ]

 

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