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traumatisme

Le génocide est une marée noire, ceux qui ne s'y sont pas noyés sont mazoutés à vie.

Auteur: Faye Gaël

Info: Petit pays

[ ethnocide ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

argument

La souffrance est un joker dans le jeu de la discussion, elle couche tous les autres arguments sur son passage.

Auteur: Faye Gaël

Info: Petit pays

[ définitif ] [ douleur ]

 

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frustration

Nous étions tristes d'être privés de ces choses dont nous nous étions passés jusque là. Et ce sentiment nous changeait de l'intérieur. Nous détestions en silence ceux qui les possédaient.

Auteur: Faye Gaël

Info: Petit pays

[ jalousie matérialiste ] [ avoir ]

 

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nostalgie

Je pensais être exilé de mon pays. En revenant sur les traces de mon passé, j'ai compris que je l'étais de mon enfance. Ce qui me paraît bien plus cruel encore.

Auteur: Faye Gaël

Info: Petit pays

[ vieillir ] [ émigration ]

 

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lecture

Bien sûr, un livre peut te changer ! Et même changer ta vie. Comme un coup de foudre. Et on ne peut pas savoir quand la rencontre aura lieu. Il faut se méfier des livres, ce sont des génies endormis.

Auteur: Faye Gaël

Info:

[ choc ] [ lire ] [ bouquin ]

 

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désespoir

On ne doit pas douter de la beauté des choses, même sous un ciel tortionnaire. Si tu n'es pas étonné par le chant du coq ou par la lumière au-dessus des crêtes, si tu ne crois pas en la bonté de ton âme, alors tu ne te bats plus, et c'est comme si tu étais déjà mort.

Auteur: Faye Gaël

Info: Petit pays

[ interdit ]

 

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émotion

Le jour des obsèques de tonton Alphonse, Pacifique a pris sa guitare et lui a chanté sa chanson préférée. L'histoire d'un ancien combattant qui dénonce l'absurdité de la guerre. Une chanson à l'image d'Alphonse, drôle en surface et triste dans le fond. Mais Pacifique n'a pas pu aller au bout de la chanson, ses cordes vocales ont lâché.

Auteur: Faye Gaël

Info: Petit pays

[ deuil ]

 

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couchant

Rien n'est plus doux que ce moment où le soleil décline derrière la crête des montagnes. Le crépuscule apporte la fraîcheur du soir et des lumières chaudes qui évoluent à chaque minute. À cette heure-ci, le rythme change. Les gens rentrent tranquillement du travail, les gardiens de nuit prennent leur service, les voisins s'installent devant leur portail. C'est le silence avant l'arrivée des crapauds et des criquets.

Auteur: Faye Gaël

Info: Petit pays

[ sérénité ]

 

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consumérisme

Les élèves qui avaient passé leurs vacances en Europe ou en Amérique en étaient revenus avec des habits et des chaussures à la mode... Désormais, il n'était plus question de billes et de calots, mais de fringues et de marques. Sauf que, pour en avoir, il fallait de l'argent. Beaucoup d'argent. Même en vendant toutes les mangues du quartier, nous n’aurions pas pu nous payer les chaussures avec la petite virgule dessus... À Buja, il n'y avait rien, à part la vitrine dégarnie de la boutique Bata dans le centre-ville, ou les étals du marché Jabé qui proposaient quelques Reebok Pump trouées et des marques célèbres avec des fautes d'orthographe.

Auteur: Faye Gaël

Info: Petit pays

[ jeunesse ] [ nord-sud ] [ décalage ]

 

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folie

...nous avons acheté des asticots et de la farine pour appâter les poissons. Le vendeur était un Omanais du quartier asiatique qui traînait toujours sur la plage. Les gens l'appelaient Ninja parce qu'il passait son temps à faire des mouvements de karaté dans le vide et à crier comme s'il se battait contre des milliers d'ennemis invisibles. Les adultes disaient qu'il était fou, avec ses katas. Nous, les enfants, on aimait bien, on trouvait ça plus normal que bien des choses que font les adultes, comme organiser des défilés militaires, vaporiser du déodorant sous les bras, porter des cravates quand il fait chaud, boire des bières toute la nuit assis dans le noir ou écouter ces interminables chansons de rumba zaïroise.

Auteur: Faye Gaël

Info: Petit pays

[ relatif ] [ maturité-jeunesse ] [ personnage ]

 

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