Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 60
Temps de recherche: 0.0436s

existence

C'est seulement lorsque vous boirez à la rivière du silence que vous chanterez vraiment. Et quand vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez enfin à monter. Et lorsque la terre réclamera vos membres, alors vous danserez vraiment.

Auteur: Gibran Khalil

Info: Le prophète

[ initiatique ] [ triade ] [ pesanteur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

harmonie

Vous travaillez pour pouvoir aller au rythme de la terre et de l'âme de la terre. Car être oisif c'est devenir étranger aux saisons, et s'écarter de la procession de la vie, qui avance majestueusement et en fière soumission vers l'infini.

Auteur: Gibran Khalil

Info: le prophète

[ labeur ]

 

Commentaires: 0

écriture

Si tu éprouves le désir d'écrire, et nul autre que l'Esprit n'en détient le secret, tu dois maîtriser connaissance, art et magie : la connaissance des mots et leur mélodie, l'art d'être sans fard, et la magie d'aimer ceux qui te liront.

Auteur: Gibran Khalil

Info: Le sable et l'écume, Albin-Michel, p. 62

 

Commentaires: 0

tao

Certains d'entre vous disent que la joie est plus grande que la tristesse; et d'autres disent que c'est plutôt la tristesse qui est plus grande.
Mais je vous dis qu'elles sont inséparables.
Elles marchent ensemble, et quand l'une est assise seule avec vous à votre table, n'oubliez pas que l'autre sommeille dans votre lit.

Auteur: Gibran Khalil

Info: Quand le bonheur vous fait signe

[ cyclothymie ]

 

Commentaires: 0

labeur

Le travail est l'amour rendu visible. Et si vous ne pouvez travailler avec amour mais seulement avec dégoût, il vaut mieux quitter votre travail et vous asseoir à la porte du temple et accepter l'aumône de ceux qui travaillent avec joie. Car si vous cuisez le pain avec indifférence, vous cuisez un pain plus amer qui ne satisfait qu'à moitié la faim de l'homme.

Auteur: Gibran Khalil

Info: Le Prophète

[ plaisir ]

 

Commentaires: 0

labeur

Quand tu travailles, tu es la flûte où le chuchotement des heures se transforme en musique. Qui voudrait être un roseau, morne et muet, quand le reste chante à l'unisson ? Toujours, on vous dit que le travail est une malédiction et le labeur une infortune. Or je vous dis qu'en travaillant vous accomplissez, du rêve le plus sublime, une parcelle qui vous fut assignée quand il naquit, Et vous tenir occupé, c'est en fait aimer la vie, L'aimer par le travail, c'est encore partager son secret profond.

Auteur: Gibran Khalil

Info:

[ occupation choisie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

inversion

Plus la tristesse creusera profond dans votre être, plus vous pourrez contenir de joie. La coupe qui a été cuite dans le four du potier? Et le luth qui apaise votre esprit n'est-il pas fait justement d'un bois évidé avec des couteaux? Lorsque vous êtes joyeux, regardez au plus profond de votre coeur et vous découvrirez que c'est seulement ce qui vous a donné de la tristesse qui vous donne de la joie. Lorsque vous serez envahi de tristesse, regardez de nouveau dans votre coeur, et vous verrez qu'en vérité vous pleurez pour ce qui avait fait vos délices.

Auteur: Gibran Khalil

Info: Le Prophète

[ positiver ]

 

Commentaires: 0

appréhension

On dit qu'avant d'entrer dans la mer,
une rivière tremble de peur.
Elle regarde en arrière le chemin
qu'elle a parcouru, depuis les sommets,
les montagnes, la longue route sinueuse
qui traverse des forêts et des villages,
et voit devant elle un océan si vaste
qu’y pénétrer ne paraît rien d'autre
que devoir disparaître à jamais.
Mais il n'y a pas d'autre moyen.
La rivière ne peut pas revenir en arrière.
Personne ne peut revenir en arrière.
Revenir en arrière est impossible dans l'existence.
La rivière a besoin de prendre le risque
et d'entrer dans l'océan.
Ce n'est qu'en entrant dans l'océan
que la peur disparaîtra,
parce que c'est alors seulement
que la rivière saura qu'il ne s'agit pas
de disparaître dans l'océan,
mais de devenir océan.

Auteur: Gibran Khalil

Info: La peur

[ éternel retour ] [ cycles ] [ mort ] [ poème ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

conte

Un roi puissant et sage gouvernait son royaume. Tous le craignaient pour sa puissance et l'aimaient pour sa sagesse. Or, il y avait au cœur de cette ville un puits dont l'eau fraîche et cristalline alimentait toute la cité.
Une nuit, alors que tout le monde dormait, une sorcière pénétra dans la ville et empoisonna le puits. Elle y versa sept gouttes d'un liquide étrange en disant : "Tous ceux qui boiront de cette eau deviendront fous."
Le lendemain, tous les habitants de la ville, excepté le roi et son chambellan, burent de l'eau du puits... et comme la sorcière l'avait prédit, ils perdirent la raison. La ville devint le théâtre des agissements les plus étranges, et le roi ne parvenait pas à calmer la population. D'autant que désormais toute la ville murmurait : "Notre roi n'agit pas comme nous. Il est devenu fou. Nous refusons d'être gouverné par un dément. Il nous faut le détrôner."
Aussi, ce soir-là, le roi fit remplir un gobelet doré de l'eau du puits. Il en but une grande gorgée, puis le passa à son chambellan qui fit de même.
Et le peuple de la ville se réjouit et organisa de grandes fêtes : le roi et son chambellan avaient, disait-on, recouvré la raison.

Auteur: Gibran Khalil

Info:

[ normalité grégaire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

songe

Lorsque la nuit fut noire,
Que le sommeil eût raison de ce qui est,
Je quittai mon lit
Et me dirigeai vers la mer,
Car elle ne dort jamais,
Elle console les esprits qui veillent.

J'atteignis la plage tandis que la brume descendait de la montagne et voilait la plaine.
Au bout d'un moment, je remarquai trois fantômes assis sur un rocher.
Attiré par une force mystérieuse, je me dirigeai vers eux.
A quelques pas, je m'arrêtai, l'âme et l'esprit en émoi.

Un fantôme se leva, et, d'une voix profonde, déclara :
La vie sans amour est un arbre sans fleur,
L'amour sans beauté est une fleur sans parfum,
La Vie, l'Amour et la Beauté sont une trinité divine, formant une unité indivisible et constante.

Il se rassit, et le deuxième fantôme prit la parole d'une voix limpide :
La vie sans révolte est comme les saisons sans printemps,
La révolte sans justice est comme le printemps sans fleur,
La Vie, la Révolte et la Justice sont une trinité divine, une unité indivisible et constante.

Il reprit sa place, puis le troisième fantôme déclama d'une voix tonnante :
La vie sans liberté est un corps sans âme,
La liberté sans esprit est une âme embrouillée,
La Vie, la Liberté et l'Esprit sont une trinité divine, formant une unité indivisible et constante.

Le silence se fit, suivi d'un bruissement d'ailes,
Et puis plus rien.
Même sur le rocher, il n'y avait plus personne.

Auteur: Gibran Khalil

Info: "Orages"

[ rêve ] [ mystique ] [ vision ] [ triade ] [ poème ] [ ternaire ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Neshouma