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mémorisation

... je me rappelle le jour où cet homme qui n'était jamais à court de vers me dit que "connaître un livre par cœur est comme porter une maison à l'intérieur de sa poitrine".

Auteur: Hisham Matar

Info: La terre qui les sépare

[ lecture ]

 

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papa

Seul le temps peut finir par combler ce vide. Le corps de mon père est parti, mais sa place est là, occupée par quelque chose que l'on ne peut se contenter d'appeler le souvenir.

Auteur: Hisham Matar

Info: La terre qui les sépare, p. 197

[ mémoire ] [ deuil ]

 

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lire

Les moments les plus magiques de la lecture sont, non quand je lis quelque chose qui m'est inconnue, mais quand je lis une chose qui m'est propre, qui décrit parfaitement ce que j'ai connu ou senti. Alors ça me rappelle que je ne suis pas plus différent de qui que ce soit.

Auteur: Hisham Matar

Info:

[ miroir ] [ grégaire ] [ réflexivité ] [ réconfort ]

 

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racines

Les exilés ont si souvent tendance à construire une vision romantique du paysage de leur patrie. Je me suis prémuni contre cela. Rien ne m'irrite davantage qu'un Libyen s'emportant avec des accents lyriques sur "notre mer", "notre terre", "la brise du pays". En mon for intérieur, cependant, je continue de trouver que la lumière de chez nous est incomparable.

Auteur: Hisham Matar

Info: La terre qui les sépare, p. 58

[ maghreb ] [ idéalisation ]

 

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déracinement

Y retourner, après toutes ces années, était une mauvaise idée, pensai-je soudain. Ma famille en était partie en 1979, trente-trois ans plus tôt. Telle était la mesure du gouffre qui me séparait aujourd'hui du garçon huit ans que j'étais alors. (...) Ce genre de voyage était évidemment risqué. Il pourrait me priver d'une aptitude que j'avais acquise au prix d'un long travail: vivre loin des gens et des lieux que j'aime. Joseph Borodsky avait raison. Nabokov et Conrad aussi. Ces artistes n'étaient jamais retournés chez eux. Chacun d'eux, à sa manière, avait tenté de se guérir de son pays. Ce qu'on laisse derrière soi se dissout. Si l'on y retourne, on se confronte forcément à l'absence ou à la défiguration de ce que l'on a chéri. Mais Dimitri Chostakovitch, Boris Pasternak et Naguib Mahfouz avaient raison, eux aussi: ne quittez jamais votre patrie. Si vous la quittez, ce qui vous lie à la source sera brisé. Vous serez comme le tronc d'un arbre mort, dur et creux.
Que fait-on lorsqu'on ne peut ni partir ni revenir ?

Auteur: Hisham Matar

Info: La terre qui les sépare,p. 14-15

[ question ] [ littérature ]

 

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