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poème

Plus nous ouvrons les yeux, plus la nuit est profonde;
Dieu n'est qu'un mot rêvé pour expliquer le monde,
Un plus obscur abîme où l'esprit s'est lancé.

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info:

[ perdu ]

 

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classiques et poncifs

Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info: Méditations poétiques/OEuvres poétiques complètes/la Pléiade/Gallimard 1963 <Le Lac, p.39>

 

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nourriture

J’ai conservé une répugnance raisonnée pour la chair cuite et il m’a toujours été difficile de ne pas voir dans l’étal du boucher quelque chose de celui du bourreau.

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info:

[ sensibilité ] [ végétarien ]

 

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crépuscule

C'était l'heure chantante où, plus doux que l'aurore,
Le jour en expirant semble sourire encore,
Et laisse le zéphyr dormant sous les rameaux
En descendre avec l'ombre et flotter sur les eaux.

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info: Méditations poétiques

[ poème ]

 

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perdu

Je marche dans la nuit par un chemin mauvais,
Ignorant d'où je viens, incertain où je vais,
Et je rappelle en vain ma jeunesse écoulée,
Comme l'eau du torrent dans sa source troublée.

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info:

[ poème ]

 

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indicible

- Raphaël, lui disais-je quelquefois, pourquoi n'écris-tu pas ?
- Bah ! me disait-il, est-ce que le vent écrit ce qu'il chante dans ces feuilles sonores sur nos têtes ? Est-ce que la mer écrit les gémissements de ses grèves ?

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info: Raphael graziella

[ limitation ] [ écriture ]

 

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existence

Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix. On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info:

[ rapide ] [ nostalgie ]

 

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Ajouté à la BD par GAIOTTINO

visionnaire

Les États-Unis ont la résolution d’entrer en domination dans les affaires de la vieille Europe qu’ils déclarent caduque avec la forfanterie de leur prétendue jeunesse. Ils affectent avec l’Europe, en y apportant leur dollar, la supériorité du mépris. Si l’on n’y veille, ils seront en mesure de prendre l’Europe par la famine et le vieux continent livré au pays de tous les monopoles en subirait à jamais la loi.

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info: en 1858

[ Usa ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclarations d'amour

J'ai voulu en vain me la cacher à moi-même, j'ai voulu en vain te le cacher toujours, à toi. Je peux mourir mais je ne peux pas aimer un autre que toi. Ils ont voulu me donner un fiancé, c'est toi qui est le fiancé de mon âme. Je ne me donnerai pas à un autre sur la terre, car je me suis donnée en secret à toi ! Toi sur la terre, ou Dieu dans le ciel ! C'est le voeux que j'ai fais le premier jouir ou j'ai compris que mon coeur était malade de toi. Je sais bien que je ne suis qu'une pauvre fille indigne de toucher seulement tes pieds par sa pensée. Aussi je ne t'ai pas demandé de m'aimer. Je ne te demanderai jamais si tu m'aimes. Mais moi, je t'aime, je t'aime, je t'aime.

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info: Graziella

[ humilité ]

 

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déclaration d'amour

Nous nous étions connus tout petits à l'école.
Comme son père était de mon père voisin,
Nous partions tous les deux sac au dos le matin
Nos têtes s'encadraient d'une même auréole.

Dans la rose candeur du sourire enfantin,
Nous étions bons amis. Quand les flots du Pactole
Roulaient chez l'un de nous, par hasard, une obole,
Nous divisions toujours en deux parts le festin.

Souvent, aux lendemains de mes fainéantises,
Me laissant consulter en route son devoir,
Elle sut m'épargner l'horreur du cachot noir.

Moi, je grimpais pour elle à l'arbre des cerises,
Pour elle je pillais la vigne et le pommier,
Et je la défendais comme un bon chevalier.

II
Plus tard, à l'âge d'or où dans notre poitrine
Vibre l'enchantement des frissons amoureux,
A l'âge où l'on s'égare au fond des rêves bleus,
Sans songer à demain et ce qu'il nous destine,

Sous les érables du grand parc, à la sourdine,
Nous nous cachions, loin des oreilles et des yeux,
Et, son front virginal penché sur mes cheveux,
Ensemble nous lisions le divin.

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info: Premier amour I

[ poème ]

 

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