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mythe théogonique

L’Amour est le fruit de la nature sensible, laquelle n’a droit qu’aux miettes du festin de l’intelligibilité absolue, et de la nature intelligente, qui y a été conviée, mais qui n’a pas su en jouir sobrement et dont l’ivresse a été suivie de l’oubli dans le sommeil. Aussi le véritable amour, synthèse de ces deux contraires, sera-t-il comme un réveil, grâce auquel l’âme se sentira libérée de son union ténébreuse avec le corps sensible, pour se lever vers la lumière des Idées.

Auteur: Robin Léon

Info: Dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, Notice page XCV

[ défini ] [ naissance ] [ imagé ]

 
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agalma

En un très grand nombre d’endroits, Platon a insisté sur ce qu’a d’étrange et de déroutant la personnalité de son maître : c’est la fameuse atopia, le caractère qui fait qu’on ne sait où loger un pareil être dans les catégories humaines de l’expérience commune ; voilà pourquoi Alcibiade ne peut le comparer qu’à des êtres fabuleux, tels que sont les Silènes ou les Satyres. […] si Socrate est comparable à ces boîtes, dont l’extérieur grotesque ne laisserait pas deviner le précieux contenu, c’est qu’il y a en lui un secret.

Auteur: Robin Léon

Info: A propos de Socrate dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, Notice pages CII-CIII

[ trésor imaginaire ] [ fascination ]

 

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daïmon

Or, précisément, la fonction des démons est une fonction de synthèse : elle est en effet d’unir l’un à l’autre deux domaines séparés ; s’ils n’étaient pas là pour combler le vide entre ces deux domaines, le Tout n’aurait pas d’unité. C’est ainsi que, d’après le Timée, le Tout ne serait pas le Tout sans la fabrication, par les Sous-Démiurges, de vivants mortels, dans lesquels une semence d’âme immortelle et divine provient du Démiurge supérieur ; et cette sorte d’âme est elle-même un démon. En raison de leur rôle de médiateurs, les démons sont les interprètes et les messagers des dieux à l’égard des hommes, et des hommes à l’égard des dieux.

Auteur: Robin Léon

Info: Dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, Notice page LXXVIII

[ point de vue philosophique ] [ divinités intermédiaires ]

 

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repère chronologique

On dit généralement que le Banquet ne peut être antérieur à 385. Aristophane y explique en effet que Zeus nous a dissociés d’avec nous-mêmes, comme les Arcadiens l’ont été par les Lacédémoniens. Or, le terme dont se sert ici Platon a une signification précise : il s’applique au châtiment qui était parfois infligé par un état suzerain à une cité vassale : pour la punir d’une infidélité ou d’une révolte, on en dispersait les habitants par groupes isolés ; on en brisait l’unité sociale. C’était un diœcisme. Or, d’après Xénophon, dans ses Helléniques, un tel traitement aurait été infligé par les Spartiates à une cité arcadienne, Mantinée, pour la punir de ses trahisons pendant la guerre du Péloponnèse : elle dut abattre ses murs, raser ses maisons, et ses habitants furent répartis en quatre villages (ou plutôt cinq). Le fait se place en 385, trente et un an après celui qui est l’occasion du banquet raconté dans notre dialogue. Cet anachronisme, dit-on, serait inexplicable si le souvenir n’était pas encore tout frais d’un événement qui avait fortement frappé les esprits. Le Banquet aurait donc été écrit peu après 385.

Auteur: Robin Léon

Info: Dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, Notice pages XIII-IX

[ datation ] [ littérature ] [ grecque antique ]

 

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