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dévouement

Resté seul, Lévine se rappelant la conversation de ses amis, se demanda de nouveau, s'il y avait en son âme ce sentiment de regret de la liberté dont ils parlaient. Et cette idée le fit sourire: " La liberté ? Pourquoi la liberté ? Le bonheur pour moi, c'est d'aimer Kitty, de vivre de ses pensées, de ses désirs à elle, sans aucune liberté. Voilà le bonheur ! "

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Anna Karénine

[ amour ]

 

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préférence

Anna constatait, hélas ! qu’elle n’éprouvait envers cette charmante fillette qu’un sentiment fort éloigné du profond amour dont son cœur débordait pour le premier-né. Toutes les forces de tendresse inassouvie s’étaient naguère concentrées sur son fils, l’enfant d’un homme qu’elle n’aimait pourtant pas, et jamais sa fille, née dans les plus tristes conditions, n’avait reçu la centième partie des soins prodigués par elle à Serge.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Dans "Anna Karénine", trad. Henri Mongault, page 583

[ mère ] [ inexplicable ] [ maman-enfants ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

barbarie

... et la guerre commença, c'est à dire un événement contraire à la raison et à la nature humaine. Des millions d'hommes commirent les uns à l'égard des autres plus de forfaits - mensonges, trahisons, vols, émissions de fausse monnaie, pillages, incendies et meurtres - que n'en contiennent depuis des siècles tous les tribunaux du monde, cependant qu'au cours de cette même période, les hommes coupables de ces crimes ne les considéraient pas comme des crimes.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Guerre et Paix

 

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végétarien

Personne ne niera que non seulement tuer ou tourmenter un homme mais tourmenter un chien ou tuer une poule ou un veau est une souffrance que réprouve la nature humaine (je connais des agriculteurs qui ont cessé de manger de la viande uniquement parce qu'ils avaient été dans le cas d'abattre eux-mêmes leur bétail).
Et pourtant toute notre existence humaine est organisée de façon que chaque jouissance personnelle s'achète aux prix de souffrances humaines contraires à la nature de l'homme.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Ma religion

[ conscience ]

 

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dialogue

Il arrive fréquemment, même à des gens de valeur, de s'apercevoir que tel ou tel débat qui s'est élevé entre eux et leur a coûté de grands efforts de logique et une énorme dépense de paroles n'est au fond qu'une question de préférences, chacun d'eux craignant de révéler la sienne par crainte de la voir mettre en doute. Si l'un des adversaires parvient par d'heureux tours de phrases à faire saisir et partager sa prédilection à l'autre, la discussion tombe d'elle-même.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Anna Karénine

[ dispute ] [ conflit ] [ résolution ]

 

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autoportrait

Je suis laid, gauche, malpropre et sans vernis mondain. Je suis irritable, désagréable pour les autres, prétentieux, intolérant et timide comme un enfant. Je suis ignorant. Ce que je sais, je l'ai appris par-ci, par-là, sans suite et encore si peu ! […] Mais il y a une chose que j'aime plus que le bien : c'est la gloire. Je suis si ambitieux que s'il me fallait choisir entre la gloire et la vertu, je crois bien que je choisirais la première.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Journal, 7 juillet 1854

[ autocritique ] [ sincérité ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

illusion

Notre vie tout entière n’est qu’un rêve. Et les rêves que nous y faisons sont le souvenir des impressions, des pensées et des émotions d’une vie antérieure. Nous faisons plusieurs milliers de rêves dans notre vie et de même notre vie n’est qu’une seule vie parmi des milliers d’autres que nous vivons quand pour un instant nous abandonnons la seule vie véritable, celle que nous retrouverons à notre mort. Notre vie n’est qu’un rêve que nous faisons au cours de cette autre existence.

Auteur: Tolstoï Léon

Info:

[ sens de la vie ] [ matrice ] [ existence ] [ songe ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivain-sur-écrivain

Comme je voudrais formuler tout ce que je sens lorsque je pense à Dostoïevski... Je n’ai jamais vu cet homme et je n’ai pas eu de relations directes avec lui. Mais lorsque j’appris sa disparition, je compris soudain qu’il m’était le plus proche, le plus cher, le plus nécessaire des êtres humains. C’était comme si l’on m’eût enlevé un appui. D’abord, je me sentis perdu, mais plus tard je sus à quel point il m’était cher, et alors je pleurai et je pleure encore.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Lettre à Strakhov, février 1881

[ mort ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

couple

Dire qu’Ivan llitch se maria parce qu’il s’était pris d’amour pour sa fiancée et avait trouvé en elle des affinités avec sa propre vision de la vie serait aussi abusif que de dire qu’il le fit parce que les gens de son monde approuvaient ce parti. Ivan Ilitch se maria pour ces deux raisons : il se faisait plaisir à lui-même en prenant ce genre de femme et en même temps il faisait ce que les gens les plus haut placés considéraient comme un bon choix.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: La mort d'Ivan Ilitch

[ convenable ] [ psycho-social ] [ convention ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

musique

Maman jouait le deuxième concerto de Field - son professeur. Je sommeillais à demi et, dans mon imagination, glissaient des souvenirs légers, lumineux et transparents. Elle commença à jouer la sonate pathétique de Beethoven, et je me rappelai quelque chose de triste, de pénible, et de sombre. Maman jouait souvent ces deux morceaux, c'est pourquoi je me rappelle très bien les sensations même qu'ils éveillaient en moi. Ces sensations ressemblaient à des souvenirs, mais souvenirs de quoi ? Il semble qu'on se rappelle des choses qui n'ont jamais existé.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Enfance

[ réminiscences ]

 

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Ajouté à la BD par miguel