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écrivain-sur-philosophe

L'une des choses qui font que Wittgenstein est pour moi un véritable artiste c'est qu'il a compris qu'aucune conclusion ne pouvait être plus horrible que le solipsisme.

Auteur: Wallace David Foster

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[ éloge ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

télévision

Je pense que la TV promeut l'idée que le bon art est simplement l'art qui fait que les gens aiment et dépendent du véhicule qui les mène à l'art.

Auteur: Wallace David Foster

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[ abrutissement ] [ absorbé ] [ média ]

 

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recul

La grande chose quand à l'ironie est qu'elle sépare les choses, se mets au dessus d'entre elles, ainsi pouvons nous en voir les défauts, les hypocrisies et les plagiats.

Auteur: Wallace David Foster

Info:

[ distanciation ] [ voir ] [ lucidité ]

 

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émotion

Ce qu'on prend pour une cynique transcendance des sentiments est en fait une sorte de peur d'être vraiment humain, puisque l'être vraiment  [...] c'est être inévitablement sentimental, naïf, maladroit et trop souvent pathétique.

Auteur: Wallace David Foster

Info: Infinite Jest

[ self-contrôle ] [ maitrise ] [ émoi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

audimat

Ce à quoi la TV est extrêmement bonne - et réalisez bien que c'est "tout ce qu'elle fait" - c'est de discerner ce qu'un grand nombre de gens pensent qu'ils veulent - et le leur fournir.

Auteur: Wallace David Foster

Info:

[ télévision ] [ marketing ]

 

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zone de confort

Je crois que le monde se divise clairement entre ceux qu'une instauration contrôlée de la peur stimule, et les autres. Je ne trouve pas ce genre d'oppression excitant, mais plutôt terrifirant. L'un de mes objectifs fondamentaux est de soumettre mon système nerveux aux plus faibles stimuli de ce genre. Paradoxe cruel, bien sûr, ce genre de positionnement va généralement de pair avec un système nerveux délicat, donc extrêmement facile à terrifier.

Auteur: Wallace David Foster

Info: A Supposedly Fun Thing I'll Never Do Again: Essays and Arguments

[ hypersensible ] [ faible ressort ] [ douillette homéostase ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

refuges

La fiction est l'une des rares expériences où la solitude peut être à la fois affrontée et soulagée. Les drogues, les films où des trucs explosent, les fêtes bruyantes - tout cela chasse la solitude en me faisant oublier que je m'appelle Dave et que je vis dans une boîte dont on peut énumérer les os mais qu'aucune autre personne ne peut pénétrer ou connaître. La fiction, la poésie, la musique, le sexe sérieux et profond, et, de certains points de vues, la religion -- voilà les endroits (pour moi) où la solitude est acceptée, dévisagée, transfigurée, traitée.

Auteur: Wallace David Foster

Info:

[ sujets d'intérêt ] [ thèmes intéressants ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

velléités

Il pensa très généralement aux désirs et aux idées que l’on contemple sans les mettre en pratique, il pensa aux pulsions qui, privées d’expression, sèchent et se dissipent sèches, songea que d’une certaine manière cela avait un rapport avec lui, avec les circonstances et avec ce qui, si cette éreintante ultime orgie à laquelle il se préparait ne résolvait pas le problème, devait être sûrement appelé son problème, mais il n’eut pas le temps de concevoir en quoi l’image de pulsions desséchées se dissipant par dessiccation se rapportait à lui ou à l’insecte, qui était rerentré dans le trou du support anguleux, parce que, à ce moment précis, son téléphone et le buzzer de l’interphone retentirent simultanément, si sonores, si cruels, si abrupts qu’ils percèrent un petit trou dans le grand ballon de silence coloré à l’intérieur duquel il attendait assis, et il alla d’abord vers la console téléphonique, puis vers le bouton de l’interphone, puis tenta plus ou moins d’aller vers les deux à la fois, si bien qu’il demeura planté, jambes écartées bras en croix comme si quelque chose avait été jeté, écrabouillé et enseveli entre les deux sonorités, la tête vide de toute pensée.

Auteur: Wallace David Foster

Info: L'infinie comédie

[ rêverie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

grégarisme

Nous avons tous nos petites illusions solipsistes, effroyables intuitions d'une totale singularité : que nous sommes les seuls de la maison à remplir le bac à glaçons, à vider la machine à laver de sa vaisselle propre, à faire pipi sous la douche de temps en temps, à avoir tel battement de paupière lors d'un premier rendez-vous ; les seuls à prendre la désinvolture très au sérieux ; les seuls à transformer la supplication en courtoisie ;  les seuls à percevoir le pathos pleurnichard dans le bâillement d'un chien, ou un soupir intemporel à l'ouverture d'un bocal hermétique, le rire barbouillé de l'oeuf en train de frire, la complainte en ré mineur du bruit de l'aspirateur ;  seuls à ressentir la panique au coucher du soleil - comme on vit le départ de sa mère le premier jour de l'école maternelle. Qu'on est seuls à aimer ce moi si seul. Que nous avons besoin de ce nous unique. Le solipsisme qui nous lie, J.D. le sait. Qu'on se sentira seul dans une foule ; à l'arrêt pour ne pas s'attarder sur ce qui a amené la foule à exister. Que nous sommes, toujours, des visages dans une foule.

Auteur: Wallace David Foster

Info: Girl with Curious Hair

[ singulières généralités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

autodestruction

La personne dite "psychotiquement déprimée" qui tente de se suicider ne le fait pas par désespoir ou par conviction abstraite qu'avoirs et dettes de la vie ne correspondent pas. Et certainement pas parce que la mort semble soudainement séduisante. La personne dont l'invisible agonie atteint un certain niveau insupportable se suicidera de la même manière qu'une personne piégée finit par sauter de la fenêtre d'un gratte-ciel en feu. Ne vous méprenez pas sur les personnes qui se jettent par la fenêtre d'un immeuble en feu. Leur terreur de tomber d'une grande hauteur est pareillement grande à celle que vous ou moi ressentons en nous tenant spéculativement à la même fenêtre pour regarder la vue ;  la peur de tomber reste une constante. La variable ici est l'autre terreur, les flammes du brasier : lorsqu'elles s'approchent suffisamment, tomber vers la mort devient la moins terrible des deux terreurs. Ce n'est pas le désir de tomber, c'est la terreur des flammes. Et pourtant, personne au sol, sur le trottoir, ceux qui regardent vers le haut et crient "Non !" et "Tenez bon !", ne peut comprendre le saut. Pas vraiment. Il faudrait pourvoir être personnellement piégé et sentir les flammes pour comprendre vraiment la terreur qui va bien au-delà de la chute.

Auteur: Wallace David Foster

Info:

[ causes-effets ]

 

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Ajouté à la BD par miguel