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comédie

- Salut, dit-elle dans le vide. Oui, j’arrive tout de suite. Elle fit un sourire d’excuse qui voulait dire: "Vous avez vu, je suis super occupée; là, il faut vraiment que j’y aille." Puis, elle le salua de la main, tourna les talons et commença à s’éloigner tout en poursuivant sa conversation téléphonique imaginaire pour s’épargner des adieux maladroits. C’est alors que son téléphone sonna. Aïe! Elle se tourna à demi, risquant un regard en direction du bel inconnu à la moto; sourcils arqués, il l’examinait d’un air amusé. - Je crois que vous avez un appel. Un vrai, cette fois.

Auteur: Shalvis Jill

Info: Lucky Harbor, tome 1 : Irrésistible

[ honte ] [ rateau ] [ femmes-hommes ]

 

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éternité

Je m’en irai, je me dissoudrai dans l’amour des étoiles et des mondes et je retrouverai mes mortes parentés avant de revivre avec elles dans le pays impérissable.
Je m’en reviendrai avec ma musette pleine de larmes, de livres et de rêves à mon tour, je dévorerai l’Inconnu dans une ineffable et éternelle étreinte. Je m’en viendrai avec la souvenance des paysages et des peuples. Chanteront les mers, danseront les galaxies, tressailliront les fleuves.
Donner, se donner, nous sommes tous dans la main du grand Amant et les premiers balbutiements de notre adoration sont les premiers moments de notre dignité.
A Dieu je m’abandonne. Les oiseaux de juin descendent dans le verger.

Auteur: Grall Xavier

Info: Dans "L'inconnu me dévore"

[ adieux ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

au revoir

...Lorsque Washington eut été nommé président de la nouvelle République, il vint voir sa mère. - Le peuple, lui dit-il, m'a choisi pour premier magistrat des Etats-Unis, et je viens vous faire mes adieux; dès que le temps de mes fonctions sera achevé, vous me reverrez dans la Virginie. - Tu ne m'y trouveras plus ! répondit sa mère, mais, vas, mon cher Georges, accomplis la destinée et que la grâce du ciel ne t'abandonne pas !... A ces mots, elle ouvrit ses bras; le Président demeura longtemps la tête appuyée sur l'épaule de la vieille malade dont les mains affaiblies caressaient sa tête. Il versait d'abondantes larmes et ne pouvait s'arracher à ce suprême embrassement.

Auteur: Souvestre Emile

Info: Histoire de Washington

[ séparation ] [ Usa ]

 

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bibeloter

Il faisait ses adieux aux objets. (...)
Lorsqu'il avait commencé, toutes ces années auparavant , à recueillir les objets perdus, il n'avait pas vraiment de plan. Il voulait simplement les mettre en lieu sûr au cas où, un jour, ils pourraient se voir réunis aux gens qui les avaient perdus. Il ignorait souvent si ce qu'il avait trouvé était rebut ou trésor. Mais quelqu'un, quelque part, le savait. Et c'est alors qu'il s'était remis à écrire, tramant des nouvelles autour de ses trouvailles. Au fil des ans, il avait rempli ses tiroirs et ses étagères de fragments des vies d'autrui et mystérieusement, ils avaient contribué à guérir la sienne-si cruellement fracassée - et à la restaurer.

Auteur: Hogan Ruth

Info: Le gardien des choses perdues, p. 39

[ accumuler ] [ fétichisme ] [ altruisme ]

 

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asiles de vieillards

Ses inspections des modèles changeants d'établissements spécialisés et de foyers pour seniors lui ont fait prendre conscience des retards et des moyens infiniment intelligents, complexes et inhumains que nous créons afin d'éviter et de nier la mort, d'éviter d'accomplir notre destinée et d'arriver à destination. Et, dans de si nombreux cas, le résultat a été que nous y arrivons non pas de bonne humeur, au moment où nous faisons nos derniers adieux et accueillons la vie après la mort, mais inconscients, incontinents, déments, soumis à des traitements au point de sombrer dans l'amnésie, l'aphasie, l'indignité. De vieux imbéciles, qui n'ont pas eu le courage de prendre ce dernier whisky et de mettre le feu à leur literie avec une dernière cigarette.

Auteur: Drabble Margaret

Info: Quand monte le flot sombre

[ déchéance ] [ absurde ] [ insensé ] [ vieillesse ] [ EMS ] [ ehpads ]

 

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adieux

Il se redressa et cala son dos avant d'écrire sur une page blanche :

Novembre 1868. Je m'appelle Edward Morgan, j'ai vingt ans. Je voyageais avec un groupe de Crows amicaux quand nous avons été attaqués par des Cheyennes. J'ai été séparé des autres et, en traversant un ruisseau, mon cheval est tombé sur moi, brisant sa jambe et la mienne. J'ai fait de mon mieux. Veuillez prévenir...

Il raya les deux derniers mots. Ils étaient trop brutaux. Il s'était apprêté à écrire : Veuillez prévenir Mlle Victoria Willis qu'Edward Morgan ne pourra pas rentrer pour l'épouser parce qu'il est mort de faim et de froid sous les racines d'un arbre quelque part dans le Territoire du Montana. Non, il pouvait procéder avec plus de douceur.

Auteur: Dorothy Marie Johnson

Info: La Colline des potences

[ au revoir ] [ dernières paroles ]

 

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expectative

Le service funéraire se termina et le prêtre déclara que les proches pouvaient faire leurs adieux à la défunte. Tout le monde s‘avança aussitôt, et une queue se forma.

Anna Alexandrovna détestait les queues. Elle disait qu’elle avait passé la moitié de sa vie à faire la queue, pour acheter du pain, du lait, des pommes de terre, du savon, des billets, pour recevoir des lettres, et elle avait même mis au point une façon de se protéger : elle se récitait des vers. Elle disait en riant qu’avec ces files d’attente incontournables, le système soviétique lui avait permis d’entraîner sa mémoire. Elle n’avait sans doute jamais pensé que lors de son dernier jour sur cette terre, on ferait une telle queue pour la voir.

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Le chapiteau vert, p 414

[ passe-temps ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

séduction

Kamila sent le mollet du metteur en scène qui presse sa jambe gauche sous la table. Elle s'en rend bien compte, pourtant elle ne retire pas la jambe. C'est un contact qui établit entre eux une communication sensuelle, mais qui aurait pu aussi se produire tout à fait par hasard, et dont elle aurait pu fort bien ne pas s'apercevoir tant il était insignifiant. C'est donc un contact situé exactement à la frontière de l'innocence et de l'impudique. Kamila ne veut pas franchir cette frontière, mais elle est heureuse de pouvoir s'y maintenir (sur ce mince territoire d'une soudaine liberté) et elle se réjouira davantage encore si cette ligne magique se déplace d'elle-même vers d'autres allusions verbales, d'autres attouchements et d'autres jeux. Protégée par l'innocence ambiguë de cette frontière mouvante, elle désire se laisser emporter loin, loin et encore plus loin.

Auteur: Kundera Milan

Info: La Valse aux adieux

[ femmes-hommes ] [ contact ]

 

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départ

Je crois que tout est prêt.

J’ai passé à la chaux

les murs de l’antichambre.

J’ai débranché le téléphone.

J’ai vidé la corbeille :

lettres d’amour, romans abandonnés,

factures…

J’ai appelé quelques voisins :

"Emportez, je vous prie,

le tourne-disque, les rasoirs,

les abat-jour."

J’ai jeté du balcon,

aux bambins qui passaient,

mes poèmes récents.

L’un d’eux m’a dit :

"Les mandarines, c’est meilleur."

Puis, j’ai fait mes adieux à la baignoire,

obèse, obscène.

La porte,

je ne l’ai pas fermée :

les chats aimeront la moquette.

Quant à la clef, je l’ai remise

au vieux clochard d’en face.

L’appartement est propre,

de même que mon âme.

Je vais mourir très loin de moi.

Auteur: Bosquet Anatole Bisk dit Alain

Info:

[ mise en ordre ] [ poème ] [ évacuation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

urbanisme

Ici, les rues ne portent pas le nom de personnalité locale ou nationale, pas d'avenue du général de Gaulle, pas de boulevard Napoléon, ni de rue Molière encore moins d'impasse Mozart.

Ici les rues portent le nom qui leur va bien. La rue sans retour est tellement étroite qu'il est impossible de faire demi-tour en voiture, la rue de la chapelle mène à la chapelle Saint Tugdual, le chemin de nulle part mène nulle part, c'est une impasse. La rue des sables vous conduit à la grande plage. Tôt le matin le soleil réchauffe en premier les maisons de la rue du soleil levant, pour aller à la gare il faut prendre la rue des adieux. La coopérative agricole se trouve chemin des belles moissons, si vous souhaitez vous recueillir sur un tombe il vous faudra emprunter la rue du repos et la rue de la Font qui pleure doit son nom à une fontaine qui ne cesse jamais de laisser couler ses larmes.


Auteur: Montmartin Yves

Info: Le livre qui vole

[ terminologie pragmatique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel