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classiques et poncifs

Allons, bienheureux jeune homme! Crois-m'en et aussi l'inscription du temple de Delphes: - connais-toi toi-même !

Auteur: Platon

Info: Oeuvres complètes I, Alcibiade

[ introspection ]

 

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contraste

Tout comme les contraires sont connus par les contraires, le plaisir de la présence se fait connaître par les tourments de l'absence.

Auteur: Alcibiade

Info: 404 av. J.-C.

[ bipolarité ]

 

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Grèce antique

Or, il ne faut jamais l'oublier, toutes les fonctions publiques, à Athènes, étaient tirées au sort, collégiales, non renouvelables. Jamais une démocratie n'a tant fait pour éviter l'emprise des individus et la constitution d'un personnel politique. Aucune fonction, aucune administration, ne pouvait mener à la moindre forme d'influence.

Auteur: Romilly Jacqueline de

Info: Alcibiade

[ suffrage universel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

culture

J'étais là sur les frontières de l'antiquité grecque et aux confins de l'antiquité latine. Pythagore, Alcibiade, Scipion, César, Pompée, Cicéron, Auguste, Horace, Virgile, avaient traversé cette mer. Quelles fortunes diverses tous ces personnages célèbres ne livrèrent-ils point à l'inconstance de ces mêmes flots ! Et moi, voyageur obscur, passant sur la trace effacée des vaisseaux qui portèrent les grands hommes de la Grèce et de l'Italie, j'allais chercher les Muses dans leur patrie ; mais je ne suis pas Virgile, et les dieux n'habitent plus l'Olympe.

Auteur: Chateaubriand François-René de

Info: Itinéraire de Paris à Jérusalem, Les trésors de la littérature

[ occident ] [ historique ]

 

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agalma

En un très grand nombre d’endroits, Platon a insisté sur ce qu’a d’étrange et de déroutant la personnalité de son maître : c’est la fameuse atopia, le caractère qui fait qu’on ne sait où loger un pareil être dans les catégories humaines de l’expérience commune ; voilà pourquoi Alcibiade ne peut le comparer qu’à des êtres fabuleux, tels que sont les Silènes ou les Satyres. […] si Socrate est comparable à ces boîtes, dont l’extérieur grotesque ne laisserait pas deviner le précieux contenu, c’est qu’il y a en lui un secret.

Auteur: Robin Léon

Info: A propos de Socrate dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, Notice pages CII-CIII

[ trésor imaginaire ] [ fascination ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

marginal

Ensuite, pour supporter le froid de l’hiver, car les hivers sont terribles là-bas, il était étonnant. Ainsi, par exemple, un jour de gel, ce qu’on peut imaginer de pire dans le genre, quand tout le monde évitait de sortir, ou bien ne sortait qu’emmitouflé de façon étonnante, chaussé, les pieds enveloppés de feutre ou de peaux d’agneau, Socrate sortait, lui, dans ces conditions-là, avec le même manteau qu’à l’ordinaire, et marchait pieds nus sur la glace plus facilement que les autres avec leurs chaussures : les soldats le regardaient de travers, croyant qu’il voulait les braver.

Auteur: Platon

Info: Discours d'Alcibiade à propos de Soscrate dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, 220a

[ anecdote ] [ indifférence ] [ indépendance ] [ choses extérieures ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

éloge

Une fois le silène ouvert, avez-vous une idée de toute la sagesse dont il regorge, ô buveurs mes amis ? Sachez-le : qu’on soit beau ne l’intéresse pas, il méprise cela à un point incroyable, comme aussi de savoir si l’on est riche ou si l’on possède tel avantage que la plupart jugent enviable. Pour lui, tous ces biens n’ont aucune valeur, et nous ne sommes rien à ses yeux, je vous l’assure. Il passe toute sa vie à faire le naïf, à plaisanter avec les gens. Mais quand il est sérieux et que le silène s’ouvre, je ne sais si quelqu’un a vu les images fascinantes qu’il contient. Moi, je les ai vues déjà, et elles m’ont paru si divines, et précieuses, et parfaitement belles, et extraordinaires, qu’il me fallait en un mot exécuter toutes les volontés de Socrate.

Auteur: Platon

Info: Discours d'Alcibiade à propos de Soscrate dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, 216 e

[ portrait ] [ fascination ] [ détachement matériel ] [ pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

révélation progressive

[…] ses discours sont tout à fait pareils aux silènes qu’on ouvre. En effet, si l’on veut bien écouter ce que dit Socrate, cela peut paraître tout à fait ridicule au premier abord : tels sont les mots, les phrases qui en forment extérieurement l’enveloppe – on dirait en vérité la peau d’un satyre insolent. Il parle d’ânes bâtés, de forgerons, de cordonniers, de tanneurs, et il a toujours l’air de dire les mêmes choses dans les mêmes termes. Aussi n’importe quel ignorant ou quel imbécile peut rire de ses discours. Mais une fois ces discours ouverts, si on les observe et les pénètre, on découvrira d’abord que, dans le fond, seuls d’entre les discours, ils sont intelligents ; puis ils sont absolument divins, ils renferment une foule d’images fascinantes de la vertu, ils sont de la portée la plus haute, ou plutôt ils visent tout ce qu’on doit avoir devant les yeux pour devenir un homme accompli.

Auteur: Platon

Info: Discours d'Alcibiade à propos de Soscrate dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, 221e

[ initiatiques ] [ éloge ] [ sagesse ] [ apparence trompeuse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

texte fondateur

Homère, pour les grecs, était dieu ; il avait des prêtres, les Homérides. Un rhéteur s’étant vanté de ne jamais lire Homère, Alcibiade donna à cet homme un soufflet. La divinité d’Homère a survécu au paganisme. Michel-Ange disait : Quand je lis Homère, je me regarde pour voir si je n ’ai pas vingt pieds de haut. Une tradition veut que le premier vers de l’Iliade soit un vers d’Orphée, ce qui, doublant Homère d’Orphée, augmentait en Grèce la religion d’Homère. Le bouclier d’Achille, chant XVIII de l’Iliade, était commenté dans les temples par Danco, fille de Pythagore. Homère, comme le soleil, a des planètes. Virgile qui fait l’Enéide, Lucain qui fait la Pharsale, Tasse qui fait la Jérusalem, Arioste qui fait le Roland, Milton qui fait le Paradis Perdu, Camoëns qui fait les Lusiades, Klopstock qui fait la Messiade, Voltaire qui fait la Henriade, gravitent sur Homère, et, renvoyant à leurs propres lunes sa lumière diversement réfléchie, se meuvent à des distances inégales dans son orbite démesurée. Voilà Homère. Tel est le commencement de l’épopée.

Auteur: Hugo Victor

Info: William Shakespeare

[ Grèce antique ] [ filiations ] [ littérature ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

malentendu

Et ce fut ainsi, la légende en tout cas le rapporte, que Simon Balard, - si tu le veux bien lecteur, nous l'appellerons Simon, c'est notre frère - affranchi du limon de sa matière terrestre et du qu'en-dira-t-on, prit la parole. Et elle s'envola sa parole... Inspirée puis exhalée, elle s'envola en méloppées, fados et vociferi se mêlant, se tramant, se tissant, et s'enchaînant aux volutes de la fumée des narghilés jusqu'à former avec elles un tapis volant de Naïn sur lequel voguèrent les hôtes de N'Kongsamba-sur-la-Sorgue secoués de rire, et même Babeu, fumeuse passive et néanmoins sidérée. S'élevant en plain-chant dans le secret de l'opisthodome, elle convoqua les évènements passés qui, soustraits au boyau crevé desjours par où l'avenir s'enfuit en un feulement chuintré et la mémoire avec, soudain prirent valeur d'épopée. Et quelque épais, cher lecteur, qu'ait pu être le coaltar engluant nos cerveaux hallucinés, nul d'entre nous présent ce mémorable soir-là, n'oubliera l'admirable incipit par lequel Simon ouvrit son lamento .... Et au fur et à mesure que Simon pompait au narghilé le souffle inspiré qui magnifiait son odyssée, nous tous suffoquions d'un rire irrépressible, un rire qui nous tordait, nous summpliciait, Alcibiade comme Parsiphaé, Théodat comme Alcibiade et nous comme toi, cher lecteur, ainsi que Babeu, la brave, en larmes sous le regard aveugle de l'homérique conteur, qui lui, le pauvre, ne rigolait pas du tout...

Auteur: Lucas Claude

Info: Ti kreiz

[ acteur ] [ spectateur ] [ ridicule ] [ littérature ]

 

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