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anarchie

Ne vous emmerdez plus, emmerdez les autres.

Auteur: Anonyme

Info: Slogan de Mai 1968

 

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anarchie

Une société libre qui permet à chaque individu de rechercher ses propres fins égoïstes (sans essayer délibérément de nuire à quelqu'un d'autre) produira un ensemble dans lequel l'intérêt de chacun est optimisé sans qu'aucun individu ne sache à l'avance quel pourrait être cet état.

Auteur: Kauffman Stuart Alan

Info:

[ solution ] [ utopie ] [ liberté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anarchie

Le problème du pouvoir est le même partout, chez vous et chez nous, à l'Ouest et à l'Est. Nous ne devons pas chercher à remplacer un type de pouvoir par un autre, mais nous devons nier le PRINCIPE même du pouvoir et le nier partout.

Auteur: Kundera Milan

Info: Le Livre du rire et de l'oubli, Quatrième partie : Les lettres perdues, 19.

[ ordre sans pouvoir ]

 

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anarchie

Rompre tout à coup avec les idées reçues dans l'humanité. Ne pas être l'opportuniste qui les suit, ni l'idéaliste qui bâtit dans l'île de Salente ou dans le pays de l'Utopie ; vouloir se vivre et avoir l'orgueil de vouloir se vivre, non dans des caprices de fou ou de névrosé, mais en se mettant d'accord avec les connaissances scientifiques actuelles, la meilleure hygiène, la meilleure économie [...]. Cette feuille désire être le point de contact entre ceux qui, à travers le monde, vivent en anarchiste sous la seule autorité de l'expérience et du libre examen".

Auteur: Libertad Albert

Info: Aux anarchistes !, L'anarchie, n°1, 1905

[ révolte ] [ chamboulement ] [ désordre ]

 

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anarchie

Ne pouvons-nous, individus, remplacer l'État par nos libres associations ? A la loi générale, collective, ne pouvons-nous substituer nos conventions mutuelles, révocables dès qu'elles sont une entrave à notre bien-être ? Avons-nous besoin des patries parcellaires qu'ont faites nos maîtres, alors que nous en avons une plus vaste : la Terre ? Et ainsi de suite. Autant de questions que le libre examen de l'individualiste résout justement à l'avantage de l'individu. Sans doute, ceux qui vivent du mensonge, qui règnent par l'hypocrisie, les maîtres et leur domesticité de prêtres et de politiciens, peuvent être d'un avis différent parce que leur petit, très petit intérêt les y invite.

Auteur: Devaldès Manuel

Info: Réflexions sur l'individualisme

[ subversion ]

 

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anarchie

On peut distinguer trois modèles.

Le premier, "insurrectionnel", englobant tant les mouvements organisés que les individualistes qui veulent remplacer le système en place, autoritaire ou pas, avant de reconstruire, qu’ils soient bakouniniens, stirnerien ou autre.

Le deuxième, "syndicaliste", vise à faire du syndicat et de la classe ouvrière, les principaux artisans tant du renversement de la société actuelle, que les créateurs de la société future. Son expression la plus aboutie fut probablement la Confédération nationale du travail pendant la révolution sociale espagnole de 1936.

Le troisième est "éducationniste réalisateur" dans le sens où ses tenants privilégient la préparation de tout changement radical via une éducation libertaire, une culture formatrice, des essais de vie communautaires, la pratique de l'autogestion et de l'égalité des sexes, etc. Modèle proche du gradualisme d'Errico Malatesta dans la continuité de "l’évolutionnisme" d'Élisée Reclus.

Auteur: Manfredonia Gaetano

Info: Histoire mondiale de l'anarchie, Éditions Textuel & Arte éditions, 2014 et wikipedia

[ système politique ] [ triade ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anarchie

Contre ces ennemis, même aux bords extrêmes du découragement, nous n’avons jamais été complètement seuls. Tout, dans la société actuelle, se dresse, à chacun de nos pas, pour nous humilier, pour nous faire retourner en arrière. Mais nous ne perdons pas de vue que c’est parce que nous sommes le mal, le mal au sens où l’entendait Engels, parce qu’avec tous nos semblables, nous concourons à la ruine de la bourgeoisie, à la ruine de son bien et de son beau. C’est ce bien, c’est ce beau asservis aux idées de propriété, de famille, de religion, de patrie, que nous combattons ensemble. Les poètes dignes de ce nom refusent, comme les prolétaires, d’être exploités. La poésie véritable est incluse dans tout ce qui ne se conforme pas à cette morale qui, pour maintenir son ordre, son prestige, ne sait construire que des banques, des casernes, des prisons, des églises, des bordels. La poésie véritable est incluse dans tout ce qui affranchit l’homme de ce bien épouvantable qui a le visage de la mort /.../ La solitude des poètes, aujourd’hui, s’efface. Voici qu’ils sont des hommes parmi les hommes, voici qu’ils ont des frères.

Auteur: Eluard Paul

Info: Extrait d'une conférence en 1936

[ fraternité ] [ anti-hiérarchie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

anarchie

L'évolution doit précéder la révolution, laquelle est sa conséquence logique, sa sanction. Des révolutions que nous avons vu se perpétrer aucune n'a eu de résultat réellement émancipateur ; elles consommées, les hommes qui les avaient faites et leurs descendants retournaient aux mêmes errements, l'esclavage changeait seulement de forme. Les révolutions étaient stériles parce que l'évolution n'était pas accomplie chez les individus. L'homme veut toujours conquérir ce qu'il pense être le mieux, le meilleur. Son égoïsme, qui n'est en somme que l'expression individuelle de l'instinct de conservation de l'espèce, le conduit à cela. Mais que peut-il faire, sinon stagner, s'il ne connaît ce mieux et ce meilleur ? C'est précisément parce que son égoïsme a été élevé dans un mauvais sens qu'actuellement il ne se dirige pas d'une façon plus rapide vers la Liberté, source féconde de bonheur. Il ne voit pas ce que, en tant qu'organisation sociale, il peut y avoir de préférable à l'actuelle pour son bien-être. Il souffre, mais il ne connaît pas le remède guérisseur de son, mal. Eduquez-le sérieusement, largement, ouvrez ses yeux à toutes les vérités, à toutes les lumières, son activité aiguillera vers la Liberté. Mais, ne cessons de le répéter, il est indispensable que cette éducation soit commencée dès l'enfance, afin de ne laisser aucune prise à l'esprit autoritaire. C'est par l'éducation libertaire que l'on parviendra à former des individus - hommes et femmes - intelligents, bons, forts et justes, des hommes libres, aptes à faire vivre la Société de libre Justice.

Auteur: Devaldès Manuel

Info: L'Éducation et La Liberté

[ pédagogie ]

 

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anarchie

Le dixième siècle est probablement le plus atroce de notre histoire. Avec la décadence de l’autorité carolingienne, les calamités recommençaient : au Sud, les Sarrasins avaient reparu, et un autre fléau était venu : les Normands s’enhardissaient et dévastaient le pays.

L’impuissance des Carolingiens à repousser ces envahisseurs hâta la dissolution générale. Désormais, le peuple cessa de compter sur le roi. Le pouvoir royal devint fictif. L’État est en faillite. Personne ne lui obéit plus. On cherche protection où l’on peut. L’autorité publique s’est évanouie : c’est le chaos social et politique. Plus de Francie ni de France. Cent, mille autorités locales, au hasard des circonstances, prennent le pouvoir. Le gouverneur de province, le gouverneur de canton, le duc, le comte, de moindres personnages, s’établissent dans leurs charges, les lèguent à leurs enfants, se comportent en vrais souverains.

Ce serait une erreur de croire que les populations eussent été hostiles à ce morcellement de la souveraineté. Tout ce qu’elles demandaient, c’étaient des défenseurs. La féodalité naissait de l’anarchie et du besoin d’un gouvernement, comme aux temps de l’humanité primitive. Représentons-nous des hommes dont la vie était menacée tous les jours, qui fuyaient les bandits de toute espèce, dont les maisons étaient brûlées et les terres ravagées. Dès qu’un individu puissant et vigoureux s’offrait pour protéger les personnes et les biens, on était trop heureux de se livrer à lui, jusqu’au servage, préférable à une existence de bête traquée.

De quel prix était la liberté quand la ruine et la mort menaçaient à toute heure et partout ? Ainsi naquit une multitude de monarchies locales fondées sur un consentement donné par la détresse. 

Auteur: Bainville Jacques

Info: Histoire de France, 1924

[ millénarisme ] [ haut moyen-âge ] [ historique ] [ désordres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel