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instinct

Chacun de nous pense à la mort plusieurs fois dans sa vie. La mort est pour tout être vivant sa plus grande source de peur. Même si les sages nous ont enseigné qu'elle ouvrait la voie au repos et à la sérénité éternelle, notre instinct fait que nous ressentons, malgré tout, une très forte angoisse. Quoi qu'on nous dise, nous restons avant tout des êtres vivants.

Auteur: Motorô Mase

Info: Ikigami, tome 2

[ conservation ] [ moteur ]

 

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psychanalyse

Dans certains cas, l’hallucination est pathologique parce qu’elle renferme un élément compulsif qui peut être compris de la façon suivante. Quelque chose a été supprimé, "déshalluciné", et secondairement le patient a une hallucination, qui dénie la suppression. C’est complexe parce qu’au tout début, quelque chose a été vu, puis omis, puis une longue série d’hallucinations a alors essayé de remplir le trou produit par la scotomisation*.

Auteur: Winnicott Donald W. Woods

Info: La crainte de l'effondrement et autres situations cliniques. *Rejet inconscient hors du champ de conscience d'une réalité pénible pour le sujet ; déni de la réalité.

[ angoisse source ]

 

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être humain

Devant l’incohérence de sa vie et l’injustice de sa mort, l’Homme a cherché une explication logique avec sa logique humaine. Oppressé par l’angoisse d’un monde incompréhensible, il lui a cherché une explication que son observation ne lui fournissait pas. Il a trouvé dans le mythe une thérapeutique de son angoisse, sans se douter que ce mythe lui-même allait être la source de nouvelles angoisses au second degré.

Auteur: Laborit Henri

Info: Éloge de la fuite

[ psychologique ] [ animal particulier ]

 

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rumination

S'il est ainsi que seul l'homme, de tous les animaux, ait cette liberté de l'imagination et ce dérèglement des pensées, lui représentant ce qui est, ce qui n'est pas, et ce qu'il veut, le faux et le vrai, c'est un avantage qui lui est bien cher vendu et duquel il a bien peu à se glorifier, car de là naît la source principale des maux qui le pressent: péché, maladie, irrésolution, trouble, désespoir.

Auteur: Montaigne Michel Eyquem de

Info:

[ psychosomatique ] [ gamberge ] [ angoisse ] [ être humain ] [ animal ] [ particulier ]

 

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amnésie

[…] une peur brève mais intense entraîne un appauvrissement en dendrites des neurones activés par cette peur dans l’hippocampe. Les dendrites, parties réceptrices des neurones, sont des acteurs majeurs dans la formation de la mémoire consciente. Les dégradations sont réversibles si la peur ne dure pas mais les dendrites sont définitivement endommagées, laissant les neurones isolés, si la peur se prolonge. Dans ce cas, le souvenir conscient à l’origine de la peur devient inaccessible.

Auteur: Nicon Luc

Info: Dans "Tipi" page 71

[ remémoration ] [ événement source ] [ angoisse effaçante ]

 

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angoisse

Pour moi, une "crise spirituelle" est toujours un signe de santé. Elle est une tentative de se retrouver soi-même, d'acquérir une foi nouvelle. Elle est le lot de tous ceux qui se posent des problèmes d'ordre spirituel. L'âme recherche l'harmonie, or la vie est remplie de dissonances : cet écartèlement est le stimulant du mouvement, la source à la fois de notre douleur et de notre espérance. Il est en même temps la confirmation de notre profondeur spirituelle, de notre potentiel spirituel.

Auteur: Tarkovski Andreï

Info: Le Temps scellé

[ positiver ]

 

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immigration

Chez nous, les gens qui se retrouvent sur la touche devraient augmenter leur capital humain pour être compétitifs, mais peu en sont capables; peu compétitifs face à ces pairs étrangers, ils doivent faire face au fait qu'ils ne sont plus nécessaires. Le spectre de l'inutilité recoupe ici la peur des étrangers, qui, sous la croûte du simple préjugé racial ou ethnique, est infléchie par l'angoisse que des étrangers puissent être mieux armés pour survivre. L'angoisse en question a une certaine base dans la réalité. La mondialisation désigne, entre autres choses, le sentiment que les sources d'énergie humaine se déplacent, et que ceux du monde déjà développés peuvent se retrouver en conséquence sur la touche.

 

Auteur: Sennett Richard

Info: La culture du nouveau capitalisme

[ populisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chute

Dans la perspective cyclologique et involutive générale de l’Humanité, la conquête successive du feu, de la roue, de la poulie, de la brouette, des métaux, de l’écriture, du collier de trait, de la vapeur, puis de l’électricité, ne représente pas strictement parlant un progrès, mais un effet progressif de compensation, eu égard à la perte progressive de ses prérogatives spirituelles et des pouvoirs que celles-ci conféraient sur la matière, sans la nécessité des outils. Au fur et à mesure qu’elle s’éloigne de sa source spirituelle, l’Humanité se "solidifie", se "matérialise", et cherche dans la conquête des pouvoirs techniques le souvenir des pouvoirs naturels perdus. La soif de conquête et de domination est un aspect de cette nostalgie et de cette angoisse. Moins on conjugue le verbe être, plus on conjugue le verbe avoir. Tous ces hommes qui déferlent depuis le déluge de Noé, ces envahisseurs successifs, Scythes, Aryens, Akkadiens, Hyksos, Celtes, Perses, Germains, Mongols, Arabes, Européens, etc., ne sont pas seulement animés d’une soif de conquête et de pillage. Mus par des impératifs physiques (changements climatiques, famines, séismes, etc.) ils le sont aussi par une inconsciente et permanente nostalgie : celle de la Parole perdue et de l’Unité perdue de l’Humanité que, même dans le sang, maladroitement, ils recherchent.

Auteur: Phaure Jean

Info: Dans "Cycle de l'humanité adamique", page 323

[ interprétation historique ] [ décadence ] [ évolution inverse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

processus défensif

[...] nous nous apercevons [...] que nous avons à combattre dans l’analyse cinq sortes de résistances, provenant de trois directions, le moi, le ça et le surmoi, le moi étant la source de trois formes de résistance différant par leur dynamique. La première de ces trois résistances du moi est la résistance de refoulement [...]. Il faut en distinguer la résistance de transfert, qui est de même nature, mais qui provoque, dans l’analyse, des manifestations différentes et bien plus nettes, car elle parvient à établir une relation avec la situation analytique ou même avec la personne de l’analyste, de sorte qu’elle anime d’une vigueur nouvelle un refoulement qui n’aurait dû être que remémoré. Une autre résistance du moi [...] est celle qui provient du bénéfice de la maladie, et se fonde sur l’intégration du symptôme dans le moi. Elle correspond au fait que le moi se dresse contre la renonciation à une satisfaction ou à un soulagement. La quatrième sorte de résistance – celle du ça – est celle que nous venons de rendre responsable de la nécessité de la perlaboration. La cinquième résistance, celle du surmoi, est celle que nous avons reconnue la dernière ; c’est la plus obscure, mais non pas toujours la plus faible ; elle semble prendre racine dans le sentiment de culpabilité ou le besoin de punition s’opposant à tout succès, et par conséquent aussi à la guérison par l’analyse.

Auteur: Freud Sigmund

Info: "Inhibition, symptôme et angoisse", traduit de l’allemand par Michel Tort, Presses Universitaires de France, 1973, pages 88-89

[ défense ] [ psychanalyse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

crédulité

Mes années consacrées à la recherche ufologique sont désormais terminées. Elles me laissent un goût amer et en même temps elles m’ont ouvert à tout autre chose.

Du point de vue de la recherche, cas après cas, ce qui sautait aux yeux concernait l’extrême proximité du phénomène avec la-psyché humaine, ses rêves, ses angoisses, ses préoccupations, ses peurs. Le seul qui comprit, et avant tout le monde, de quoi il s’agissait fut Carl Gustav Jung. Quelque chose "en nous" rêvait et nous plaçait dans l’illusion de l’objectivité. Non seulement Jung parvint jusqu’au responsable, le Soi, c’est-à-dire notre Inconscient, mais il redonna à l’inconscient sa vraie dimension, sa réalité ontologique et son vrai nom: l’âme éternelle et intemporelle dont l’ego, n’est que la portion atrophiée et provisoire.

Il comprit aussi, avant tout le monde, qu’il fallait quitter le matérialisme pour l’idéalisme afin d’expliquer comment les rêves du Soi pouvaient se matérialiser brièvement, dans le monde physique du moi atrophié. Plus encore, il fit le lien avec le langage symbolique de l’Inconscient et montra que dans toutes les productions oniriques du Soi, il y a toujours un élément absurde qui vient désamorcer, pour qui veut bien le voir, le leurre et l’illusion matérialisée. Bref, il ne lui manquait plus que l’assise théorique promise par une physique de l’information (ou plutôt: une métaphysique de l’information), pour parachever son explication:

Les masques que prend le Soi pour exprimer les angoisses de la conscience individuelle ou collective (Le Diable, le Petit-Gris, l’animal monstrueux, etc.) furent brillamment répertoriés dans sa théorie des archétypes, qui rejoint celle du "monde imaginal" d’Henry Corbin. Avec Jung, nous avions le marionnettiste, les codes pour interpréter ses symboles et la raison de l’élusivité de toutes ces manifestations. Par essence l’Inconscient est élusif car il est une part voilée de nous-même. Il est le Principe de l’ego, sa dimension métaphysique, sa part mystique. Le phénomène OVNI ne peut être qu’élusif car sa source est ontologiquement voilée.

Ces résultats laissent un goût amer, une gueule de bois, une fois que l’on est "déniaisé". Celui d’avoir été trompé par soi-même, de ne pas avoir-été assez attentif aux signaux que nous envoyait notre part éternelle. Celui d’avoir couru après des chimères sans comprendre le message qui se cachait derrière celles-ci. Or ce message est celui d’un Violent "retour du refoulé", causé par l’Oubli de l’Esprit sur quoi se fonde le matérialisme occidental triomphant, exclusivement tourné vers le mirage techno-scientifique.

Mais cette déception, celle d’avoir été le jouet de notre propre "part d’ombre" est contrebalancé par une ouverture,’ une fantastique ouverture. En perdant les extraterrestres, on s’ouvre le chemin du Ciel. Car l’âme est une Porte, un chemin vers un niveau de Réalité qui nous dépasse et qui nous fonde. Toutefois, pour parvenir à cette porte il fallait identifier notre pluridimensionnalité, comprendre que l’ego n’est qu’une mince couche, un mince rond d’oignon au sein d’un ensemble plus vaste: âme, âme collective, Dieu.

Cette compréhension nous éveille. Elle nous dévoile que nous sommes infiniment plus vastes que ce que notre exil terrestre nous donne à voir. La déception laisse alors place à l’émerveillement.

Auteur: Solal Philippe

Info: Messagers de déception. 13 Octobre 2017. publié sur le site Geepi.fr.

[ extraterrestres ] [ débunking ]

 
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