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naïveté

Depuis Adam se laissant enlever une côte, jusqu'à Napoléon attendant Grouchy, toutes les grandes affaires qui ont raté étaient basées sur la confiance... Faire confiance aux honnêtes gens, est le seul vrai risque des professions aventureuses.

Auteur: Audiard Michel

Info: Audiard par Audiard, Ed. René Chateau 1995 <Le Cave se rebiffe, p.73>

 

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rencontre

Ce qui rend le mariage si lumineux et si cruellement thérapeutique, c'est qu'il est la seule relation qui mette véritablement au travail. Toutes les autres relations aventureuses et amicales permettent les délices de la feinte, de l'esquive, de la volte-face et de l'enjouement.

Auteur: Singer Christiane

Info: Éloge du mariage, de l'engagement et autres folies, p.30, Albin Michel, 2000

[ femmes-hommes ] [ efforts ]

 

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question

Des fois, j’imagine des vies un peu extraordinaires, des vies beaucoup plus aventureuses que celle que je mène actuellement et où j’aurais à m’occuper de lions, de varans, d’hippopotames… Et je me dis : là, c’est absolument certain, si je devais mener une existence pareille, je ne m’ennuierais plus jamais… Mais quand on a besoin de s’imaginer ce genre de choses pour se redonner le goût de vivre, est-ce que ça ne veut pas dire qu’il nous manque justement l’énergie qu’il faudrait pour pouvoir les vivre…

Auteur: Pernath Christian

Info: Un matin de juin comme les autres

[ rêvasserie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

compassion

On a toujours la possibilité de se défendre contre la haine, la médisance, la jalousie. On ne peut rien contre les bons sentiments. Ils paralysent les forces vives comme la glu colle les pattes des mouches trop aventureuses. Allez donc dire leur fait aux dames patronnesses, aux confits en dévotion, aux maniaques de l'altruisme, aux professionnels de la charité ! Tous ces gens-là pataugent dans le miel de la solidarité humaine. Ils sont inattaquables jusqu'au moment où l'on découvre que leur charité a commencé par eux-mêmes.

Auteur: Bouvard Philippe

Info: Journal Le cherche midi éditeur 1997<p.27>

 

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jeunesse

L’ardeur qui est en moi fait que les moindres minutes perdues qui ne sont ni créatrices, ni amoureuses, ni aventureuses, ni même reposantes, me mettent hors de moi. Nul n’a comme moi, je l’ai dit et je m’en aperçois chaque jour, la sensation de la fuite du temps, les instants de jeunesse irréparable qu’il faut sans relâche et sans repos muer en vie active et diverse, afin, plus tard, à l’âge du renoncement forcé, ne pas douter un instant d’avoir tiré le maximum de sa jeunesse.
Personne ne commence assez jeune et tout le monde s’économise : monde de vieillards prématurés, vous méritez de vivre vieux et conservés. Je hais toute épargne.

Auteur: Havet Mireille

Info: Journal intime 2, 22.05.22, p. 291

[ vue de l'intérieur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

A la fin du IXe siècle, en 889, les musulmans, trouvant dans les environs de Saint-Tropez, un emplacement des plus favorables d'où ils pouvaient s'élancer sur tous les points de la Provence, se fixèrent dans le poste du Fraxinet. Ils s'y maintinrent durant tout le Xe siècle et tandis qu'une partie d'entre eux, s'unissant aux femmes du pays, s'adonnait à l'agriculture, les autres cherchaient à étendre l'islamisme par des courses aventureuses dans l'intérieur du continent. C'est ainsi qu'en 935, après avoir intercepté quelque temps le passage de France en Italie, ils pénétrèrent dans la Tarentaise, le Valais et la Suisse, qui était déjà pillée par les Hongrois, et, en 942, ils forcèrent à s'expatrier les populations de Fréjus et de Toulon.

Auteur: Sédillot Louis-Pierre-Eugène

Info: Histoire des Arabes, Hachette, 1854, p. 266-267

 

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gafam

Nos dépendances sont au cœur du dispositif de surveillance commercial de masse, au sein duquel nos pulsions et ressentis de vie effective rivalisent avec une inclination à résister à leurs incursions aventureuses.  Ce conflit produit un engourdissement psychique qui nous fait prendre conscience de cette réalité d'être traqué, analysé, miné et modifié et nous amène à rationaliser la situation dans un cynisme résigné, à créer des excuses qui fonctionnent comme des mécanismes de défense ("je n'ai rien à cacher"), ou autres moyens de faire l'autruche, en choisissant l'ignorance ou la fuite par frustration et impuissance. De fait le capitalisme de surveillance impose un choix fondamentalement illégitime que les individus du XXIe siècle ne devraient pas avoir à faire. Sa normalisation nous maintient dans nos chaînes.  (...)

L'ultime vérité psychologique est donc la suivante : Si vous n'avez rien à cacher, vous n'êtes rien.

Auteur: Zuboff Shoshana

Info: The Age of Surveillance Capitalism: The Fight for a Human Future at the New Frontier of Power

[ commerce Internet ] [ soft power corporate ] [ nécessité antitrust ] [ big tech ] [ réseaux sociaux ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

science-fiction

Et puis il y avait eu l'arrivée de Piel Essiarf. Ce fou. Son excentricité essentielle et l'immense fortune héritée de ses parents avaient offert une ouverture incroyable, vrai coup de lumière dans la pénombre d'un solipsisme anthropomorphique sans issue.

Inspiré des travaux de Millar Gaichel, explorateur marginal du siècle précédent (un ufologiste passionné qui ingérait de très calculées doses de DMT tout en utilisant des lunettes spéciales afin d'élargir sa vision dans l'infrarouge et l'ultraviolet, tout ceci après s'être longuement rééduqué pour s'extraire au possible des préjugés culturels qui obstruaient ses sens), Piel Essiarf fit faire un bond immense à l'aventure du dépassement cognitif en combinant trois idées de recherches qu'il put faire développer "ensemble" via l'engagement de brillants chercheurs créateurs et l'intelligente utilisation des progrès technologiques de son époque.

Sa première idée, la plus originale et la plus difficile, déverrouillait tout. On la nomme encore aujourd'hui "Désyntonisation et reconversion syntones des formes de vie a-syntones." Les deux autres, non moins aventureuses, étaient plus facile d'accès puisque nous parlons des biens connues MTCC (Modélisations théoriques de civilisations non issues du carbone) et ERENAM (Etude des rapports d'échelles entre nano, anthro et macro monde.)

Dès les premières découvertes issues de cette tri-méthodologie la science des "techno-signatures non humaines" prit son envol. Et beaucoup d'autres disciplines. Énorme remise en perspective pour l'hubris des primates glabres de la 3e planète du système solaire. Mais c'est une autre histoire.

Auteur: Mg

Info: A la recherche de Zoul, 5 et 6 décembre 2018

[ dépassement ] [ anthro-syntonisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cité imaginaire

À Smeraldina, ville aquatique, un réseau de canaux et un réseau de rues se superposent et se recoupent.

Pour aller d’un endroit à un autre tu as toujours le choix entre le parcours terrestre et le parcours en barque : et comme la ligne la plus courte entre deux points à Smeraldina n'est pas une droite mais un zigzag qui se ramifie en variantes tortueuses, les voies qui s’ouvrent à chaque passant ne sont pas seulement au nombre de deux, mais il y en a beaucoup, et elles augmentent encore si on alterne des trajets en barque et des parcours à pied sec.

Ainsi l’ennui de parcourir tous les jours les mêmes rues est-il épargné aux habitants de Smeraldina. Et ce n'est pas tout : le réseau des voies de communication n'est pas disposé sur un seul niveau, mais il suit des escaliers qui montent et qui descendent, des galeries, des ponts en dos d’âne, des voies suspendues. En combinant les segments des différents trajets surélevés ou à la surface, chaque habitant se donne chaque jour le plaisir d’un nouvel itinéraire pour aller dans les mêmes endroits. À Smeraldina les vies les plus monotones et les plus tranquilles s’écoulent sans se répéter.

C’est à de plus grandes restrictions que s’exposent, ici comme ailleurs, les vies secrètes et aventureuses. Les chats de Smeraldina, les voleurs, les amants clandestins empruntent des chemins plus élevés et moins continus, sautant d’un toit à l’autre, se laissant tomber d’une terrasse sur un balcon, évitant les gouttières d’un pas de funambule. Plus bas, les rats courent dans l’obscurité des cloaques, à la queue leu leu, en compagnie des conspirateurs et des contrebandiers : ils passent la tête par les bouches d’égout et les grilles des caniveaux, ils se faufilent par les interstices et les ruelles, et traînent d’une cachette à l’autre des croûtes de fromage, des denrées prohibées, des barils de poudre à canon, ils traversent la densité de la ville trouée par l’éventail des galeries souterraines.

Un plan de Smeraldina devrait comprendre, indiqués avec des encres de couleurs différentes, tous ces tracés, solides et liquides, évidents et cachés. Il est plus difficile de fixer sur la carte les voies des hirondelles, qui fendent l’air par-dessus les toits, précipitent le long de paraboles invisibles avec leurs ailes tendues, s’écartent pour avaler un moustique, remontent en spirale en frôlant un pinacle, surplombent de chaque point de leur sentier d’air tous les points de la ville.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles. La ville et les échanges

[ tridimensionnelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel