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être humain

D'ici, les villes habitées que je survole sont autant de furoncles à la surface de la plaine. Barricades hérissées de tessons de haine. Un méchant eczéma sur la croûte terrestre.

Auteur: Whale Laurent

Info: Les étoiles s'en balancent

[ virus ]

 

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univers vivant

La vie est partout : elle se faufile avec le serpent au travers des roseaux qui se balancent, se promène dans le désert desséché avec le rat kangourou, nage avec l'amibe dans une goutte de pluie. Et même si nous projetons nos pensées au-delà du monde, la vie vivifie les planètes, les liant sans corde aux lunes, aux soleils, aux Pléiades...

Auteur: Murchie Guy

Info: The Seven Mysteries of Life: An Exploration of Science and Philosophy. Part Three, Chapter 14 (p. 407) Houghton Miffl in Company. Boston, Massachusetts, USA. 1978

 
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affection

Pour des enfants qui n'ont pas un bon foyer, un séjour à l'hôpital peut s'avérer la première expérience bonne. Certains d'entre eux ne croient même pas suffisamment aux êtres humains pour être tristes. Ils sont amicaux avec tous ceux qui se présentent et lorsqu'ils sont seuls, ils se balancent d'arrière en avant ou se cognent la tête contre l'oreiller ou les côtés du lit.

Auteur: Winnicott Donald W. Woods

Info: L'enfant et sa famille

[ manque ]

 

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pensée-de-femme

Et ses mains, vous ai-je jamais parlé de ses mains ?
Les mains des conteuses sont des fleurs agitées par le souffle chaud du rêve, elles se balancent en haut de leurs longues tiges souples, fanent, se dressent, refleurissent dans le sable à la première averse, à la première larme, et projettent leurs ombres géantes dans des ciels plus sombres encore, si bien qu'ils paraissent s'éclairer, éventrés par ces mains, par ces fleurs, par ces mots.

Auteur: Martinez Carole

Info: Le coeur cousu

[ fabuliste ]

 

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famine

Moi, la seule chose dont je me lasse pas, c'est de regarder le blé jaunir. J'ai eu tellement faim dans ma vie que ce que j'aime le plus, c'est voir le blé mûrir, les épis qui se balancent. Ça me fait le même effet qu'à vous de regarder un tableau dans un musée... même maintenant, je raffole pas du pain blanc, ce qu'il y a de meilleur, c'est du pain noir avec du sel, et du thé bien sucré.

Auteur: Alexievitch Svetlana

Info: La Fin de l'homme rouge - ou le temps du désenchantement. Dix histoires dans un intérieur rouge, Récit de Marina Tikhonovna Issaïtchik

[ post-URSS ]

 

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décor estival

Délectable, sur la pierre de tuffeau des façades, du pigeonnier, d'une tourelle d'angle et des balustres entre jardins et terrasse, la lumière de juillet ruisselait, teintée d'un indécidable vermeil azuré au plus intime du faux relief des ombres et sur les délicats filigranes d'horizons des collines, par-delà le feuilletage ocré des prairies. Derrière les rideaux de peupliers géants qui balancent leurs nuques songeuses et les haies vives palpitant de mille essaims d'abeilles, s'étendaient les coteaux bouclés des vignes angevines et les forêts d'où jaillissent, comme la fumée d'une charbonnerie battue par le vent, d'immenses remuées d'étourneaux et de freux.

Auteur: Haddad Hubert

Info: L’invention du diable, ncipit

[ clair-obscur ] [ fignolé ]

 

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drogue

L'héroïne est un caisson de privation sensorielle pour l'âme. Quand on flotte sur la mer Morte de la came, il n'y a plus aucune sensation de douleur, de regret ou de honte, plus aucun sentiment de culpabilité, plus aucun chagrin, plus de dépression et plus de désir. Un univers de sommeil envahit et enveloppe chaque atome de l'existence. Une tranquillité et une paix non sensibles chassent la peur et la souffrance. Les pensées se balancent comme des algues dans la mer et disparaissent dans une somnolence grise, lointaine, imperceptible, et indéterminée. Le corps succombe à un effondrement cryogénique : le cœur apathique bat faiblement, la respiration se réduit lentement à de vagues murmures. Un profond engourdissement proche du nirvana saisit les membres, et plus loin, plus profond, le dormeur glisse et plane vers l'oubli, la came parfaite et éternelle.

Auteur: Roberts Gregory David

Info: Shantaram

[ morphine ] [ perfection ] [ anesthésie ]

 

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Helvétie

Eh bien oui, nous voilà en butte à de pénibles grimpions, grimpionnes plutôt en l'occurrence, puisqu'à regarder de près l'organigramme de la FSEA et du fameux module FFA on n'y trouve quasi que des femmes.
Des dames bien comme il faut, douillettement installées dans leurs bureau, qui vous balancent, outrées des remarques du genre "mais vous vous rendez-compte.... appeler la directrice directement chez elle"...
C'est vrai qu'on sent la honte nous envahir, à déranger sans le savoir, la digestion de fonctionnaires bien nourries et sur diplômées, qui ont, au sortir de leurs diverses écoles, le pouvoir de certifier les gens issus du terrain qui pourraient leur apprendre deux ou trois trucs sur la vie réelle.
La logique même donc. Tout ceci appliqué avec des marge de tolérance et de compréhension qui confinent à la stupidité des cours d'écoles et autres séances bien formatées.
Sûr qu'avec la quête du risque zéro, on a des horizons bien ouverts...
Bref rions car, comme disait Pierre Dac : les leçons ne servent qu'à ceux qui les donnent.

Auteur: Mg

Info: 25 juin 2012

[ validation ] [ théorie-pratique ]

 

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homme-animal

Portée par de jeunes militants anticapitalistes et petit-bourgeois, l'idéologie antispéciste m'apparaissait délirante parce qu'en abolissant la pratique de l'élevage, elle prétendait mettre fin à une histoire liant l'homme à l'animal depuis dix mille ans, depuis la domestication de la chèvre dans la région du croissant fertile. Dépasser la révolution néolithique constituait un objectif pour le moins ambitieux, on pouvait laisser cela à ses promoteurs végétaliens, généralement des étudiants en sciences humaines ayant perdu tout lien à la terre et son travail.

Je me souviens qu'à l'école primaire, dans le cadre d'un cours de sciences naturelles, le maître avait tué puis disséqué une grenouille face à un parterre de garçons et de filles ricanant, plus ou moins intéressés ou dégoûtés : une telle leçon de choses serait-elle possible aujourd'hui, sans que les réseaux sociaux ne s'embrasent ?

Étrange monde dans lequel on s'apitoie sur le sort d'une oie gavée en détournant le regard des greniers à foin, recoins où se balancent les corps pendus et déjà assaillis de mouches des paysans endettés.

Auteur: Sansonnens Julien

Info: Septembre éternel

[ ségrégation ] [ discrimination ]

 

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transhumances planétaires

Tandis que la lointaine civilisation chinoise retarde l’heure de sa mort en se tournant vers son propre passé, tandis que l’Inde répand, pour soulager sa fièvre, une religion sur l’Asie, l’ombre noie peu à peu les rivages où s’est écoulée l’éclatante et virile jeunesse du monde occidental. Les flux et les reflux, depuis le début de l’histoire, balancent l’océan des peuples du plateau de l’Iran aux terres fraîches et salubres qui regardent l’Atlantique. Des invasions silencieuses ont accumulé dans les plaines du nord de l’Europe les réserves d’hommes qui renouvelleront l’innocence des peuples méridionaux quand un contact trop énervant avec l’Asie affaiblira leur foi dans leur propre intelligence. On a vu les Phéniciens apporter à la Grèce et à l’Italie, avec la science et l’idéal de la Chaldée et de l’Égypte, l’écho indien des ivresses mystiques par qui le saint frisson de la vie universelle est entré dans l’ordre occidental. On a vu la Grèce, entraînée par Alexandre, déposer dans l’âme trouble et lasse de l’Inde, l’étincelle inspiratrice. Rome doit subir à son tour le sensualisme de l’Asie quand elle lui porte la paix… Le mouvement épuisait peu à peu son rythme. Il était nécessaire qu’un grand repos succédât à la dépense d’énergie d’où sortit l’avenir du monde, et que la nature de l’homme se repliât sur elle-même pour imposer à son esprit trop tendu, à ses sens pervertis, l’oubli de leurs conquêtes et le désir de remonter à leurs sources naturelles.

Auteur: Faure Elie

Info: Histoire de l'art. L'art médiéval

[ migrations mondiales ]

 
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