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humour

Sauvez les bambous. Mangez du Panda.

Auteur: Internet

Info:

[ écolo ] [ slogan ]

 

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végétal

- Bien que certaines espèces vivent plus de cent ans, elles ne fleurissent qu'une seule fois.
- Il est impossible de déterminer à quel moment la floraison aura lieu car à l'heure actuelle, on ne connaît pas les déclencheurs de leur induction florale.
- De nombreuses espèces de bambous peuvent donner deux types de floraison: une partielle durant laquelle seulement quelques fleurs apparaîtront sur les hampes, sans incidence particulière sur l'environnement, ou une autre, grégaire, qui provoquera immanquablement de véritables catastrophes.

Auteur: Internet

Info: in Bambou les fleurs du mal, 30 mai 2011 par vertil

[ mystère ] [ triade ]

 

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solitude nocturne

Dans la profonde forêt de bambous, je suis assis tout seul.

Je chante d'une voix forte et accorde mon luth

La forêt est si épaisse que personne ne s'en aperçoit.

Seule la lune vient briller au-dessus de moi.



(version alternative)

Seul assis au milieu des bambous,

Je joue du luth et siffle à mesure ;

Ignoré de tous, au fond des bois.

La lune s'est approchée : clarté.


Auteur: Wang Wei

Info: La gloriette aux bambous

[ nuit ] [ musique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

bébé

Du matin au soir et jusque tard dans la nuit, la maison solitaire en bordure du bosquet de bambous résonnait des gazouillis joyeux et des rires dénués de sens de cet enfant de dix mois.

La mère l'élevait avec amour. D'âge en âge les hommes chantent la gloire de la mère. Mais ce que l'enfant donne à la sienne, est-ce moins? Bien sûr, il arrive pauvre sur cette terre, mais qui peut payer son sourire charmeur, la légèreté de l'enfance, son visage plein, ses bavardages sans suite?

Auteur: Bibhouti Bhoushan Banerji

Info: La complainte du sentier

[ gratifiant ] [ maman-enfant ]

 

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légende graphique

On raconte que Wang Xizhi (307-365) écrivit un des chefs-d'oeuvre du style cursif (xingshu), alors qu'il se trouvait avec un groupe de parents et d'amis, au mois d'avril, dans un paysage de montagnes, forêts, bambous, ruisseaux, en un lieu appelé "Pavillon de l'orchidée" (Lan ting). Il composa un texte en prose pour commémorer ce jour heureux et le traça "sur un papier fait de cocon de soie, avec un pinceau de moustache de souris". Ce morceau de calligraphie (le Lan ting xu) est considéré comme un chef-d'oeuvre inégalé, que l'auteur lui-même, après ce moment d'inspiration privilégié, ne put reproduire. 

Auteur: Alleton Viviane

Info: L'écriture Chinoise, p. 99-100

[ création parfaite ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

contemplation

Cet endroit ensoleillé, tel un trou percé par la lumière entre les bois sombres et humides de cèdres et de bambous, ouvert vers le ciel, était différent du souvenir qu’elle en avait gardé, mais il lui plut immédiatement, sans qu’elle sache vraiment pourquoi. 

Il était parsemé de vieilles souches d’arbres et des violettes poussaient entre les fondrières. La floraison était déjà terminée, les capsules de graines semblaient sur le point d’éclater. Imaginer toutes ces violettes en fleurs la rendit heureuse. Mais lui fit aussitôt regretter d’avoir manqué un tel spectacle. 

Elle s’assit sur l’une des souches et sentit son esprit s’apaiser, tandis qu’une sensation de calme se diffusait en elle. Cernée par les jeunes camphriers, les châtaigniers et les bouleaux, elle avait l’impression qu’une petite chose très précieuse – une petite chose douce, chaude et adorable – se cachait quelque part dans les environs. Comme un petit, un tout petit nid douillet, festonné de plumes duveteuses d’un petit, d’un tout petit oiseau.

Auteur: Nashiki Kaho

Info: L'été de la sorcière

[ nature ] [ symbiose ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

multitude aérienne

Très tôt, avant même que pointe le jour, une foule enjouée et variée d’aérophiles venus pique-niquer n’avait cessé d’affluer, et ce ballet incessant avait duré jusque bien après le coucher du soleil, s’éternisant au cours de cette soirée d’été du Midwest dont ils ne percevaient guère la mélancolie, trop occupés qu’ils étaient pour la plupart, leurs ailes à la fois immobiles et palpitantes, des ailes pareilles à celles des chauve-souris, des mouettes et des albatros, des ailes faites avec la peau de veau tannée des bambous, des ailes décorées laborieusement de plumes en celluloïd, dans un vaste scintillement céleste ils arrivaient, avec à leur bord des aviateurs de tous acabits, depuis le sceptique de laboratoire jusqu’à l’ascentionniste en quête christique, souvent accompagnés d’aéro-chiens, qui avaient appris à se tenir tranquilles, à l’abri dans les tableaux de bord et aboyant s’ils remarquaient un détail qui avait échappé à l’attention du pilote – on pouvait néanmoins en distinguer d’autres sur les plats-bords et les passerelles hautes, leurs têtes tendues dans le courant atmosphérique, leurs traits empreints d’une expression de félicité absolue. Les aéronautes se saluaient de temps en temps en usant de porte-voix, et le soir retentit bientôt, telles les rues bordées d’arbres de la ville proche, de leurs plaisanteries aéronavales.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Contre-jour

[ encombrement ] [ avions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature

La forêt vierge était le domaine du mensonge, du piège, du faux-semblant ; tout y était travesti, stratagème, jeu d’apparences, métamorphose. Domaine du lézard-concombre, de la châtaigne-hérisson, de la chrysalide-mille-pattes, de la larve à corps de carotte, du poisson-torpille, qui foudroyait du fond de la vase visqueuse. Lorsqu’on passait près des berges, la pénombre qui tombait de certaines voûtes végétales envoyait vers les pirogues des bouffées de fraîcheur. Mais il suffisait de s’arrêter quelques secondes pour que le soulagement que l’on ressentait se transformât en une insupportable démangeaison causée, eût-on dit, par des insectes. On avait l’impression qu’il y avait des fleurs partout ; mais les couleurs des fleurs étaient imitées presque toujours par des feuilles que l’on voyait sous des aspects divers de maturité ou de décrépitude. On avait l’impression qu’il y avait des fruits ; mais la rondeur, la maturité des fruits, étaient imités par des bulbes qui transpiraient, des velours puants, des vulves de plantes insectivores semblables à des pensées perlées de gouttes de sirop, des cactées tachetées qui dressaient à un empan du sol une tulipe en cire safranée. Et lorsqu’une orchidée apparaissait, tout en haut, au-dessus des bambous et des yopos, elle semblait aussi irréelle et inaccessible que l’edelweiss alpestre au bord du plus vertigineux abîme. Mais il y avait aussi les arbres qui n’étaient pas verts, qui jalonnaient les bords de massifs couleur amarante, s’incendiaient avec des reflets jaunes de buisson ardent. Le ciel lui-même mentait parfois quand, inversant sa hauteur sur le mercure des lagunes, il s’enfonçait dans les profondeurs insondables comme le firmament. Seuls les oiseaux étaient vrais, grâce à la claire identité de leur plumage. Les hérons ne trompaient pas, quand leur cou s’infléchissait en point d’interrogation ; ni quand, au cri du vigilant coq-héron, ils prenaient leur vol effrayé dans un frémissement de plumes blanches.

Auteur: Carpentier Alejo

Info: Le partage des eaux

[ sauvage ] [ littérature ]

 

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