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colonialisme

L'extermination des Pequots voilà ce qui mena à la première célébration du Thanksgiving américain. Le lendemain du Mystic massacre, le gouverneur William Bradford décréta "une journée d'actions de grâce dans toutes nos églises pour célébrer notre victoire sur les Pequots". Comme il l'écrira plus tard dans Of Plymouth Plantation, son journal, "c'était un spectacle affreux que de les voir rôtir sur le gril en même temps que des torrents de sang venaient en éteindre les feux, et le tout dégageait une puanteur et des effluves atroces. Mais la victoire semblait un sacrifice bien doux."
C'est cela, et non la fête de 1621, qui constitua la première proclamation de Thanksgiving en Amérique.

Auteur: Whitmer Benjamin

Info: In Revue America, N°4 : De la violence en Amérique par Stephen King de François Busnel

[ barbarie ]

 
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guerre

Au petit matin du 7 février, quelques chose de si horrible s'est passé dans le secteur de Khe Sanh que même ceux d'entre nous qui en ont entendu parler à Hué ont dû laisser un moment de côté leur peur et leur désespoir pour assimiler cette horreur et en quelque sorte lui payer tribut. C'était comme si le rêve le plus terrifiant que n'importe lequel d'entre nous avait fait sur la guerre s'était réalisé, était venu anticiper des cauchemars assez ignobles pour vous réveiller en tremblant. Et personne n'a été capable d'avoir le sourire amer et secret du survivant, réaction presque obligée à l'annonce d'un désastre. C'était trop terrible pour ça.

Auteur: Herr Michael

Info: Putain de mort

[ barbarie ]

 

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judaïsme

Ce que Nietzsche reprocha aux juifs de son temps, c'est précisement leur incapacité à comprendre comment le rationalisme des "Lumières" dont ils embrassaient les idées, allait finir par les conduire à l'abattoir érigé en systéme, en univers concentrationnaire, un univers où la mise à mort d'êtres humains par d'autres êtres humains était l'économie de chaque instant.

Il pressentait toutes les catastrophes du siécle à venir et, dans la confusion des esprits qui contaminait ses contemporains, socialisme, nationalisme, anarchisme, populisme, racisme, il voyait une horrible matrice qui un beau jour fusionnerait tous ses termes et deciderait de rayer de la carte, tout ce qui peu ou prou pouvait rattacher l'humanité au lignage du Livre.

Auteur: Dantec Maurice

Info: Dans "Le théâtre des opérations", tome 2

[ faux progrès ] [ barbarie ] [ visionnaire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

horreur

Ils auraient très bien pu s'emparer de leur film et s'en aller. Mais, ils avaient voulu tout "nettoyer", ne laisser aucune trace, aucun témoin. Et s'accorder un petit extra, avec leur mise en scène digne d'un film de David Fincher. Tuer de sang-froid n'est pas un acte facile. Il faut contrôler ses pulsions, combattre ce que la société, la religion et la conscience interdisent. Repousser les fondements même de l'esprit humain. Mais eux, ils avaient élimé, énucléé et étripé un homme, prenant même le temps de farfouiller dans ses westerns pour créer leur effet. Quel genre de cinglés se cachaient derrière ce crime ? Quel mobile les avait poussés à franchir les limites à ce point ?

Auteur: Thilliez Franck

Info: Le syndrome E

[ barbarie ]

 

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guerre

Alors que Hiroshima était couvert de hurlements de douleur et de cadavres, les États-Unis annonçaient la destruction de la ville par une bombe atomique ! La capitulation sans condition du Japon était inévitable...
Les militaristes responsables de cette situation, craignant la panique des civils, minimisèrent les dégâts... Puis appelèrent stupidement à la poursuite de la guerre!
Voyant que le Japon voulait continuer à se battre, les Américains larguèrent une deuxième bombe surnommée " fat man" sur Nagasaki trois jours plus tard, le 9 août à 11h02 du matin.
A Nagasaki, comme à Hiroshima, il y eut des dizaines, des milliers de morts, blessés et brûlés...
Comme partout, les victimes de la guerre voulue par une poignée de dirigeants furent des civils anonymes.

Auteur: Nakazawa Keiji

Info: Gen d'Hiroshima, tome 2

[ folie ] [ barbarie ] [ Usa ] [ ww2 ]

 

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guerre

Près de Limoges, le maquis de l'instituteur Guingouin recherchait le milicien Peyretout. N'arrivant pas à s'en saisir, il enleva Mme Peyretout, la viola, la tortura, la tua, la scalpa et comme les Comanches, les maquisards clouèrent le trophée sur la porte de la maison Peyretout à Saint-Martial de Landouze. Mme Fornelli, de Guéret, Mme Deleyt de Bussières-Dunoises connurent le même sort: tuées à la place de leur mari, à cause de leur mari et personne n'a oublié le massacre de Voiron. La Résistance voulait supprimer le responsable local de la Milice : l'instituteur laïc Jourdan. Une nuit, les héros s'activèrent et ne firent pas le détail. Ils pénétrèrent chez Jourdan et le tuèrent, ainsi que sa famille. Neuf personnes au total, dont un bébé au berceau.

Auteur: Brigneau François Emmanuel Allot

Info: Mon après-guerre

[ épuration ] [ vengeance ] [ barbarie ] [ oeil pour oeil ]

 

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pose artistique

Il fallait donc, — ô Dieu de miséricorde ! — avaler encore cette ignominie, devenir un modèle d’atelier, de la chair à palette, faire toiser son corps du matin au soir, par des peintres ou des sculpteurs !

Ce n’était peut-être pas aussi déshonorant que la prostitution, mais elle se demandait si ce n’était pas encore plus bas. Elle se souvenait très bien d’en avoir vu, de ces femmes, en passant, le matin, devant l’École des Beaux-Arts, avant l’ouverture des ateliers. Elles lui avaient paru horribles de canaillerie, d’impudeur professionnelle, de lâche torpeur accroupie, et il lui avait semblé que le dernier échelon de la misère eût été de ressembler à ce bétail de l’académie et du chevalet que le vieux Dante eût pensivement examiné en revenant de son enfer.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, page 52

[ avilissement ] [ barbarie ] [ femme-sur-femmes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Les villageois croient que ces femmes sorcières sont responsables de leurs problèmes, de la misère, de la pauvreté, des mauvaises récoltes et des tempêtes.

Toutes ces rumeurs conduisent les femmes devant les tribunaux. Les rousses, celles qui ont du savoir, les vieilles (à partir de 28 ans) et celles qui rouspètent trop.

Même les règles, considérées jusque-là comme un signe de fécondité, deviennent une preuve de malédiction. On décide que les femmes qui souffrent de règles très douloureuses sont habitées par le démon.

Accusées de sorcellerie, elles sont exilées, assassinées ou brûlées. (100 000 mortes)

Petit test pour prouver qu'une femme est une sorcière : mettre la femme soupçonnée nue, lui attacher les mains et les pieds, la jeter à l'eau (préalablement bénie).

Si elle flotte, c'est une sorcière ! On la sort de l'eau et on la brûle.

Si elle coule et se noie, c'est qu'elle est innocente (mais elle est morte).

Auteur: Soledad Bravi

Info: Pourquoi y a t-il des inégalités entre les hommes et les femmes ? La chasse aux sorcières, XVe - XVIIe siècles

[ renaissance ] [ sorcellerie ] [ barbarie ] [ religion ]

 

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pauvres-riches

La vie est un immense bazar où les bourgeois pénètrent, circulent, se servent... et sortent sans payer... les pauvres seuls payent... la petit sonnette du tiroir-caisse... c'est leur émotion... Les bourgeois, les enfants petits bourgeois, n'ont jamais eu besoin de passer à la caisse... Ils n'ont jamais eu d'émotions... D'émotion directe, d'angoisse directe, de poésie directe, infligée dès les premières années par la condition de pauvre sur la terre... Ils n'ont jamais éprouvé que des émotions lycéennes, des émotions livresques ou familiales et puis plus tard, des émotions "distinguées"... voire "artistiques"... Tout ce qu'ils élaborent par la suite, au cours de leurs "œuvres" ne peut être que le rafistolage d'emprunts, de choses vues à travers un pare-brise... un pare-choc ou simplement volées au tréfonds des bibliothèques... traduites, arrangées, trafiquées du grec, des moutures classiques. Jamais, absolument jamais, d'humanité directe. Des phonos. Ils sont châtrés de toute émotion directe, voués aux infinis bavardages dès les premières heures de l'enfance...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Dans "Bagatelles pour un massacre"

[ anesthésiés ] [ émotions par procuration ] [ sensibilité feinte ] [ barbarie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Usa

J'ai effectué 33 ans et 4 mois de service actif, et durant cette période, j'ai passé la plupart de mon temps en tant que gros bras pour le monde des affaires, pour Wall Street, et pour les banquiers. En bref, j'étais un racketteur, un gangster au service du capitalisme. J'ai aidé à sécuriser le Mexique, plus particulièrement la ville de Tampico, au profit des groupes pétroliers américains en 1914. J'ai aidé à faire de Haïti et de Cuba un endroit convenable pour que les hommes de la National City Bank puissent y faire des profits. J'ai aidé au viol d'une demi-douzaine de républiques d'Amérique centrale au bénéfice de Wall Street. J'ai aidé à purifier le Nicaragua au profit de la banque américaine Brown Brothers de 1902 à 1912. J'ai apporté la lumière en République Dominicaine au profit des entreprises sucrières américaines en 1916. J'ai livré le Honduras aux entreprises fruitières américaines en 1903. En Chine, en 1927, j'ai aidé à ce que l'entreprise Standard Oil fasse ses affaires en paix. (...) Quand je repense à tout ça, je pourrais donner à Al Capone quelques conseils. Le mieux qu'Al Capone pouvait faire, c'était de racketter trois quartiers. Moi, j'agissais sur trois continents !

Auteur: Butler Smedley

Info:

[ guerre ] [ barbarie ] [ impérialisme ] [ confession ]

 

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