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écriture

C'est le travail des poètes d'avoir assez d'idées pour fournir une citation pour toute situation.

Auteur: Wyndham John

Info: The Kraken Wakes III 1969

[ description ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ codage du réel ]

 

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verbalisation

Ce qui n'a jamais été articulé en mots finit par devenir trop nébuleux pour s'inscrire dans la mémoire.

Auteur: Smiley Jane

Info:

[ langage ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ codage du réel ]

 

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idiome point de vue

L'esprit du gamin n'a pas besoin d'incarner de manière innée sa structure linguistique si la langue en question incarne les prédispositions de l'intellect de l'enfant !

Auteur: Deacon Terrence William

Info: The Symbolic Species : La coévolution du langage et du cerveau

[ formatage ] [ codage du réel ] [ imprégnation ] [ abstraction ]

 

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sémantique

La signification se ramène pratiquement à un certain conditionnement linguistique. Quant au rapport entre l'expression et le monde, c'est un problème qu'on abandonne aux spécialistes de l'univers physique.

Auteur: Benveniste Emile

Info: Problèmes de linguistique générale, tome 1

[ tiercités consensus ] [ ponts avec la réalité ] [ codage du réel ]

 

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science dure

Certaines entités physiques clés, comme la vacuité de l'espace, les particules élémentaires ou la fonction d'onde, semblent être purement mathématiques dans le sens où leurs seules propriétés intrinsèques sont des propriétés mathématiques.

Auteur: Tegmark Max

Info:

[ étude des limites ] [ standards conceptuels ] [ codage du réel ]

 

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sciences

Il a compris une chose essentielle ; il n'y a finalement que deux grandes possibilités de contact avec la réalité matérielle : le contact brut, direct, qui bute sur les choses, les soupèse et en infère leurs diverses propriétés ; et le contact "en miroir", qui, par un jeu de correspondance entre le visible et l'invisible, remplace la présence des choses par leur mise en concepts. C'est cette seconde sorte de contact, consistant à doubler la réalité matérielle par autre chose que son apparence première, à la sublimer en un jeu d'équations incompréhensibles pour le commun des mortels, qui donne toute sa puissance opératoire à la physique. Celle-ci vise à proposer de la matière concrète une représentation abstraite qui permettra, en retour, à l'issue d'une sorte de galipette, de la saisir en ce qu'elle est vraiment. En définitive, nos sens ne nous apprennent rien sur ce qui se trame en profondeur dans la matière, à l'abri de nos grossiers percepts.

Auteur: Klein Étienne

Info: En cherchant Majorana. Le physicien absolu

[ chair-esprit ] [ mathématiques ] [ langage ] [ abstraction dépassement ] [ codage du réel ] [ transcodage priméité - tiercité ]

 

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écriture

"Affronter son propre cas". Je n'ai jamais inventé d'histoires. Je n'ai pas d'imagination. Tout ce qu'il y a dans mes livres est arrivé. On pourrait donc dire que tout ce que j'écris est autobiographique. Que mes livres racontent ma vie. Or il n'en est rien, parce que telle n'a jamais été mon intention. Vouloir raconter sa vie, c'est dire : "Moi, voilà comme je suis." "Moi je". C'est ce que Deleuze appelait la manie du "sale petit secret". La prétention à ériger ses fantasmes en performances de portée universelle. Ecrire en partant de mon propre cas, ça n'a jamais consisté à "me" raconter, mais à "le" décrire, le re-présenter pour essayer d'y voir plus clair. Il n'est pas question de dire ce qui s'est passé pour moi, mais d'essayer de comprendre "comment" telle ou telle chose a pu se produire comme elle s'est produite. Ce ne sont pas des confidences, mais plutôt des descriptions de situations. Des leçons d'anatomie, des rapports de détective privé.

Auteur: Hocquard Emmanuel

Info: In "Le Cours de Pise", éd. P.O.L, p. 193

[ dénégation ] [ recherche ] [ référence philosophique ] [ littérature ] [ codage du réel ]

 

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langage écrit

Le courant du roman occidental est surtout prosaïque, au sens exact plutôt qu'au sens péjoratif du terme. Là, ni le Satan de Milton battant des ailes à travers l'immensité du chaos, ni les sorcières de Macbeth voguant vers Alep dans leur tamis ne sont vraiment chez eux. Les moulins à vent ne sont plus des géants, mais des moulins à vent. En échange, le roman nous dira comment sont construits les moulins, ce qu'ils rapportent et, avec beaucoup de précision, quel bruit ils font par une nuit de vent. Car c'est le génie du roman de décrire, d'analyser, d'explorer, et d'accumuler les données du réel et de l'introspection. De toutes les peintures de la vie que tente la littérature, de tous les contrepoids que les mots essaient de donner au réel, ceux du roman sont les plus cohérents et les plus complets. Les œuvres de Defoe, Balzac, Dickens, Trollope, Zola ou Proust enrichissent le sens que nous avons du monde et du passé. Elles sont cousines germaines de l'histoire.

Auteur: Steiner George

Info: Tolstoï ou Dostoïevski

[ historique ] [ codage du réel ] [ listes intriquées ]

 

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quête

On sait que le septenium médiéval, dans la classification grandiose de l'univers qu'il instituait imposait à l'homme-apprenti deux grands lieux d'exploration : d'une part, les secrets de la nature (quadrivium), d'autre part, les secrets de la parole (trivium: grammatica, rhétorica, dialectica); cette opposition s'est perdue à la fin du Moyen Age à nos jours, le langage n'étant plus considéré que comme instrument au service de la raison et du coeur. Cependant, aujourd'hui, quelque chose revit de l'antique opposition: à l'exploitation du cosmos correspond de nouveau l'exploration du langage, menée par la linguistique, la psychanalyse et la littérature. Car la littérature elle-même, si l'on peut dire, est science non plus du "coeur humain" mais de la parole humaine; son investigation, ne s'adresse plus aux formes et figures secondes qui faisaient l'objet de la rhétorique, mais aux catégories fondamentales de la langue : de même que dans notre culture occidentale, la grammaire n'a commencé de naître que bien longtemps après la rhétorique, de même ce n'est qu'après avoir cheminé pendant des siècles à travers le beau littéraire que la littérature peut se poser les problèmes fondamentaux du langage sans lequel elle ne serait pas.

Auteur: Barthes Roland

Info: Le bruissement de la langue

[ codage du réel ] [ sépténaire ] [ moyen-âge ]

 

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désignation idiomatique

Ce qui frappe d’abord l’homme "moderne", rompu à la théorie et à la science linguistique d’aujourd’hui, et pour lequel le langage est extérieur au réel, pellicule fine et sans consistance sinon conventionnelle, fictive, "symbolique", c’est que dans les sociétés "primitives", ou comme on dit "sans histoire", "pré-historiques", le langage est une substance et une force matérielle. Si l’homme primitif parle, symbolise, communique, c’est-à-dire établit une distance entre lui-même (comme sujet) et le dehors (le réel) pour le signifier dans un système de différences (le langage), il ne connaît pas cet acte comme un acte d’idéalisation ou d’abstraction, mais au contraire comme une participation à l’univers environnant. Si la pratique du langage suppose réellement pour l’homme primitif une distance par rapport aux choses, le langage n’est pas conçu comme un ailleurs mental, une démarche d’abstraction. Il participe comme un élément cosmique du corps et de la nature, confondu avec la force motrice du corps et de la nature. Son lien avec la réalité corporelle et naturelle n’est pas abstrait ou conventionnel, mais réel et matériel. L’homme primitif ne conçoit pas nettement de dichotomie entre matière et esprit, réel et langage, et par conséquent entre "réfèrent" et "signe linguistique", et encore moins entre "signifiant" et "signifié" : pour lui, ils participent tous au même titre d’un monde différencié.

Des systèmes magiques complexes, telle la magie assyrienne, reposent sur un traitement attentif de la parole conçue comme une force réelle. On sait que dans la langue akkadienne "être" et "nommer" sont synonymes. En akkadien, "quoi que ce soit" s’exprime par la locution "tout ce qui porte un nom". Cette synonymie n’est que le symptôme de l’équivalence généralement admise entre les mots et les choses, et qui sous-tend les pratiques magiques verbales. Elle transparaît aussi dans les exorcismes liés à l’interdiction de prononcer tel ou tel nom ou mot, aux incantations dont on exige la récitation à voix basse, etc.

Plusieurs mythes, pratiques et croyances révèlent cette vision du langage chez les primitifs. Frazer (the Golden Bough, 1911-1915) constate que dans plusieurs tribus primitives le nom, par exemple, considéré comme une réalité et non pas comme une convention artificielle, "peut servir d’intermédiaire — aussi bien que les cheveux, les ongles ou toute autre partie de la personne physique — pour faire agir la magie sur cette personne". Pour l’Indien d’Amérique du Nord, d’après ce même auteur, son nom n’est pas une étiquette, mais une partie distincte de son corps, comme l’œil, la dent, etc., et par conséquent un mauvais traitement de son nom le blessera comme une blessure physique. Pour sauvegarder le nom, on le fait entrer dans un système d’interdictions, ou de tabous.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Le langage, cet inconnu, pp. 56-57

[ réalité encodée ] [ vocable dagyde ] [ premier degré performatif ] [ philologie diachronique ] [ codage du réel ]

 
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