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judaïsme

L'homme saisit par-ci par-là quelques bribes de vérité, mais il ne saurait dominer la nature. Il doit savoir, au contraire, qu'il est dépendant de la Création. Et cette attitude conduit plus loin que les superstitions entretenues par l'Eglise. Le christianisme est la pire des régressions que l'humanité ait jamais subie, et c'est le Juif qui, grâce à cette invention diabolique, l'a rejetée quinze siècles en arrière. La seule chose qui serait encore pire serait la victoire du Juif à travers le bolchevisme. Si le bolchevisme triomphait, l'humanité perdrait le don du rire et de la joie. Elle deviendrait une simple masse informe, vouée à la grisaille et au désespoir.

Auteur: Hitler Adolf

Info: Propos de Table, notés par Martin Bormann

[ communisme ] [ historique ]

 

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pénurie

Nulle part les gens ne sont aussi isolés que dans une queue pour le saucisson cuit, nulle part, compressés jusqu'à la nausée, ils ne sont aussi peu capables de s'entendre que dans cette chaîne multiple et serpentine, dont chaque maillon déteste le précédent et n'a que mépris et indifférence pour le suivant. L'hydre infinie ne diminue jamais, et les gens ont beau quitter le comptoir, la queue repousse instantanément, dans un brouhaha d'injures, excité par l'espoir méchant d'arracher ne serait-ce qu'un demi-kilo de saucisson cuit. Se pliant et se dépliant, les queues remplissent les magasins de leurs méandres infinis, en engloutissant paresseusement les restes ultimes de bonté, de bienveillance et d'humanité.

Auteur: Vaïner Gueorgui

Info: La corde et la pierre

[ URSS ] [ vingtième siécle ] [ communisme ]

 

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exploitation

- Ça veut dire quoi collec-tivi-sation ? demanda Moro Soll.
- Ça veut dire, ignorant, que les biens de la terre et ce qu'on produit avec le travail sont à tout le monde et non pas aux patrons et au gouvernement, lui répondit son frère Toni. Aujourd'hui il y a ceux qui vivent des intérêts des capitaux et du travail des autres et ils mangent du pain blanc tous les jours, de la viande tous les jours, et ils ont toujours du bon vin sur leur table. Nous, si on veut aller chez les Forti boire un verre de vin, il faut qu'on y pense à deux fois. On va y arriver à sept à se payer un litre ? C'est pas croyable...

Auteur: Rigoni Stern Mario

Info: Les Saisons

[ communisme ] [ injustice ]

 

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progrès technologique

Les pratiques luddistes qui surgissent un peu partout, la sauvagerie qui s'attaque à l'instrument de production (et d'abord à soi-même en tant que force productive), le sabotage endémique et la défection en disent long sur la fragilité de l'ordre productif. Briser les machines est un acte aberrant si ce sont des moyens de production, si demeure l'ambiguïté de leur valeur d'usage future. Mais si les fins de cette production s'écroule, alors le respect dû au moyen s'écroule aussi, et les machines apparaissent selon leur véritable fin, comme des signes opérateurs directs, immédiats, du rapport social de mort dont vit le capital. Rien ne s'oppose alors à leur destruction immédiate. Dans ce sens, les luddistes étaient bien plus lucides que Marx sur la portée de l'irruption de l'ordre industriel, et ils ont en quelque sorte aujourd'hui leur revanche, au terme catastrophique de ce processus, où Marx lui-même nous a fourvoyés, dans l'euphorie dialectique des forces productives.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: L'Echange symbolique et la mort, p. 27, 1976

[ erreur du communisme ] [ illusion du progrès ] [ disparition du travail ]

 
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Ajouté à la BD par Jérôme

économie

[...] l’argent étant impossible à éliminer, il s’agit de savoir de quel côté sont les moindres risques d’abus. Si, sous prétexte de désintéressement et de justice sociale, on barre à tous l’accès à la fortune privée, on aboutit nécessairement au capitalisme d’Etat, c’est-à-dire à la généralisation de la condition prolétarienne. Ce qui entraîne trois conséquences :


  1. Suivant la belle formule de Koestler, la mainmise absolue de l’Etat, qui représente l’infini, sur l’individu isolé et sans défense, égal à zéro.

  2. L’érosion de l’esprit d’initiative et du sens des responsabilités (avec l’inertie et le gaspillage qui en résultent), chaque travailleur étant inséré dans un engrenage trop vaste et trop anonyme pour qu’il puisse saisir le lien entre son intérêt personnel et le bien commun.

  3. La constitution d’une oligarchie de profiteurs grassement rétribués qui jouissent, par les avantages directs et indirects liés à leur fonction, de tous les privilèges de la fortune privée, à l’exception de ses risques et de ses devoirs. [...]


Ainsi, le mépris inconsidéré de l’argent risque d’aboutir à sa concentration absolue, c’est-à-dire à l’aggravation de sa pesanteur aliénante sur les plus faibles et les plus démunis.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, pages 215-216

[ socialisme ] [ communisme ] [ accroissement des inégalités ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prise de pouvoir

Il y a maintenant presque exactement mille six cents ans que dans l’Empire romain sévissait également un dangereux parti révolutionnaire. Il sapait la religion et tous les fondements de l’Etat. Il niait carrément que la volonté de l’empereur fût la loi suprême, il était sans patrie, international, il s’étendait sur tout l’Empire depuis la Gaule jusqu’à l’Asie, débordait les limites de l’Empire. Il avait fait longtemps un travail de sape souterrain, secret. Mais depuis assez longtemps déjà il se croyait assez fort pour paraître au grand jour. Ce parti révolutionnaire qui était connu sous le nom de chrétien avait aussi sa forte représentation dans l’armée ; des légions tout entières étaient chrétiennes. Lorsqu’ils recevaient l’ordre d’aller aux sacrifices solennels de l’Eglise païenne nationale pour y rendre les honneurs, les soldats révolutionnaires poussaient l’insolence jusqu’à accrocher à leur casque des insignes particuliers – des croix – en signe de protestation. […] L’empereur Dioclétien ne put conserver plus longtemps son calme en voyant comment on sapait l’ordre, l’obéissance et la discipline dans son armée. Il intervint énergiquement, car il en était encore temps. Il promulgua une loi contre les chrétiens. Les réunions des révolutionnaires furent interdites, leurs locaux fermés ou même démolis, les insignes chrétiens, croix, etc., furent interdits, comme en Saxe les mouchoirs rouges. Les chrétiens furent déclarés incapables d’occuper des postes publics, on ne leur laissait même pas le droit de passer caporaux. […] on interdit purement et simplement aux chrétiens de demander justice devant les tribunaux. Cette loi d’exception resta elle aussi sans effet. Par dérision, les chrétiens l’arrachèrent des murs ; bien mieux, on dit qu’à Nicomédie, ils incendièrent le palais au-dessus de la tête de l’empereur. Alors, celui-ci se vengea par la grande persécution des chrétiens de l’année 303 de notre ère. Ce fut la dernière de ce genre. Et elle fut si efficace que dix-sept années plus tard, l’armée était composée en majeure partie de chrétiens et que le nouvel autocrate de l’Empire romain qui succéda à Dioclétien, Constantin, appelé par les curés le Grand, proclamait le christianisme religion d’Etat.

Auteur: Engels Friedrich

Info: "Introduction à La lutte des classes en France", 1895, dans "Le rôle de la violence dans l'histoire", éd. Le temps des cerises, Montreuil, 2020, pages 231-233

[ exemple historique ] [ vainqueurs ] [ communisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson