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écriture

Créer un monde imaginaire aussi vivant que nature jusque dans ses moindres détails est une entreprise ardue. Il faut des idées profondes, il faut être inventif au niveau macroscopique aussi bien que microscopique, il faut manier l’imagination avec adresse et compétence, il faut l’audace et la vision d’un Créateur faisant jaillir sa Création du néant ; et ces deux derniers points sont précisément ce qui fait le plus défaut à notre culture. Mais si nous ne sommes pas encore capables, pour le moment, de créer un univers entier, ne pouvons-nous pas ajuster nos ambitions, et inventer au moins un nouvel objet à l’intérieur de notre univers ? C’est le but dans lequel j’ai écrit ce roman.

Auteur: Liu Cixin

Info: Boule de foudre, p. 439

[ complexité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

esclavagisme

Une histoire dans laquelle, comme partout ailleurs, les élites locales ont souvent eu la meilleure part. Dire cela, c’est penser que l’analyse affinée de la traite comme catalyseur ou frein de la dynamique politique et sociale africaine serait peut-être en mesure de renouveler la quête, classique et importante, mais en partie illusoire, d’un bilan global de la traite qui serait mesurable en termes de profits et de pertes. C’est aussi refuser l’idée selon laquelle toute transformation n’a pu s’opérer que par la médiation de l’Occident ou du monde musulman. C’est enfin croire que les Africains ne furent pas seulement des victimes, des collaborateurs ou des opposants aux influences venues de l’extérieur, mais aussi des acteurs de leur propre histoire.

Auteur: Pétré-Grenouilleau Olivier

Info: Les traites négrières

[ responsabilités ] [ ambivalence ] [ géopolitique ] [ échelles ] [ acteurs ] [ complexité ] [ impérialisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

informatique

Lutz Damneck : On laisse s'étendre des systèmes de "machines", quasiment à l'infini ?
von Foerster : Oui.
Lutz Damneck : N'est-ce pas risqué ou dangereux ?
von Foerster : Oui. Dans ce système de "machine", tous les énoncés sont exacts (constructivisme, structuralisme) et c'est exactement ce que l'on veut.
von Foerster : Et pourquoi sont-ils exacts ? Parce que tous les paramètres se déduisent tous les uns des autres.
Lutz Damneck : À quoi cela conduit-il ?
von Foerster : À d'autres déductions.
Lutz Damneck : Mais il existe bien une limite ?
von Foerster : Non, c'est l'avantage, on peut toujours aller plus loin.
Lutz Damneck : Dans la logique ?
von Foerster : Oui c'est ça.
Lutz Damneck : Mais dans la réalité ?
von Foerster : Où se trouve la réalité ? Montrez-la-moi.

Auteur: Förster Heinz von

Info: Discours à deux niveaux, Das Netz, Voyage en cybernétique

[ expansion ] [ complexité ]

 

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consilience

Le processus hypothético-déductif n'a rien de spécifiquement scientifique. Il n'est même pas distinctement intellectuel. Il s'agit simplement d'un contexte scientifique pour un stratagème beaucoup plus général qui sous-tend presque tous les processus de régulation ou de contrôle continu, à savoir la rétroaction, le contrôle de la performance par les conséquences de l'acte accompli. Dans un tel schéma hypothético-déductif, les déductions que nous tirons d'une hypothèse sont, en quelque sorte, son résultat logique. Si elles sont vraies, l'hypothèse n'a pas besoin d'être modifiée, mais la correction est obligatoire si elles sont fausses. La rétroaction continue de l'inférence à l'hypothèse est implicite dans le récit de Whewell sur la méthode scientifique ; il n'aurait pas été en désaccord avec le point de vue selon lequel le comportement scientifique peut être classé aussi bien dans la cybernétique que dans la logique.

Auteur: Medawar Peter Brian

Info: Induction et intuition dans la pensée scientifique (1969), 54-5.

[ complexité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gouvernance

"Je pense qu'entre des peuples qui sont géographiquement groupés comme le peuple d'Europe, il doit exister une sorte de lien fédéral ; ces peuples doivent avoir à tout instant la possibilité d'entrer en contact, de discuter leurs intérêts, de prendre des résolutions communes, d'établir entre eux un lien de solidarité, qui leur permette de faire face, au moment voulu, comme des circonstances graves, si elles venaient à naître." Aristide Briand, discours à la SDN en 1929
On avait cru à une manifestation oratoire ; on avait applaudi et on avait chargé l'auteur de la proposition de la mettre au point, persuadé qu'il n'y réussirait pas. Or, le mémorandum du 17 mai reprenait en les développant les idées exposées six mois plus tôt et demandait une réponse ; il embarrassait fort les 27 chancelleries européennes à qui il était adressé.

Auteur: Brugmans Hendrik

Info: L'idée Européenne, 1920-1970

[ complexité ] [ politique ]

 

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évolution

Réponse à la question d'un fils à son père : Quel monde avez-vous transmis, vous : les gens de ta génération ?

- La biologie s’est jouée de nous. Elle pratique la "dépendance de chemin" à grande échelle : ce qui est arrivé est irréversible et ne va aucunement en arrière. D’où le risque de nombreux excès, cataclysmes, épidémies, extinctions, etc.
Ce qui fonctionne dans le vivant réel, 99% du temps, ce sont des "compromis" qui stabilisent le système "malgré" ses risques de grands emportements. Exemple de base : seuls les virus les "moins" virulents font des épidémies, les plus virulents ont le bon goût de tuer les malades trop tôt et sont au finish (modulo les déplacements des humains) moins contagieux.
L’idée d’un "monde qu’on transmet" à nos enfants ne donne donc pas plus de choix que ceux de notre libre arbitre quotidien, toutes les actions ont des portées peu évidentes et des intrications qui modifient sans cesse la portée que nous leur attribuerions si nous pensions en terme de conséquence unique.

Auteur: Timiota

Info: Bog de Paul Jorion, 18 NOVEMBRE 2018 À 21 H 09 MIN

[ complexité ] [ hystérésis ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indécision

Le philosophe Odo Marquard a noté une corrélation dans la langue allemande entre le mot zwei, qui signifie " deux ", et le mot zweifel, qui signifie " doute " - suggérant que deux de n'importe quoi apporte automatiquement la possibilité d'incertitude dans nos vies. Imaginez maintenant une vie dans laquelle chaque jour une personne se voit offrir non pas deux ou même trois, mais des dizaines de choix, et vous pouvez commencer à comprendre pourquoi le monde moderne est devenu, malgré tous ses avantages, une machine à névroses du plus haut niveau. Dans un monde où les possibilités sont si nombreuses, beaucoup d'entre nous boitent simplement à cause de l'indécision. Ou alors nous faisons dérailler le parcours de notre vie encore et encore, en reculant pour essayer les portes que nous avons négligées au premier tour, désespérant de faire les choses correctement cette fois. Ou alors nous devenons des comparateurs compulsifs - nous mesurons toujours nos vies par rapport à la vie d'une autre personne, nous demandant secrètement si nous aurions dû prendre le même chemin qu'elle.

Auteur: Gilbert Elizabeth

Info: Committed: A Skeptic Makes Peace with Marriage

[ complexité ]

 

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dilemme

Ce qui m'a un peu détruit la tête, c'est que je vénérais Nietzsche et Marx à la fois ; or d'après le peu que j'en savais, leurs idées n'étaient pas trop compatibles. Marx était à fond pour le travailleur, le gars qui bosse sur un chantier de construction comme un malade pour l'enfoiré de riche ; Marx, il était pour tous les gars de chez Dick, il était pour moi. (...) Nietzsche pensait que les minables n'avaient que ce qu'ils méritaient, parce que les forts finissaient toujours par se relever, par conquérir et par se retrouver tout en haut de l'échelle, devenant ainsi les maîtres de la basse-cour. (...) le fait de lire ces deux Schleus m'a donc un peu détraqué. Je n'arrivais pas à décider si je voulais devenir le leader du plus grand syndicat international de l'histoire de l'humanité, ou bien le dictateur d'Oakland, Monsieur le Boss. Parce que, si je devenais un jour Monsieur le Boss, qu'est-ce que je penserais des travailleurs ? Et si je restais un simple travailleur, qu'est-ce que je penserais du Boss ? Lire des bouquins, bordel, c'était pas simple.

Auteur: Williamson Eric Miles

Info: Bienvenue à Oakland

[ perdu ] [ philosophie ] [ paradoxe ] [ politique ] [ complexité ] [ littérature ]

 

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humour

Autre exemple de paradoxe temporel : Zmblkr, notre héros, qui a 30 ans, décide de revenir 35 ans dans le passé.
Se retrouvant 35 ans dans le passé, il y rencontre une femme d'une très grande beauté, qui se trouve être sa propre mère. Il tombe éperdument amoureux d'elle et l'épouse. Sa mère devenant sa femme, il devient son propre fils à la fois.
De cette union naît un fils, si vous réfléchissez, vous verrez qu'étant son propre père, il est, du coup, le grand-père de son fils. De plus, son fils étant fils de sa mère (qui est sa femme) est donc aussi son frère en même temps.
D'autre part, sa belle-soeur est en même temps sa tante et sa fille et la tante, la belle-soeur et la nièce de son fils.
En outre, la mère de sa femme est en même temps sa belle-mère, sa belle soeur, sa grand'mère et la mère, la grand'mère et l'arrière-grand-mère de son fils.
Ajoutons enfin que le fils de la marraine de son oncle est cousin germain du frère par alliance au 3ème degré du facteur, étant le beau-frère de la petite nièce d'Albert Uderzo.

Auteur: Gotlib

Info: Rubrique-à-brac, tome 2

[ complexité ]

 

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femmes-par-femme

- Comment savoir si une femme vous aime ? - Il est difficile d'être sûr de quoi que ce soit en amour, dit l'abbé en poussant la poupée vers l'enfant. - Et si une femme dit qu'elle a peur que l'homme ne revienne pas quand il va faire une course ? - Alors il se peut que ce soit elle qui ait envie de partir seule. (...) - Et quand une femme a l'esprit ailleurs, est-ce que cela veut dire qu'elle n'est pas amoureuse ? - Cela peut vouloir dire ça, mais aussi qu'elle est amoureuse. - Et si une femme dit à un homme qu'il ne doit pas tomber amoureux d'elle ? - Cela peut vouloir dire qu'elle l'aime. Il me vient à l'esprit un vieux film italien que tu aurais peut-être plaisir à voir et qui traite du même problème. Le metteur en scène fait assurément fi des dialogues pour démêler les sentiments. - Et si elle dit qu'elle n'est pas prête pour une union ? (...) - Ça peut vouloir dire qu'elle est prête mais qu'elle ne sait pas si toi, tu l'es et qu'elle redoute que tu la rejettes. - Et si elle dit qu'elle a envie de partir et qu'elle veut être seule ? - Ça peut vouloir dire qu'elle veut que tu viennes avec elle.

Auteur: Ava Audur Olafsdottir

Info: Rosa Candida

[ complexité ] [ ambigües ]

 

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