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refrain circulaire

Quand j’y songe

Mon cœur s’allonge

Comme une éponge

Que l’on plonge

Dans un gouffre

Plein de soufre

Où l’on souffre

Des tourments si grands

Que quand j’y songe

Mon cœur s’allonge

Comme une éponge…

Auteur: Anonyme

Info: Comptine populaire. Peut être entonnée avec beaucoup d'intonations différentes, comme exercice de comédie par exemple

[ auto apitoiement ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

foyer

Je pouvais m’imaginer que c’était ma maison et que bientôt elle serait remplie de bruits de ma famille : le rire vif et joyeux de Patsy ; le rock-and-roll de Gilley jaillissant de sa chaîne : et Kathie – oh, ma chère, chère Kathie -, elle descendrait l’escalier en sautillant, chantant quelque comptine idiote :
Eenie, Meenie, Disaleenie
Ooh aah, Gotchaleenie
Hotchy Totchy
Liberace
I love you !*

Auteur: Lee Martin

Info: Cet été là, p 169, *comptine que les enfants chantent en se tapant mutuellement dans les mains, NDT

[ animation ]

 

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poéme à clef

- Avez-vous reçu, chers amis,
Dit Pouchkine en se curant le nez
Ce brûlot non-signé

Qui accuse Kadiochkoï de se vendre
A l'église et d'avoir rédigé une comptine
Musiquée par un trouvère qui eut du succès ?
- Je soupçonne ce classique pamphlétaire
De mépriser le peuple et les poètes qui ne sont pas
Pauvres ou professeurs...

Cessons d'ironiser, l'amateur ! dit P.
En s'esclaffant aux naïvetés de l'ami
Eh ! comment peut-on être poète sans être rentier ?
L'étant, vous n'êtes ni subventionné, ni soumis
A la loi du marché ! Rentier = Intégrité

Auteur: Quintane Nathalie

Info: Mon Pouchkine n°17, dans "Mes Pouchkines", éd. de l'Attente, p. 39 - note : "Kadiochkoï", ainsi que nous le précise une note en fin de volume, désigne Olivier Cadiot, écrivain qui avait participé au projet de traduction de la Bible édité chez Bayard, et qui a collaboré avec le musicien Rodolphe Burger

[ économie ] [ indépendance ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

obscurité

Il faisait noir comme dans un four et, bien que les chats voient parfaitement dans l'obscurité, Mikheïev avait beau écarquiller les yeux, il ne voyait personne. - Bonjour, dit-il en saluant à tout hasard ses hôtes invisibles. - Bonjour, répondirent deux voix. Mikheïev fut très étonné de voir un seul moineau sur un pot de fleurs. Il avait l'air de parler pour deux. - Accepteriez-vous de me laisser dormir ici ? Juste une nuit. Je suis un voyageur solitaire, et je suis très fatigué, dit le chat d'une voix mal assurée. - Quel chat bien élevé ! chuchota Anvers à Vassia.

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Contes russes pour enfants. Histoire du moineau Anvers, du chat Mikheïev, de l'aloès Vassia et de la mille-pattes Maria Semionovna

[ dialogue ] [ comptine ]

 

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itération

Il existe, bien sûr, des tendances inhérentes à la répétition dans la musique elle-même. Notre poésie, nos ballades, nos chansons sont pleines de répétitions ; les comptines et les petits chants et chansons que nous utilisons pour enseigner aux jeunes enfants ont des refrains et des reprises. Nous sommes attirés par la répétition, même en tant qu'adultes ; nous voulons le stimulus et la récompense encore et encore, et dans la musique nous les obtenons. Par conséquent, nous ne devrions peut-être pas être surpris, ni nous plaindre si l'équilibre se déplace parfois trop loin et que notre sensibilité musicale devient une vulnérabilité.

Auteur: Sacks Oliver

Info: Musicophilia : La musique, le cerveau et nous

[ Ohrwurm ] [ hypothèse ] [ imprégnation ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

scénario

L’image devient sombre.

Une comptine est chantée par une voix d’enfant.

Un, deux, trois, nous irons au bois

On suit un promeneur. On ne voit pas son visage.

Quatre, cinq, six, qu’la peur nous unisse !

Une forme humaine passe furtivement entre la caméra et le promeneur qui semble égaré.

Sept, huit, neuf, ce n’est pas du bluff

Le promeneur aperçoit quelque chose hors champ qui l’effraie. Il panique et se met à courir.

Dix, onze, douze, un seul aura l'flouze !

Sur l’écran s’affiche : "NE REVIENS PAS !"

Auteur: Le Roy Philip

Info: 1, 2, 3, nous irons au bois

[ accroche ] [ suspense ] [ thriller ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

géométrie

Un cercle, un triangle, deux carrés et sept petits segments prenaient le thé en discutant des affaires du monde.
- C'est remarquable d'être un triangle, et agréable aussi, déclara fièrement le Triangle. Déjà les anciens Grecs étudiaient les triangles et les considéraient comme de la plus haute importance.
- Les carrés sont tout aussi importants, répondit le petit carré. Tous les cahiers de mathématiques sont quadrillés.
- Ainsi que les kilts des Écossais, ajouta le grand carré.
- Les sept segments de droite approuvèrent bruyamment.
- Avec des segments de droite, on peut faire des carrés et des rectangles, annoncèrent-ils. Avec sept segments, on peut faire un carré et un rectangle !
Le cercle ne disait rien. Après tout, il n'était qu'un cercle tout bête, sans importance, une sorte de zéro tout rond.

Auteur: Piret Raud

Info: Le thé des poissons et autres histoires, Le cercle au grand coeur

[ comptine ]

 

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question

Le langage, en codant/formalisant les signes de notre priméité (un orage qui se déclenche, le regard d'un inconnu dans la rue, un arbre en fleur, le chien qui indique son désir d'aller en promenade...), nous aide à les communiquer. Aussi à consensualiser et lexicologiser ces conventions verbales dans le grand cadre communautaires via des termes-vocable reconnus (la lune tiens, par exemple).

Et puis viennent les listes, livres, comptines, histoires imaginaires, sagas, philosophies...

Postérieurement, de façon plus solitaire, avec la lecture et/ou la réflexion, cette mise en verbe de nos réalités permet d'y revenir en développant-bricolant nos propres abstractions.  

Ce faisant tout jargon - outil de pensée - nous éloigne de la priméité-source. 

Quelles pistes pour aller de l'avant sans renier ces pôles, grandir, se développer, vieillir...  et conserver l'équilibre entre eux ?

Auteur: Mg

Info: sept 2022

[ réel - imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

points de vue

Un jour de grand soleil, six aveugles instruits et curieux, désiraient, pour la première fois, rencontrer un éléphant afin de compléter leur savoir.

Le premier s’approcha de l’éléphant, et près de de son flanc vaste et robuste, il s’exclama : "Dieu me bénisse, un éléphant est comme un mur !".

Le deuxième, tâtant une défense s’écria "Oh ! Oh ! rond, lisse et pointu!, selon moi, cet éléphant ressemble à une lance !".

Le troisième se dirigea vers l’animal, pris la trompe ondulante dans ses mains et s'écria : "Pour moi, l’éléphant est comme un serpent".

Le quatrième tendit une main impatiente, palpa le genou de l'éléphant et décida qu’un éléphant devait ressembler à un arbre !

Le cinquième ayant touché par hasard l’oreille de l'éléphant, dit : "Même pour le plus aveugle des aveugles, cette merveille d’éléphant est comme un éventail !"

Le sixième chercha à tâtons l’animal et, s’emparant de la queue qui balayait l’air, perçu quelque chose de familier : "Je vois, dit-il, l’éléphant est comme une corde !"

Les 6 aveugles discutèrent longtemps avec passion, chacun défendant sa perception de ce que pouvait être un éléphant. Ils avaient bien du mal à s'entendre.

Un sage qui passait par là les entendit se disputer et demanda : "Que se passe t-il quel est l'objet de vos échanges si passionnés ?"

"Nous n'arrivons pas nous à mettre d’accord sur ce que peut être un éléphant, et à quoi il peut ressembler !"Chaque aveugle expliqua sa perception de ce que pouvait être un éléphant.

Après avoir écouté chaque aveugle, le sage dit : "Vous avez tous dit vrai ! Si chacun de vous décrit l’éléphant de façon si différente, c’est parce que chacun a touché une partie différente de l’animal. L’éléphant a réellement les caractéristiques que vous avez tous décrit. Et si vous rassemblez l'ensemble des caractéristiques de ce que vous avez données, vous pouvez avoir une représentation de l'animal dans son ensemble."

"Oooooooh !" s'exclama chacun. Et la discussion s’arrêta net ! Ils furent tous heureux d’avoir dit la réalité, car chacun détenait une part de vérité, et heureux d'avoir contribué à la construction d'une réalité plus grande, une réalité plus grande que la seule addition des caractéristiques apportées par chaque aveugle. La vérité n’est jamais le résultat d'un seul point de vue ou d'une seule perception. Une vérité nouvelle peut émerger des mises en commun des vérités individuelles. De cette mise en commun peut naître une perception globale qui inclut et transcende l'ensemble des vérités individuelles. C'est le principe de la collaboration générative.

Auteur: Internet

Info: Les aveugles et l’éléphant. Conte traditionnel hindou jaïniste où ce concept est nommée " syādvāda ”, “ anekāntavāda ”, ou théorie des affirmations multiples.

[ facettes ] [ relativité ] [ exactitude ] [ comptine ] [ septénaire ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par miguel

détecteurs de mensonge

Les bébés reconnaissent les sentiments feints Dès l'âge de 18 mois, les nourrissons savent déceler les réactions émotionnelles non justifiées, selon des chercheurs de l'Université Concordia. "Si tu aimes le soleil, tape des mains !", dit la comptine. Et les enfants la comprennent aisément, puisque le mouvement qui l'accompagne traduit bien l'émotion évoquée. Mais lorsque les sentiments et les réactions se contredisent, les enfants perçoivent-ils le paradoxe ? Une nouvelle recherche menée à l'Université Concordia, à Montréal, prouve qu'ils en sont capables, et ce, dès l'âge de 18 mois. Dans The Official Journal of the International Society on Infant Studies, les chercheuses en psychologie Sabrina Chiarella et Diane Poulin-Dubois montrent que les très jeunes enfants sont en mesure de déterminer si les émotions d'autrui sont légitimes dans un contexte particulier. Selon elles, les tout-petits comprennent le lien entre la signification d'une expérience et l'émotion qui se manifeste ensuite. Cette découverte a des implications importantes, surtout pour les parents et les éducateurs: "notre recherche indique que les bébés ne sont pas dupes si l'on feint le plaisir en réaction à une source de douleur. Souvent, après une expérience négative, les adultes s'efforcent de sourire pour éviter de bouleverser les jeunes enfants. Pourtant, ceux-ci savent comment vous vous sentez réellement: dès l'âge de 18 mois, ils comprennent le lien implicite entre les événements et les émotions", explique Diane Poulin-Dubois, professeure de psychologie. Pour mener leur recherche, la Prof Poulin-Dubois et la doctorante Sabrina Chiarella ont sélectionné 92 nourrissons, tous âgés de 15 ou de 18 mois. En laboratoire, les bébés ont assisté à plusieurs mises en scène jouées par une actrice, qui devait simuler une réaction, tantôt normale, tantôt anormale, à diverses situations. Dans l'un des scénarios, la comédienne exprimait une émotion contradictoire, affichant de la tristesse alors qu'on lui montrait un jouet. Dans un autre scénario, elle présentait une réaction normale de douleur après avoir feint de se blesser au doigt. Les enfants de 15 mois réagissaient sensiblement de la même façon à ces deux événements, ce qui indique que la compréhension du lien entre une expérience émotionnelle et l'expression faciale affichée ensuite n'est pas encore développée à ce stade. En revanche, les enfants de 18 mois étaient manifestement sensibles à la discordance entre l'expérience et l'expression faciale. En effet, ils passaient alors plus de temps à observer le visage de l'actrice et avaient davantage tendance à jeter des coups d'oeil à leur éducateur, qui se trouvait également dans la pièce, afin de jauger la réaction de cette personne de confiance. Selon Mme Chiarella, il s'agit là d'un comportement d'adaptation: "la capacité à déceler la tristesse et à y réagir immédiatement a une implication sur le plan de l'évolution. En effet, pour fonctionner efficacement en société, les enfants doivent développer leur compréhension des comportements d'autrui, et ce, en inférant l'expérience vécue intérieurement par les gens de leur entourage." Les chercheuses espèrent que ces découvertes pourront servir, dans le cadre d'études ultérieures, à déterminer si les jeunes enfants exposés à des personnes dont les réactions émotionnelles ne sont pas fiables se monteront plus réticents à apprendre de ces personnes, ou encore à les aider.

Auteur: Internet

Info: oct 2013

[ émotion ] [ froideur ] [ trompeur ] [ comédie ] [ dissimulation ] [ fausseté ] [ pédagogie ] [ bambins lucides ]

 

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