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confiance

Crois et tu comprendras; la foi précède, l'intelligence suit.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: Sermons

[ corps pensant ]

 

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pensée-de-femme

Quand [mon fils] est né mort, j'étais triste, c'est sûr. Je n'avais jamais pensé que mon corps puisse fabriquer une autre mort que la mienne. J'ai grandi en pensant que j'allais mourir, puisque j'étais vivante, mais cette mort ne regardait que moi. Je n'ai jamais prévu d'assassiner quelqu'un, alors je n'ai jamais imaginé donner la mort.

Auteur: Julie Bonnie

Info: Chambre 2, p. 104

[ deuil ] [ enfant ]

 

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chair-esprit

Et avoir un corps, c'est la grande menace pour l'esprit, la vie humaine et pensante, dont il faut sans doute moins dire qu'elle est un miraculeux perfectionnement de la vie animale et physique, mais plutôt qu'elle est une imperfection [...]. Le corps enferme l'esprit dans une forteresse ; bientôt la forteresse est assiégée de toutes parts et il faut à la fin que l'esprit se rende.

Auteur: Proust Marcel

Info: A la recherche du temps perdu, tome 7 : Le Temps retrouvé

[ prison ] [ bipolarité ]

 

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parapsychologie

Je crois qu'il y a un état d'unicité chez chacun, qu'on pourrait qualifier de zen, lorsque nous ne sommes ni à nous-mêmes, ni assujettis, mais tout ensemble rêveurs et absorbés, dans un état lucido-nébuleux, onirico-présent, relax-tendu... phase dans laquelle nous sommes perceptifs aux manifestations dites paranormales, de 6e sens... ou autres. C'est dans ces états là que la personne dont vous fixez le dos en pensant à autre chose se retourne comme si elle avait été frappée par vos yeux laser. Comme si nous nous trouvions tous deux à ce moment T dans ce que Dean Radin appelle "spectre continu".

Auteur: Mg

Info: 28 août 2016

[ corps-esprit ] [ attention flottante ]

 

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prédestination

Ce qui est assez dingue quant à nos limitations conceptuelles d'humains prétendument pensants c'est qu'il semble possible et vraisemblable que nous soyions prédestinés - tout en bénéficiant simultanément d'un véritalble libre-arbitre individuel. 

Point de vue un peu mieux préhensible une fois arrivé à un certain âge, celui où le rétrospectif déroulé de nos actes est fixé et définitif. 

La liberté individuelle n'était donc que simple croyance-espoir, (puissant moteur ancré au corps-esprit), que les faits irrémédiables d'une existence transforment en illusion. 

On appelle ça le destin.

Il doit exister quelques formulations qui approchent mieux cette idée. On se réjouit de les déguster, elles sont probablement hilarantes. 

Auteur: Mg

Info: 29 août 2020

[ irréversibilité ] [ incarnation transmutation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

- overdue: Existe-t-il une technique pour s'endormir plus rapidement? Faire de beaux rêves ? Merci.

- DjAardpeer: Perso, je pose mes mains sur mon coeur et je fais dans ma tête les "doum, doum" correspondant aux battements. Ça permet de se focaliser sur un truc neutre pour laisser son esprit divaguer.

- SharenMorgan: Impossible de m'endormir en pensant à un truc aussi régulier, si par malheur il y a le moindre tic-tac dans la pièce je vais rester concentrée dessus au lieu de basculer dans le sommeil. A mort les tic-tac prostaff: Perso je pense à un truc érotique. Vu la taille de mon sexe, mon corps se vide de son sang et je m'évanouis. Pas plus compliqué que cela.

Auteur: Internet

Info:

[ vantard ] [ dialogue-web ] [ sommeil ]

 

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discernement

[…] il existe, encore hors de l'homme, des facultés intellectuelles et pensantes, analogues à son être, et qui produisent en lui les pensées ; car les mobiles de sa pensée ne sont pas à lui, il ne peut trouver ces mobiles que dans une source intelligente, qui ait des rapports avec son être ; sans cela, ces mobiles n'ayant aucune action sur le germe de sa pensée demeurerait sans réaction et par conséquent sans effet. Cependant, quoique l'homme soit passif dans ses idées intellectuelles comme dans ses idées sensibles, il lui reste toujours le privilège d'examiner les pensées qui lui sont présentées, de les juger, de les adopter, de les rejeter, d'agir ensuite conformément à son choix et d'espérer, au moyen d'une marche attentive et suivie, d'atteindre un jour à la jouissance invariable de la pensée pure […].

Auteur: Saint-Martin Louis-Claude de

Info: Dans "Tableau naturel des rapports qui existent entre Dieu, l'homme et l'univers"

[ éthique ] [ corps pensant ] [ pragmatisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

secondéité

Il est bon de savoir ce qui l'avait entraîné dans ce paradoxe. J'eus, il y a longtemps, quelques conversations avec lui ; il me dit que l'origine de son opinion venait de ce qu'on ne peut concevoir ce que c'est que ce sujet qui reçoit l'étendue. Et en effet il triomphe dans son livre quand il demande à Hilas ce que c'est que ce sujet, ce substratum, cette substance. "C'est le corps étendu" répond Hilas. Alors l'évêque, sous le nom de Philonoüs, se moque de lui ; et le pauvre Hilas, voyant qu'il a dit une sottise, demeure tout confus, et avoue qu'il n'y comprend rien, qu'il n'y a point de corps, que le monde matériel n'existe pas, qu'il n'y a qu'un monde intellectuel. Hilas devait dire seulement à Philonoüs : Nous ne savons rien sur le fond de ce sujet, de cette substance étendue solide, divisible, mobile, figurée, etc. ; je ne la connais pas plus que le sujet pensant, sentant et voulant ; mais ce sujet n'en existe pas moins, puisqu'il a des propriétés essentielles dont il ne peut être dépouillé.

Auteur: Voltaire

Info: Dictionnaire philosophique, Garnier 1967, p.150-151

[ matérialisme ]

 

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appartenance

Ontologiquement et généalogiquement, d'ailleurs, chacun de nous n'a pu accéder à sa propre humanité que grâce aux paroles et aux soins de son entourage, de ses parents en premiers lieu, et ce dès le sein maternel. Les compétences que nous avons acquises sont elles-mêmes inséparables des sollicitations et des apports d'autrui, avec des échelles variables allant des proches jusqu'à la culture d'une société donnée, systématiquement en lien avec d'autres cultures. Ainsi l'individualité de la conscience, bien qu'absolument réelle, n'en a pas moins été portée par un réseau pensant antérieur, et qui continue à la porter. La conscience n'existe que pour autant qu'elle participe de ce réseau dont on ne saurait définir les limites. Elle s'inscrit dans la pensée comme le corps dans l'espace. Ainsi, aucun de nous n'est donc détenteur de sa propre humanité, laquelle n'est pas plus enfermée dans notre cerveau que dans notre individualité corporelle, et nécessite d'ailleurs un milieu. Je suis humain parce je relève de plus que moi. Une conception qui est en harmonie avec le fondement de la dignité humaine telle que nous l'avons envisagée précédemment. Et la pensée humaine elle-même s'enracine dans l'histoire profonde du vivant, tout en appartenant plus largement à l'ordre même du monde, lesquels nous dépassent.

Auteur: Bourg Dominique

Info: Une nouvelle Terre

[ grégarisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

corps-esprit

D’une manière générale, il faut bien le remarquer : sur les conditions effectives de la pensée, le Descartes de la maturité n’a guère pris position. […]

En tout cas, nous n’avons, en perspective cartésienne, aucune idée de ce que serait un processus de pensée – ne disons pas un raisonnement, mais un processus de pensée – qui ne serait lié à aucune condition cérébrale. En droit, la substance de la pensée et la substance pensante elle-même sont indépendantes du corps. En fait, le corps assiste toujours la pensée, avec la double dimension du support et du facteur de retardement, de l’auxilium et de l’impedimentum.

En somme, que peut penser l’âme sans le corps ? Si "sans le corps" veut dire : sans une implication expresse du corps dans le processus de pensée, et sans une représentation corporelle plus ou moins ressemblante de l’objet de la pensée, la réponse sera qu’elle peut penser quantité de choses. Si en revanche « sans le corps » veut dire : sans aucune affection d’origine corporelle, la réponse est que nous n’en savons rien, ce qui veut dire : peut-être rien. Et si, assurément, Descartes refuse de considérer la pensée comme une propriété émergente, il ne caractérise en même temps l’esprit comme "chose complète" que de manière très précautionneuse. Disons que l’esprit est chose complète (indépendante) par sa notion et non par son activité.

Si donc il faut reprendre la question du sens du "dualisme cartésien", on dira que ce dualisme est essentiellement fonctionnel. Là où ne règne et où ne peut être obtenue aucune espèce d’évidence empirique (de l’indépendance des opérations de l’esprit à l’égard du corps), on peut néanmoins parler d’une évidence conceptuelle qui se recommande par son utilité intellectuelle et pratique. […] la "distinction réelle" de l’esprit et du corps est destinée à faire respecter la différence entre les objets de la pensée : il n’y a pas à traiter les pensées comme des processus physiques ou de purs produits de processus physiques, ni à considérer les mouvements de la nature comme des réalisations d’intentions. […] Au contraire, la distinction cartésienne règle les manières de parler des choses, et elle permet à la pensée de prendre possession d’elle-même, ou des idées qui lui donnent forme, comme elle peut prendre possession des choses étendues : seule en effet la certitude que ces idées appartiennent originairement à l’esprit […] lui donne l’assurance de pouvoir aller au bout de ses propres opérations et d’atteindre à une perfection spécifique qui autrement relèvera du hasard.

Auteur: Kambouchner Denis

Info: La question Descartes, éditions Gallimard, 2023, pages 158 à 160

[ explication ] [ philosophie ] [ résumé ] [ méthode ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson