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web

Internet s'avérait une redoutable machine de guerre. De par l'infinitude des opinions présentées on y trouvait à tous les coups celle qui vous correspondait, complexe ou simple. Un système qui vous confortait : le pire des abrutissement.

Auteur: Mg

Info: 26 décembre 2014

[ étouffement ] [ biais de confirmation ] [ corroborer ]

 

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conforter

D’un point de vue scientifique, la validation de la théorie reposerait alors sur la mise en corrélation de ces deux constats : l’augmentation de la capacité de penser à la suite de l’analyse et l’existence d’une réalisation correspondant à la construction théorique abstraite. En fait, il se produit un effet d’ "écho" lorsqu’une interprétation vient étayer l’idée que le concept théorique de barrière de contact a une réalisation correspondante.

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Aux sources de l'expérience

[ corroborer ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

examiner

L'observation se scinde en deux parties qui, bien qu'elles aient théoriquement beaucoup en commun, sont quasiment de nature contraire. La première est une sorte d'induction subconsciente, par laquelle, en se focalisant à plusieurs reprises sur un objet, quelque élément de celui-ci acquiert une grande puissance associative, c'est-à-dire, qu'il a une tendance amplifiée à évoquer d'autres idées. L'autre part de l'observation consiste à avoir dans la conscience supérieure une idée plus ou moins construite jusqu'à ce que l'on perçoive qu'elle répond à l'objet de l'observation.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Training in Reasoning. MS [R] 444. 1898

[ corroborer ] [ inspiration ] [ conforter ] [ idée préconçue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poésie

Pour moi, la parole poétique n’est pas du tout différente de la parole physique, c’est-à-dire de ce mécanisme de vie qui commence au ventre, au plexus solaire, traverse la colonne, la trachée, et sur lequel, au moment où l’expiration va se produire, l’homme appose une rumeur intelligible. C’est cela la parole. Je n’ai jamais pu corroborer l’expression coup au cœur – pour moi, il s’agit toujours d’un coup au ventre. Le poème étant la parole exigée, toute parole prononcée par l’homme et qui ne ressort pas au quotidien domestique, est poème.

Auteur: Maunick Édouard

Info: Entretien avec Jean Breton

[ définie ] [ origine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

critique

Dans son commentaire sur [Le Mystère de la fleur d’or], C. G. Jung, entièrement préoccupé par ses propres théories sur l’inconscient, montre qu’il a seulement trouvé dans cet ouvrage – et ce, malgré la parfaite clarté des assertions que celui-ci renferme – matière à corroborer ses idées. La même chose s’est d’ailleurs produite lors d’un séminaire qu’il a dirigé sur la Kundalinî […]. Les universitaires présents, comme en témoignent les avis exprimés en cette occasion, ont fait preuve d’une totale ignorance quant à la signification réelle du texte classique dont ils ont débattu.

Auteur: Krishna Gopi

Info: Dans "Kundalini for the New Age", page 43

[ détournement ] [ interprétation ] [ orient-occident ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

extraterrestre

Les OVNIS nous mettent en face de cette problématique que nous appelons la réalité.
Pour nous, surtout pour la science, il y a un besoin de stabilité et de possibilité de répétition. Pouvoir mettre l'objet dans un bocal ou au moins le faire ressurgir à volonté afin de l'observer sous plusieurs angles.
Si c'est impossible, alors nous passons à la notion de témoignage de "quelque chose qui s'est passé". En commençant par : testis unus, testis nullus. C'est pourquoi quand il y a une autre observation qui vient corroborer la première, on se rapproche alors un peu de la notion d'exactitude.
Nous avons besoin de plusieurs angles de vue.
Un peu comme en musique où on peut expliquer un accord donné de plusieurs manières. D'abord via la définition des intervalles qui le composent et donc des rapports de fréquences en son sein. Ou alors en en parlant comme d'une couleur (majeur, mineur, lumineux, sombre, etc...). On peut aussi l'expliciter en terme de fonction par rapport à notre harmonie tonale (dominante, sous-dominante ou tonique) ou de sa place dans nos modes principaux (degré x ou y). Eventuellement en vertu de la gamme qu'il implique ou génère... Certains chercheurs autour des années 2000 se sont amusés à cataloguer les accords en terme de rugosité, c'est à dire du plus au moins harmonieux (étant entendu qu'une octave est plus agréable qu'un triton, etc...). Et d'autres encore.
Maintenant le témoin-auditeur d'un accord donné peut aussi être trompé par tout un tas de facteurs. Je n'en citerai que trois ici.
Le timbre : un accord majeur est plus facile à entendre venant d'un piano que de trois cailloux accordés.
La hauteur : il est plus difficile d'"entendre" dans le très grave ou le très aigu.
La situation : l'accord, pas assez isolé, était pollué par une autre source. Ou mal perçu dû à l'incompétence de l'auditeur. Ou trop court dans sa durée d'émission pour être identifié...
Les notions de vérité, d'exactitude et de réalité sont fantastiques à étudier. Parce que nous sommes compliqués et que nous aimons les expliciter comme des objets fixes et immuables alors que notre environnement n'est qu'un bouillonnement où rien ne se répète jamais à l'identique.

Auteur: Mg

Info: 6 janvier 2014

[ spéculation ] [ quête ] [ relatif ]

 

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extension

La conscience humaine pourrait être un effet de l’entropie 

Une nouvelle étude suggère que la conscience pourrait être une caractéristique émergente découlant de l’effet d’entropie, soit le mécanisme physique faisant que le désordre au sein de tout système ne peut faire qu’augmenter, et par le biais duquel le cerveau maximiserait les échanges d’informations. Cette conclusion a été déduite de l’analyse de l’activité cérébrale de patients épileptiques ou non, indiquant que les états d’éveil normaux (ou conscients) sont associés à des valeurs entropiques maximales.

En thermodynamique, l’entropie se traduit par le passage inéluctable d’un système d’un agencement ordonné à désordonné. La valeur entropique est le niveau de désorganisation de ce système. Les physiciens suggèrent qu’après le Big Bang, l’Univers est progressivement passé d’un état entropique faible à élevé et qu’à l’instar du temps, l’entropie ne peut qu’augmenter au sein d’un système. De leur côté, les neurobiologistes estiment que le principe est transposable à l’organisation de nos connexions neuronales.

La question est de savoir quel type d’organisation neuronale sous-tend les valeurs de synchronisation observées dans les états d’alerte normaux ou non. C’est ce que des chercheurs de l’Université de Toronto et de l’Université de Paris Descartes ont exploré. " Nous avons cherché à identifier les caractéristiques globales de l’organisation du cerveau qui sont optimales pour le traitement sensoriel et qui peuvent guider l’émergence de la conscience ", expliquent-ils dans leur étude, publiée dans la revue Physical Review E.

Les observations de l’activité cérébrale chez l’Homme ont montré qu’elle est sujette à une importante fluctuation au niveau des interactions cellulaires. Cette variabilité serait à la base d’un large éventail d’états, incluant la conscience. D’un autre côté, des travaux antérieurs traitant du fonctionnement cérébral ont suggéré que l’état conscient n’est pas nécessairement associé à des degrés élevés de synchronisation entre les neurones, mais davantage à des niveaux moyens. Les chercheurs de la nouvelle étude ont alors supposé que ce qui est maximisé au cours de cet état n’est pas la connectivité neuronale, mais le nombre de configurations par lesquelles un certain degré de connectivité peut être atteint.

État de conscience = entropie élevée ?

Dans le cadre de leur analyse, les scientifiques ont utilisé la mécanique statistique pour l’appliquer à la modélisation de réseaux neuronaux. Ainsi, cette méthode permet de calculer des caractéristiques thermodynamiques complexes. Parmi ces propriétés figure la manière dont l’activité électrique d’un ensemble de neurones oscille de façon synchronisée avec celle d’un autre ensemble. Cette évaluation permet de déterminer précisément de quelle façon les cellules cérébrales sont liées entre elles.

Selon les chercheurs, il existerait une multitude de façons d’organiser les connexions synaptiques en fonction de la taille de l’ensemble de neurones. Afin de tester leur hypothèse, des données d’émission de champs électriques et magnétiques provenant de 9 personnes distinctes ont été collectées. Parmi les participants, 7 souffraient d’épilepsie. Dans un premier temps, les modèles de connectivité ont été évalués et comparés lorsqu’une partie des volontaires était endormie ou éveillée. Dans un deuxième temps, la connectivité de 5 des patients épileptiques a été analysée, lorsqu’ils avaient des crises de convulsions ainsi que lorsqu’ils étaient en état d’alerte normal. Ces paramètres ont ensuite été rassemblés afin de calculer leurs niveaux d’entropie cérébrale. Le résultat est le même dans l’ensemble des cas : le cerveau affiche une entropie plus élevée lorsqu’il est dans un état de conscience.

Les chercheurs estiment qu’en maximisant l’entropie, le cerveau optimise l’échange d’informations entre les neurones. Cela nous permettrait de percevoir et d’interagir de manière optimale avec notre environnement. Quant à la conscience, ils en ont déduit qu’elle pourrait tout simplement être une caractéristique émergente découlant de cette entropie. Toutefois, ces conclusions sont encore hautement spéculatives en raison des limites que comporte l’étude, telles que le nombre restreint de participants à l’étude. Le terme " entropie " devrait même être considéré avec parcimonie dans ce cadre, selon l’auteur principal de l’étude, Ramon Guevarra Erra de l’Université de Paris Descartes.

De nouvelles expériences sur un échantillon plus large sont nécessaires afin de véritablement corroborer ces résultats. On pourrait aussi évaluer d’autres caractéristiques thermodynamiques par le biais de l’imagerie par résonance magnétique, qui peut être utilisée pour mesurer l’oxygénation — une propriété directement liée au métabolisme et donc à la génération de chaleur (et de ce fait d’augmentation de l’entropie). Des investigations menées en dehors de conditions d’hôpital seraient également intéressantes afin d’évaluer des états de conscience associés à des comportements cognitifs plus subtils. On pourrait par exemple analyser l’activité cérébrale de personnes exécutant une tâche spécifique, comme écouter ou jouer de la musique.

Auteur: Internet

Info: https://trustmyscience.com/ - Valisoa Rasolofo & J. Paiano - 19 octobre 2023

[ complexification ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste