Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!.....
Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.0316s
haïku
Quand je me retournai
L'homme qui me croisait
S'était perdu dans le brouillard.
Auteur:
Shiki Masoaka
Années: 1867 - 1902
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Asie - Japon
Info:
[
rencontre
]
ego
Quand je me retournai
L’homme qui me croisait
S’était perdu dans le brouillard
Auteur:
Shiki Masoaka
Années: 1867 - 1902
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Asie - Japon
Info:
sélection de haïkus par Yves Bonnefoy
[
Finitude
]
[
dissociation
]
réflexivité
Ce qui est parfois terrible dans la lecture d'un roman, c'est de s'y reconnaître soudain au coin d'une phrase comme si l'on se croisait dans un miroir...
Auteur:
Huston Nancy
Années: 1953 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Usa - France
Info:
Prodige
[
lire
]
[
rencontre
]
pouvoir
Beaucoup plus facile de jouer les despotes devant un public qui boit vos paroles. Comment réagirait-elle si elle nous croisait par hasard dans le parc, sans personne à proximité pour légitimer son autorité ? Elle se montrerait courtoise, bien sûr ! Peut-être même prendrait-elle des nouvelles de la santé de nos parents. Les tyrans sont tous des couards. Plus ils se mettent en scène, plus ils deviennent lâches à l'intérieur, le délire rongeant leur fragile réalité à la manière des charançons.
Auteur:
Grozni Nikolai
Années: 1973 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Islande
Info:
Wunderkind
[
apparence
]
[
rapports humains
]
femmes-par-hommes
Mais, comme bien d’autres femmes, Margaret Stuart avait gardé dans le regard toute la vie qui s’était petit à petit desséchée dans le reste de son corps, et quiconque croisait ses yeux ne pouvait que s’étonner de l’avoir prise pour une vieille femme. Ils étaient d’un bleu soudain et violent, clairs et sans voile, et durs comme la glace. Son corps était celui d'une femme de soixante ans, mais ses yeux ceux d'une femme de trente ans. En réalité, elle en avait quarante-sept.
Auteur:
Stegner Wallace
Années: 1909 - 1993
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, romancier et historien écologiste
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Une journée d'automne
[
impression mélangée
]
nord-sud
Question : À quel moment avez-vous fini par comprendre que le pays se trouvait en pleine guerre civile ?
Réponse : Sur la route, on croisait des maisons dévastées, des chars d'assaut... On comprenait alors qu'il y avait la guerre.
Question : Avez-vous jamais été menacés par la guerre civile, là où vous viviez avec votre famille ?
Réponse : Non, les maisons n'étaient pas menacées.
Question : Les Talibans vous ont-ils demandé de les assister ?
Réponse : Non.
Question : Les Talibans ont-ils sollicité l'assistance de votre famille ?
Réponse : Non. Ma famille, c'est surtout une femme et des enfants...
Auteur:
Smith Frank
Années: 1968 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: producteur-coordonnateur de l'Atelier de Création Radiophonique à France Culture
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Guantanamo
[
Islam
]
[
Usa
]
[
asymétrie
]
[
dialogue
]
suicide
Il savait tout du mal qui le rongeait et il comptait le baiser en se faisant sauter la caisse. Cette personnification de la maladie le séduisait : moyen de l'humaniser. La camarde, cette conne, avec sa faux, ses haillons et ses os...et si la salope, croisait, pur hasard, une bande de clébards affamés ?
L'idée le fit sourire. Il s'imaginait la mort hurlant impérative : "Je suis la Mort, bande de cons ! Du respect !" Et la bande de rantanplans faméliques ne l'écoutant même pas, fauchant qui un tibia, qui un humérus.
- Éclatement d'un concept ! murmura le commissaire [...]
Auteur:
Fajardie Frédéric H.
Années: 1947 - 2008
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Gentil, Faty
[
fuite
]
[
exit
]
[
insulte
]
décor
JE VIS un arbre mort festonné de chiffons ou de fanions flottant au vent au bord d'une route côtière qui courait entre des étendues de désert et le rivage caillouteux de la mer Rouge, en direction de la ville portuaire yéménite d'Al-Hudaydah. Goudronnée sur de longues distances, se transformant par intervalles en une simple piste, la route se présentait à travers la vitre arrière du taxi-brousse comme un ruban de poussière ondoyant qui recouvrait tout ce que croisait la voiture avec ses cinq passagers et son chauffeur enturbanné et voilé pour se protéger du sable volant - dunes aplaties, criques encombrées d'épaves et de débris de verre, buissons épineux. Le ciel était couleur sable, les nuages étaient couleur sable, même la mer Rouge avait la couleur du sable, si bien que cet arbre dans le désert, le seul à des milles à la ronde, avec ses ornements multicolores évoquant des papillons, faisait l'effet d'une borne-frontière signalant la ville proche, l'annonce d'une fin imminente de l'uniformité et de la couleur unique.
Auteur:
Ransmayr Christoph
Années: 1954 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
Atlas d'un homme inquiet
[
aride
]
[
Sahara
]
couple
La suite, c'est le quotidien qui vous rattrape — ses calmes plats, ses soubresauts, ses habitudes, son cours ordinaire. Louise avait commencé à travailler à l'hôpital. Le jour, la nuit, les week-ends, elle se tenait en alerte comme un soldat mobilisable à tout moment. On se croisait. Elle partait quand j'arrivais. Rentrait quand je partais. Souvent c'était un jour sur deux. Comme dans un amour alterné. Parfois j'avais l'impression que nous prenions un de ces tourniquets, à l'entrée des grands magasins. Nos vies disparaissaient dans la rotation de nos emplois du temps. Alors on s'écrivait. Pour elle une lettre sur la table. Pour moi un mot collé sur le frigo. Elle s'appliquait, je me contentais de griffonner. Je me cherchais des excuses en répétant que je ne savais pas trouver les mots. Elle ne me croyait pas. Pour elle, chacun de nous est poète. Le seul témoin de ce manège épistolaire s'appelait Apollinaire : le chat qui habitait avec nous. C'est elle qui avait choisi son nom. J'aurais préféré Sonny, pour Sonny Rollins, dont les microsillons tournaient sur ma platine, mais les calligrammes de l'auteur des lettres à Lou l'avaient emporté sur les notes du saxophoniste.
Auteur:
Astolfi Christian
Années: 1958 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
De notre monde emporté. Le Bruit du monde, pp 31-32
[
désynchronisé
]
[
routine
]