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haïku

Sur le dos de sa mère, le marmot
Bat la mesure avec une fleur
Chant de cueillette du thé.

Auteur: Issa Kobayashi

Info:

[ musique ] [ cadence ]

 

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abrutissement

Avec pour tout toit son camion pizza, ses années filent à récolter le tilleul dans la Drôme, les fruits, la lavande, les vendanges, la taille des arbres, et la cueillette des olives. "Un jour, il y a eu le RMI et ça a tout changé : les hommes qui buvaient tout ont commencé à se plaindre que l’Etat ne donnait pas assez." Le mépris la prend.

Auteur: Poulain Catherine

Info: http://next.liberation.fr/livres/2016/06/19/catherine-poulain-une-vie-a-sa-main_1460559

[ État-providence ] [ dépendance ]

 

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nature

Le soleil perce parfois entre les nuages et me réchauffe le dos et les épaules pendant que je cherche en écarquillant les feuilles vertes les petits fruits rouges qui lorsqu'ils prennent leur couleur foncée en direction du noir me font penser au plaisir, au désir, à un corps amoureux qui se dérobe encore dans son feuillage et ses épines. Pas de violence, disent les épines, patience et amour, disent les branches. Et les fruits par leur présence disent seulement : je suis là. Ce qui provoque une peu d'hésitation à les cueillir et pourtant on cueille.

Auteur: Bauchau Henry

Info: Le boulevard périphérique, Actes Sud 2008, p.175

[ cueillette ]

 

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alimentation

En 1950, il faut 110 jours pour "faire" un poulet fermier, qui ne pèse que de 1,3 à 1,5 kilo en moyenne. En 1978, un poulet standardisé est tué entre 50 et 56 jours et pèse, toujours en moyenne, 1,8 kilo. Mieux, le taux de mortalité passe de 20% à 3 ou 4%, et l'indice de consommation -le nombre de kilos d'alimentation par kilo - est divisé par deux. En effet, en 1950, il faut donner à peu près 4,5 kilo de nourriture, sans compter la cueillette libre du volatile, pour obtenir un kilo de poulet. En 1978, il suffit de 2,05 à 2,1 kilos. Moins de la moitié !

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Bidoche. L'industrie de la viande menace le monde

[ industrie ] [ absurde ]

 

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chasseurs-cueilleurs

Voilà qui nous rappelle de façon salutaire que la majeure partie du monde et de sa population existait alors en dehors du périmètre des premiers États céréaliers. Ces derniers n’occupaient qu’une niche écologique étroite favorisant l’agriculture intensive. Au-delà de leur horizon, on trouvait toute une gamme d’activités que l’on pourrait désigner comme pratiques de subsistance " non appropriables ", dont les plus importantes étaient la chasse et la cueillette, la pêche et la collecte de ressources maritimes, l’horticulture, la culture itinérante et l’élevage spécialisé.

Aux yeux d’un collecteur d’impôt travaillant au service de l’État, il s’agissait de formes de subsistance fiscalement stériles ; le coût de leur contrôle excédait les revenus potentiels. Chasseurs, cueilleurs et exploiteurs des ressources maritimes étaient si mobiles et dispersés et leurs " récoltes " si diverses et si périssables, qu’il était pratiquement impossible de les recenser, sans parler de les taxer.

Auteur: Scott James C.

Info: homo domesticus

[ non-imposables ] [ ordre sans pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

musique

...Je ne sais pas ce que veulent les gens, dans le temps la musique donnait un chemin, et maintenant je ne puis allumer une radio sans être complètement dégoûté. On est au point où je ne peux plus écouter c'est n'importe quoi, sans valeur. Cent canaux pleins d'ordures, partout. Et pas simplement ici, en Angleterre. C'est comme un effort global (rires). Il n'y a plus le plus petit morceau pour que les musiciens s'en inspirent. C'est tout pareil, glacé, plein de rouge à lèvres... des riffs plans plans. À moins que tu n'ailles dans un club de blues, ou dans quelque endroits improbable, les cueillettes sont minces pour l'inspiration... J'écoute toujours Django Reinhardt. Il me tire vers le haut depuis plusieurs années. Tu sais, c'est le plus grand... celui qui fait peur, mais maintenant j'y suis habitué... Il (Django Reinhardt) était Dieu. Juste incroyable.

Auteur: Beck Jeff

Info:

[ décadence ] [ inspiration ] [ nostalgie ]

 

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prévoyance

Ces livres qu'écrivent des gens bien-pensants, pour nous expliquer que ce qu'ils appellent "la réussite" consiste à envoyer promener notre jeunesse et à sacrifier notre âge mûr, de façon à avoir les moyens, arrivés à quatre-vingts ans, de passer notre vieillesse à faire la foire, m'agacent prodigieusement. Nous économisons toute notre vie pour investir notre or dans Dieu sait quel attrape-nigaud ; or, à force d'épargner et de tirer des plans sur la comète, nous sommes devenus mesquins, étroits d'esprit, durs. Nous remettons la cueillette des roses à demain, parce qu'aujourd'hui tout notre temps est pris à travailler, à faire des affaires, à tramer des manigances. Mais hélas ! quand vient demain, les roses sont fanées ; d'ailleurs, nous nous en fichons de ces roses qui ne servent à rien et n'ont pour ainsi dire aucune valeur marchande ; quand vient demain, ce sont plutôt les choux gras qui nous intéressent.

Auteur: Jérôme K. Jérôme

Info: Arrière-pensées d'un paresseux, 1898, Arléa 1998 <p.164>

[ tiédeur ]

 

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colonialisme

"Terra nullius", c'est un petit concept amusant, tu sais. C'est quelque chose que les Anglais ont inventé quand ils sont arrivés ici, en voyant qu'il n'y avait pas des masses de terres cultivées en Australie. Il se trouve que les Aborigènes formaient un peuple semi-nomade, qui vivait de chasse, de pêche et de cueillette. Et juste parce qu'eux ne passaient pas la moitié de la journée courbés sur des champs de patates, les Anglais les ont considérés comme inférieurs. Ils partaient du principe que le travail de la terre était un maillon obligatoire dans l'évolution de toute civilisation, en oubliant que les premiers qui étaient venus ici avaient failli mourir de faim après avoir essayé de vivre sur ce que leur donnait cette terre stérile. Mais les Aborigènes connaissaient la nature de A à Z, se déplaçaient pour trouver leur nourriture en fonction des saisons, et semblaient vivre dans l'abondance. Le Capitaine Cook en parlait comme des êtres les plus heureux qu'il ait jamais rencontrés. Ils n'avaient tout simplement pas besoin de travailler la terre. Mais parce qu'ils n'étaient pas sédentaires, les Anglais ont décidé que cette terre n'appartenait à personne. C'est donc devenu terra nullius. Et selon ce principe, les Anglais pouvaient sans scrupule établir des titres de propriétés aux colons intéressés, sans se soucier de ce que les Aborigènes pouvaient en penser. En fin de compte, ils n'étaient pas propriétaires de leur terre.

Auteur: Nesbo Jo

Info: L'homme chauve-souris : Une enquête de l'inspecteur Harry Hole

[ envahisseurs ]

 

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aborigènes

Les Pintupi étaient la dernière tribu "sauvage" à avoir été contactée dans le Grand Désert occidental et introduite à la civilisation blanche. Jusqu’à la fin des années 1950, ils avaient continué à pratiquer la chasse et la cueillette, nus dans les dunes, comme ils l’avaient fait pendant au moins dix mille ans.
C’étaient des gens insouciants et très ouverts d’esprit, qui ne connaissaient pas ces rudes rites d’initiation propres aux groupes plus sédentaires. Les hommes chassaient le kangourou et l’émeu. Les femmes cueillaient des graines, ramassaient des racines et tout ce qui pouvait se manger. En hiver ils s’abritaient derrière des pare-vent de spinifex ; et, même en pleine sécheresse, l’eau leur faisait rarement défaut. Une bonne paire de jambes était leur valeur la plus sûre et ils riaient sans cesse. Les quelques Blancs qui les visitèrent furent surpris de voir leurs nourrissons gras et en bonne santé.
Mais le gouvernement décréta que les hommes de l’âge de pierre devaient être sauvés… pour le Christ, si besoin était. En outre, on avait besoin du Grand désert occidental pour y mener à bien des opérations minières, éventuellement des essais nucléaires. Il fut donc ordonné d’embarquer les Pintupi dans des camions de l’armée et de les installer dans des lotissements du gouvernement. Nombre d’entre eux furent envoyés à Popanji, un camp situé à l’ouest d’Alice Springs, où ils moururent victimes d’épidémies, se prirent de querelle avec les hommes des autres tribus, se mirent à boire et à jouer du couteau.

Auteur: Chatwin Bruce

Info: Le Chant des pistes

[ colonialisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

racisme

La "Déclaration" par laquelle commence ce livre propose l'inclusion des chimpanzés, des gorilles et des orang-outangs dans la "communauté morale des égaux". Une telle tentative ne s'est fait que trop attendre, si l'on considère les similitudes qui existent entre les humains et les autres grands singes, mais elle demande du courage. Beaucoup de gens protesteront contre une telle proposition : certains diront que les affaires humaines priment sur tout le reste, tandis que d'autres feront valoir que la suite logique de l'extension aux grands singes de la communauté des égaux serait l'inclusion, dans cette communauté, de toutes les autres formes de vie.
Je pense que nous devrions étendre ces droits aux autres formes de vie dans la mesure du possible. Mais en ce qui concerne les grands singes, nous pouvons les inclure dans notre communauté morale dès à présent, et ce sera une première étape. Rappelons-nous que pendant longtemps, les gens ne concevaient même pas que leurs voisins puissent appartenir à la même espèce. La notion de "peuple" ne s'appliquait alors qu'aux membres de sa propre tribu. Un explorateur anglais qui se baladait autour de la péninsule de la Malaisie au début des années 1900, et qui voyait des indigènes se promener nus et vivre de chasse et de cueillette, croyait qu'il s'agissait non pas d'êtres humains mais d'une sorte de singe anthropoïde. Il s'en tint à cette conviction bien qu'il les ait vus marcher debout et utiliser des sarbacanes pour chasser.
L'histoire de ce gentleman anglais vous fait peut-être rire, vous pourriez penser qu'il n'avait pas toute sa tête. Y a-t-il vraiment de quoi rire ? Dans un siècle, nos descendants pourraient bien rire à leur tour de ceux qui hésitèrent à accorder des droits moraux élémentaires aux grands singes.
Je ne me lasse jamais des chimpanzés.

Auteur: Toshisada Nishida

Info: in Le projet grands singes : L'égalité au-delà de l'humanité de Paola Cavalieri

[ homme-animal ] [ éthique ]

 

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