Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 68
Temps de recherche: 0.0415s

bascule saisonnière

Enfants nous allions souvent passer quelques jours chez des amis de maman, des gens pas à plaindre puisqu'ils habitaient une propriété "les pieds dans l'eau" près de Genève, avec petit port privé et 5 ou 6 bateaux. Le rêve pour des mômes qui, l'espace de quelques jours pouvaient se la jouer millionnaires. Ceci me revient en mémoire parce qu'en ces journées de fin d'août, où la lumière amorce nettement son déclin, le propriétaire des lieux* sortait invariablement cette formule. 

- L'été s'casse le nez...

Auteur: Mg

Info: 25 août 2020. *Qui fut, pour info, champion olympique de voile en 1936

[ cycles ] [ final estival ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

lieu de vie

Le rythme de leur vie était aussi prévisible que les saisons. La ronde régulière de la nécessité était interrompue par les fêtes et les cérémonies : Noël, Pâques et les anniversaires. Le rayon de leur vie était minuscule, mais il était profond, et pour elles, il était immense. Les limites physiques de leur univers se réduisaient pratiquement à quelques champs et à quelques maisons, mais elles connaissaient ces lieux de manière absolue et inconsciente. La maison était une réalité qu'elles vivaient si complètement qu'elles n'auraient pu la définir.

Auteur: Madden Deirdre

Info: Irlande, nuit froide

[ territoire ] [ foyer ] [ routine ] [ cycles ]

 

Commentaires: 0

amorce

La Roue du Temps tourne, ses Ères se succèdent, laissant des souvenirs qui deviennent légendes. La légende se fond en mythe et même le mythe est depuis longtemps oublié quand revient l'Ère qui lui a donné naissance. Au cours d'une Ère que d'aucuns ont appelé la Troisième, une Ère encore à venir, une Ère depuis longtemps passée, du vent s'éleva dans la grande forêt appelée la Bois de Braem. Ce vent n'était pas le commencement. Il n'y a ni commencement ni fin dans les révolutions de la Roue du Temps. Pourtant c'était un commencement.

Auteur: Jordan Robert James Oliver Rigney Jr.

Info: La Roue du Temps, Tome 9 : Etincelles

[ cycles ] [ durée ] [ infini ]

 

Commentaires: 0

quête

Il n'y a pas de retour. La vie a pourtant des inversions qui renversent le sens du voyage. Des fleurs qui renouvellent leur floraison comme si elles cherchaient les visages de l'origine. Des regards qui se font circulaires comme s'ils poursuivaient l'extrémité du regard d'hier. Des pensées qui altèrent leurs voeux et soudain prennent en charge l'enfance de la pensée. Des mots qui séparent leurs lettres comme s'ils souhaitaient les unir différemment. Il n'y a pas de retour, mais toute chose vit en se palpant le dos, en marchant de dos, en se rêvant le dos, et en essayant de comprendre le dos d'autrui.

Auteur: Juarroz Roberto

Info: Fragments verticaux, p 99 ?

[ cycles prisons ] [ inéluctabilité ] [ existences ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Une association féministe en Angleterre vient de demander l'interdiction de la Belle au Bois dormant au motif que comme elle dort, le prince l'a embrassée sans son consentement, ce qui constitue un encouragement à la culture du viol.
Donc aujourd'hui, au nom du développement personnel et du vivre comme on l'entend, on arrive au point de retournement, comme dans une courbe de Gauss, parce que le développement d'une telle logique amène a ce genre de truc.
Ainsi la liberté d'expression, comparée à celle de mai 68 par exemple, peut se métamorphoser et accoucher d'un monde où la censure redevient omniprésente mais sous d'autres formes.

Auteur: Michéa Jean-Claude

Info: Sur youtube, 3 mars 2018, l'autodestruction de la civilisation libérale

[ politiquement correct ] [ cycles ] [ humour ] [ lgbt ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par miguel

hindouisme

Dans Mândûkya Upanishad sont décrites les quatre états de l’Atmâ: la veille, le rêve, le sommeil profond (les trois premiers correspondent à la manifestation corporelle, à la manifestation subtile et au non-manifesté). Le quatrième état est au-delà du non-manifesté lui-même, il n’est ni manifesté ni non-manifesté.
Le parcours envisagé comme "ascendant” et ensuite "descendant” peut être décrit comme tel du point de vue des êtres enfermés dans les conditions du monde manifesté. En fait, du point de vue du Principe, le mouvement est continuel.
La descente diffère de la régression car l’acquis est éternel.
Le côté sacrificiel de la réalisation descendante n’a rien en commun avec les platitudes philosophiques suivantes: altruisme, humanitarisme, philanthropie. La vie du missionné est son sacrifice, pas forcément une fin violente.

Auteur: Guénon René

Info: Initiation et réalisation spirituelle

[ existences ] [ cycles ] [ périodicité ]

 
Commentaires: 5
Ajouté à la BD par miguel

appréhension

On dit qu'avant d'entrer dans la mer,
une rivière tremble de peur.
Elle regarde en arrière le chemin
qu'elle a parcouru, depuis les sommets,
les montagnes, la longue route sinueuse
qui traverse des forêts et des villages,
et voit devant elle un océan si vaste
qu’y pénétrer ne paraît rien d'autre
que devoir disparaître à jamais.
Mais il n'y a pas d'autre moyen.
La rivière ne peut pas revenir en arrière.
Personne ne peut revenir en arrière.
Revenir en arrière est impossible dans l'existence.
La rivière a besoin de prendre le risque
et d'entrer dans l'océan.
Ce n'est qu'en entrant dans l'océan
que la peur disparaîtra,
parce que c'est alors seulement
que la rivière saura qu'il ne s'agit pas
de disparaître dans l'océan,
mais de devenir océan.

Auteur: Gibran Khalil

Info: La peur

[ éternel retour ] [ cycles ] [ mort ] [ poème ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

jungle refuge

La crainte humaine, en tous les temps, sous tous les cieux, en chaque cœur, n’est jamais qu’une seule et même crainte : la peur du néant, les épouvantes de la mort. Nous l’entendons déjà de la bouche de Gilgamesh ; nous l’entendons dans le psaume XC, et nous en sommes demeurés là jusqu’à l’heure actuelle. La victoire sur la crainte de la mort est donc en même temps, le triomphe sur toute autre terreur ; elles toutes n’ont de sens que par rapport à cette question première. Aussi le recours aux forêts est-il, avant tout, marche vers la mort. Elle mène tout près d’elle – et s’il le faut, à travers elle. La forêt, asile de la vie, dévoile ses richesses surréelles quand l’homme a réussi à passer la ligne. Elle tient en elle tout le surcroît du monde.

Auteur: Jünger Ernst

Info: Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995

[ nature source ] [ cycles dévoilés ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

vivre

L'aventure recommence une fois encore. La vie est un enseignement constant et le grand chaman Wallace Black Elk (Elan noir) disait qu'il faut "marcher dans la vie d'une manière sacrée". Marcher d'une manière sacrée est un art de vivre chaque instant comme si celui-ci devait être le dernier, de monter chaque marche comme si c'était la première, de s'éveiller chaque matin comme si c'était le premier matin. Marcher d'une manière sacrée, c'est évoluer lentement, non pas avec force, non pas en amplifiant son ego. Marcher d'une manière sacrée, c'est abandonner nos souffrances, nos peurs, nos craintes et nous ouvrir à l'immensité de chaque instant. Avec un cœur, un esprit et un corps ouverts, nos possibilités sont réellement sans limites. Chaque pas en avant est une nouvelle mort, une renaissance, chaque pas en avant est une nouvelle découverte, une nouvelle guérison.

Auteur: Drouot Patrick

Info: Guérison spirituelle et immortalité : Comment les pouvoirs de l'esprit peuvent guérir le corps

[ cycles ] [ attitude ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

maturité

Suzanne disait qu'une vie d'adulte, ce n'était parfois rien d'autre que tous les mensonges dont on recouvrait avec une féroce patience l'illumination de l'adolescence. Une sorte de deuil intarissable qui tombait sur l'incrédulité qui avait mis fin à la jeunesse. Avec le sentiment terrible de retrouver enfin le scepticisme de notre père, celui qu'il opposait silencieusement, de façon détournée, à nos désirs de justice et de bien. Nous ne voulions pas le comprendre alors. On ne savait pas qu'il nous attendait, là-bas, depuis sa douleur de père, avec la certitude désolante de ceux qui souffrent d'avoir raison et voudraient tant avoir tort par amour. Il devait se dire que nous connaîtrions ça, à notre tour, que nous n'échapperions pas à ce moment de vertige quand la vérité nous rattrape sous les traits compassés de notre père, par un rebondissement cruel. Peut-être serait-il mort... et malgré tout, il aurait sa victoire.

Auteur: Boyer Frédéric

Info: Est-ce que tu m'aimes ?

[ décalage générationnel ] [ cycles ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste