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dernières paroles

Cette mort n'est pourtant qu'un vent d'acier, mais il faut faire réflexion à l'ignominie qui l'accompagne.

Auteur: Marillac maréchal de

Info:

[ exécution ] [ décapitation ]

 

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humour

Ils étaient quatre à qui l'on avait coupé la tête,
Quatre qui n'avaient plus de cou,
On les appelait les quatre sans cou.

Auteur: Desnos Robert

Info: Corps et Biens, Les Quatre sans cou

[ décapitation ] [ jeu de mots ]

 

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nourriture

En novembre 1793, un mois seulement après la décapitation de Marie-Antoinette, l’Assemblée nationale vota la création d’un "pain unique", comportant trois volumes de blé pour un de seigle. "Dans un régime fondé sur l’égalité, il ne doit plus exister ni opulence, ni misère, affirmèrent les députés. […] Voilà pourquoi nous exigeons que cesse la production d’un pain réservé aux riches, confectionné à partir d’une farine de qualité supérieure, au profit d’un pain unique, le Pain de l’Egalité".

Auteur: Stewart-Lee Allen

Info: Jardins et cuisines du diable : Le plaisir des nourritures sacrilèges

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décapitation

Lorsque je vis la tête se séparer du tronc et l’un et l’autre tomber séparément dans le panier, je compris, non avec mon intelligence mais avec toute mon être qu’aucune justification de l’ordre existant et du progrès ne peut légitimer cet acte et que même si tous les hommes du monde, quelles que soient les théories sur lesquelles ils s’appuient, trouvaient, depuis la création du monde que c’est nécessaire, je sais que ce n’est pas nécessaire, que c’est mal.

Auteur: Chestov Lév Léon

Info: L'homme pris au piège Pouchkine - Tolstoï - Tchekov. Tolstoï, celui qui édifie et détruit des mondes, p.29

[ guillotine ] [ répulsion ] [ aversion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ironie

Ses incessants ordres de décapitation choquent les critiques modernes de la littérature jeunesse qui estiment que la fiction juvénile devrait être exempte de toute violence et en particulier de violence avec nuances freudiennes. Même les livres d'Oz de L. Frank Baum, si singulièrement exempts des horreurs qu'on trouve dans Grimm et Andersen, contiennent de nombreuses scènes de décapitation. A ma connaissance, il n'y existe aucune étude empirique sur la façon dont les enfants réagissent à de telles scènes et sur les dommages éventuels causés à leur psychisme. Je pense que l'enfant normal trouve tout ça très amusant et n'est pas du tout endommagé, et que des livres comme Alice au pays des merveilles et Le Magicien d'Oz ne devraient pas circuler indistinctement parmi les adultes qui font l'objet d'une analyse.

Auteur: Gardner Martin

Info: The Annotated Alice : The Definitive Edition

[ analyse ] [ lecture ] [ psychanalyse ]

 

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décapitation

Judith, à la main droite une épée nue comme elle, dont la pointe meurtrit le sol a très peu de distance de ses orteils menus et dont la lame très large et très solide vient de trancher la tête d’Holopherne, qui pend, débris sinistre, à la main gauche de l’héroïne, doigts et cheveux mêlés pour une atroce union — Judith, parée d’un collier aussi lourd qu’une chaîne de bagnard, dont le froid autour de son cou voluptueux rappelle celui du glaive près de ses pieds —, Judith placide et ne paraissant déjà plus songer à la boule barbue qu’elle tient à la main comme un bourgeon phallique qu’elle aurait pu couper rien qu’en serrant ses basses lèvres au moment où les écluses d’Holopherne s’ouvraient ou encore que, ogresse en plein délire, elle aurait détaché du gros membre de l’homme aviné (et peut-être vomissant) d’un soudain coup de dents.

Auteur: Leiris Michel

Info: L’âge d’homme p 142

[ angoisse de castration ] [ trophée ] [ ancien testament ] [ massacre ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

arme

L'épée du bourreau avait acquis une valeur symbolique et monétaire particulière. Elle était grande – longue en moyenne de plus d'un mètre et pesant environ trois kilos – et souvent très ornementée. Au milieu du seizième siècle, l'épée de combat classique, dont s'étaient servis les bourreaux au Moyen-Âge, avait en général été remplacée par une arme conçue exprès, avec un bout plat et non pointu, et une répartition des poids plus adaptée à l'usage exclusif de la décapitation. Beaucoup de ces épées ont survécu et elles témoignent de l'art et du soin exceptionnels qui présidèrent à leur création. Chaque épée avait une inscription unique, telle que "Par la justice, le pays prospérera et s'épanouira, dans l'anarchie il ne survivra pas", ou "Garde-toi des mauvais actes, sinon ton chemin mène à la potence", ou, plus bref, "Les seigneurs jugent, j'exécute". Plusieurs épées portent aussi des gravures de la balance de la justice, du Christ, ou de la Vierge et l'Enfant, ou de la potence, de la roue ou d'une tête coupée. Quelques dynasties de bourreaux inscrivaient les noms et les dates de chaque détenteur, et une famille faisait même une encoche sur l'épée pour chaque condamné ainsi exécuté.

Auteur: Harrington Joel F.

Info: L'honneur du bourreau

[ exécuteur ] [ historique ] [ sabre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

thérapies

Dans l'Europe du XVI°s, les gens, y compris les médecins diplômés et les guérisseurs populaires, croyaient en général que les cadavres possédaient des pouvoirs de guérison puissants. Cela conduisait à une pratique qui paraît maintenant bizarre voire révoltante, mais qui était bien connue à l'époque de Meister Frantz : c'était l'ingestion, le port ou l'usage médical de parties de corps humain pour soigner les maladies ou les blessures. (...) Boire le sang, "la plus noble des humeurs", était considéré (comme ) un remède très puissant ; les usages étaient nombreux, dont dissoudre des caillots sanguins, protéger des humeurs douloureuses ou de la toux, prévenir les convulsions, libérer des menstruations bloquées ou même guérir les flatulences. Comme les écoles de médecine croyaient que le sang était produit en continu par le foie, son approvisionnement était en théorie illimité, diminuant ainsi toute inquiétude sur les saignées fréquentes, ou phlébotomies, destinées à restaurer l'équilibre entre les humeurs. L'âge et la virilité déterminant la puissance du fluide, le sang des jeunes criminels exécutés d'un coup, dont la force vive n'avait pas eu le temps de s'échapper, était très prisé. Les épileptiques, voulant boire le sang frais et chaud des "pauvres pécheurs" [exécutés], s'alignaient souvent près de l'échafaud après une décapitation - une scène choquante pour nous mais banale pour Frantz Schmidt et ses contemporains.

Auteur: Harrington Joel F.

Info: L'honneur du bourreau, pp. 250-251

[ superstitions ] [ santé ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mythologie

Pour trancher la tête de Méduse sans s'exposer à devenir pierre, Persée prend appui sur ce qu'il y a de plus léger, les nuages et le vent ; et son regard se pose sur ce qu'une vision indirecte est seule en mesure de lui révéler, c'est-à-dire sur une image capturée dans un miroir. En ce mythe, je aussitôt tenté de voir une allégorie du rapport entre le poète et le monde, une leçon de méthode pour qui se mêle d'écrire. (...) Entre Persée et la Gorgone, le rapport est complexe : il ne prend pas fin avec la décapitation du monstre. Du sang de Méduse naît un cheval ailé, Pégase ; la pesanteur de la pierre peut se renverser en son contraire ; d'un coup de sabot, Pégase fait jaillir sur le mont Hélicon la fontaine où se désaltèrent les Muses. (...) Un romancier peut difficilement représenter son idée de la légèreté, en l'illustrant d'exemples de la vie contemporaine, sans la poser en insaisissable objet d'une quête interminable. (...) Chaque fois que le règne de l'humain me paraît condamné à la pesanteur, je me dis qu'à l'instar de Persée je devrais m'envoler dans un autre espace. Il ne s'agit nullement de fuite dans le rêve ou l'irrationnel. Je veux dire qu'il me faut changer d'approche, qu'il me faut considérer le monde avec une autre optique, une autre logique, d'autres moyens de connaissance et de contrôle. Les images de légèreté que je cherche ne doivent pas, au contact de la réalité présente et future, se laisser dissoudre comme des rêves...

Auteur: Calvino Italo

Info: Leçons Américaines, "Légèreté"

[ inspiration ] [ écriture ] [ focales différentes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décadence

En deux décennies, la culture porno a fait remonter ses codes, ses comportements et banalisé son sadisme dans le grand-public. La totale liberté voulue par les "pouvoirs publics" pour l’industrie porno, conjuguée aux "progrès" technologiques, a aussi permis aux pratiques les plus délirantes de faire désormais partie du paysage mental "normal" des jeunes d’aujourd’hui, au moment où ils construisent leur modèle sexuel. L’âge du premier baiser est ainsi devenu celui de la première fellation, et des psychologues sont maintenant appelés à la rescousse dans des écoles pour des cas de fellations collectives. Les viols d’enfants par d’autres enfants font même leur apparition. Malgré tout, le porno reste "cool" dans nos sociétés occidentales "libérées", et tout politicien qui prétend vouloir en questionner les nuisances est dénoncé comme un puritain coincé ou un dangereux censeur par les medias pornocrates de la gauche libérale dominante. Cette culture porno s’inscrit désormais dans un phénomène d'obscénité généralisée qui touche d’autres supports que le sexe. On peut ainsi parler de pornographie pour la musique lorsqu’elle se résume, comme dans les rave party d’Ibiza ou d’ailleurs, à une simple pulsation dont la seule fonction est de permettre de "jouir en tas", selon la formule de Philippe Muray. De même, cette culture porno fait également écho à la montée en puissance de cette pornographie de la mort à laquelle on assiste dans nos sociétés où les cadavres, les décapitations et autres boucheries de masse sont montrés désormais en boucle sur tous les écrans possibles, ce qui conduit l’auteur de La Cité perverse à noter ingénument qu’il a dû "se passer quelque chose dans le monde", car ce qu’on cachait hier, le sexe et les cadavres, aujourd’hui "on les montre. Cela s’exhibe". On pourrait même conjecturer qu’il existe finalement une forme de continuité entre l’industrie porno, Daesh et ses snuff-movies.

Auteur: Internet

Info: In La frontière, le Système et le porno, sur entrefilets.com, nov.2016

[ web ] [ hardcore ]

 

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