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indicible

Or, c'est justement l'incognoscibilité qui est la seule définition propre de Dieu chez Denys*, si l'on peut parler ici de définitions propres. En refusant d'attribuer à Dieu les propriétés qui font l'objet de la théologie affirmative, Denys vise expressément les définitions néo-platoniciennes : "Il n'est pas l'Un, ni l'Unité," dit-il. Dans le traité "Des noms divins", en examinant le nom de l'Un qui peut être dit de Dieu, il montre son insuffisance et lui oppose un autre nom "le plus sublime", - celui de la Trinité, qui nous apprend que Dieu n'est ni l'un ni le multiple, mais qu'Il surpasse cette antinomie, était inconnaissable en ce qu'Il est.

Auteur: Lossky Vladimir Nikolaïevitch

Info: Essai sur la théologie mystique de l'Eglise d'Orient. Dieu inconnaissable. *Le pseudo Aréopagite

[ inatteignable ] [ divinité ] [ projectionniste ] [ Éternel ]

 

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beauté

À son dernier cours, ou à l'avant-dernier, Valéry a donné cette définition du Beau : "Le Beau, c'est le rare." On reconnaît bien là le précieux, le fabricant de poésie qu'est Valéry. Sa définition est aussi sotte que fausse, et que néfaste à propager. Le rare, c'est le fabriqué, le maniéré, le compliqué, le torturé, l'artificiel dans toute son acception. Quand on sait que les poèmes de Mallarmé, sous leur vocabulaire quintessencié, ont pour sujet (en clair) les motifs les plus plats et ainsi ne sont rares que par leurs chinoiseries de mots et de syllabes, cela en dit long sur ce qu'entend et propose la définition de Valéry.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal littéraire, Mercure de France 1986

[ vacherie ]

 

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homme-animal

Depuis Descartes, l'humanisme symbolise l'esprit français. Pour beaucoup, cet humanisme a l'air extrêmement sympathique parce qu'il est synonyme de droits de l'homme. Mais en réalité ça ne se limite pas à cette question. L'humanisme consiste à dire que l'humain s'inscrit dans un environnement, et qu'il en est au centre. L'humanisme est donc par définition anthropocentriste et défend la supériorité de l'être humain sur le reste. Cette tradition de pensée qui s'arc-boute sur la défense des intérêts humains convainc la plupart des philosophes actuels que l'homme et la nature (et donc les animaux) sont des vases communicants et qu'augmenter les intérêts de l'un fait automatiquement baisser les intérêts de l'autre.

Auteur: Vilmer Jean-Baptiste Jeangène

Info: L'éthique animale

[ morale ] [ déséquilibre ]

 

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langage

Dire ou écrire quelque chose n'a pas le moindre sens. Agir, oui, a un sens. Le plus trivial claquement des lèvres du dernier des mûlatres qui travaillent dans les chantiers navals, dans les carrières de granit, dans les mines de chaux, dans les fabriques de poudre a plus de sens que le langage scriptural et littéraire. [...] Un geste, le mouvement d'un oeil, un crachat dans la main avant d'empoigner à nouveau l'herminette, voilà qui signifie quelque chose de très concret, de très réel! Quelle signification peut en revanche avoir l'écriture quand par définition elle ne possède pas le même sens que le parler quotidiens des gens ordinaires.

Auteur: Roa Bastos Augusto

Info: Moi, le suprême

[ inutile ] [ chair-esprit ]

 

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idéologie

Si nous le prenons dans le sens primitif, nous trouvons que le mot clérical désigne les partisans de l’ingérence du clergé dans la politique, ou, d’une manière générale, les hommes qui veulent subordonner l’Etat à l’Eglise. Tels sont, à proprement parler, les cléricaux, les vrais, les seuls qui méritent ce nom. Ceux-là, tout libéral est obligé de les combattre, et j’oserai dire qu’à notre époque, dans la France contemporaine, ces cléricaux sont, non pas, assurément, les plus grands ennemis de l’Eglise, mais les hommes, certainement, qui font le plus de mal à l’Eglise, parce que ce sont eux qui fournissent contre elle les armes les plus dangereuses pour elle.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, page 186

[ jugement ] [ définition ] [ objectif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

définition

Les auteurs analysent l’intelligence de la ruse qui prend alors le nom de la déesse Mètis et qui, par son pouvoir de dissimulation et de polymorphie, est la seule capable de vaincre toutes sortes de forces. Dans tous les domaines d’activité où se joue un rapport de force, il est possible de l’emporter face à celui qui est au départ le plus fort, parce que les stratégies mètis de combat sont secrètes ou cachées. En somme, on pourrait dire que plus fort que la force, il existe cette forme d’intelligence dont la force réside dans l’art de ne pas se laisser voir. Ce qui condamne l’autre à la bêtise.

Auteur: Marilia Amorim

Info: L’effort pour rendre l’autre bête. Revue du MAUSS,‎ 25 janvier 2015, à propos du livre : Les ruses de l'intelligence. La mètis des Grecs

[ roueries ] [ débrouille ] [ feintes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

définition

La vérité, c’est l’être à découvert de l’étant comme tel. La vérité est la vérité de l’être. La beauté ne se rencontre pas à côté de cette vérité : car lorsque la vérité se met en l’œuvre, elle apparaît. C’est l’apparaître qui, en tant que cet être de la vérité à l’œuvre dans l’œuvre, est la beauté. Ainsi le beau appartient-il à l’événement de l’avènement à soi de la vérité. Le beau n’est pas relatif seulement au plaisir à titre, simplement, d’objet de celui-ci. Pourtant, le beau réside bien dans la forme. Mais ceci seulement parce que jadis la forme s’est éclaircie à partir de l’être comme étantité de l’étant.

Auteur: Heidegger Martin

Info: Dans "L'origine de l'oeuvre d'art" in Chemins qui ne mènent nulle part, page 92

[ numineux ] [ instantanéité ] [ stupeur ]

 
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dessein intelligent

Plutôt qu'affronter les créationnistes de manière grossière et globale en suggérant que ce qu'ils font est tout simplement "non-scientifique" (ce qui est stupide parce que peu d'auteurs peuvent même s'entendre sur ce qu'est vraiment une activité scientifique), nous devrions affronter leurs revendications directement et de manière fragmentaire en demandant quelles preuves et arguments peuvent être présentées pour et contre chaque cas. La question centrale n'est pas de savoir si le créationnisme répond à une définition peu exigeante et très controversée de ce qui est scientifique ; la vraie question est de savoir si le système actuel de preuves fournit des arguments plus forts pour la théorie évolutionnaire que pour le créationnisme.

Auteur: Laudan Larry

Info: Commentary: Science at the Bar – Cause for Concern. Science, Technology & Human Values, Volume 7, Number 41, Fall 1982 (p. 18)

[ réfuté ] [ dénigré ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

définitions

La philosophie se divise en (a) Phénoménologie ; (b) Science normative ; (c) Métaphysique.

La phénoménologie identifie et étudie les types d'éléments universellement présents dans le phénomène ; le phénomène étant tout ce qui est présent à tout moment dans l'esprit, de quelque manière que ce soit. La science normative distingue ce qui devrait être de ce qui ne devrait pas être, et propose de nombreuses autres subdivisions et arrangements soumis à sa principale distinction dualiste. La métaphysique cherche à rendre compte de l'univers de l'esprit et de la matière. La science normative repose largement sur la phénoménologie et les mathématiques ; la métaphysique sur la phénoménologie et la science normative.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Syllabus: Syllabus of a course of Lectures at the Lowell Institute beginning 1903, Nov. 23. On Some Topics of Logic. MS [R] 478. 1903

[ classifications ] [ triade ] [ cognition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychologie jungienne

Tandis que l’on se fraye un chemin à travers ses œuvres volumineuses en cherchant à dégager de la masse de définitions qui varient sans cesse une formulation claire et sans équivoque de ses principes psychologiques, on commence à reconnaître qu’en dépit de l’imprécision et de l’inconsistance de son exposé, deux tendances s’affirment indubitablement dans tous ses écrits : premièrement, un désintérêt pour toutes les réalisations accomplies par l’homme moderne qui frise le mépris ; et deuxièmement une volonté qui ne fléchit jamais de construire un système psychologique qui contredise les théories de Freud sur chaque point important. Même les névroses de l’homme moderne sont considérées par Jung avec un mépris mal dissimulé. 

Auteur: Glover Edward

Info: A propos de C. G. Jung, dans "Freud ou Jung ?", trad. Lucy Jones, P.U.F., Paris, 1954, page 50

[ critique ] [ réactionnisme ]

 

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