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risquer

La langue darrène possède un mot pour définir l'attirance pour le danger : esui. C'est l'esui qui pousse les guerriers à se lancer dans des batailles désespérées et à mourir en riant. Ou les femmes à se jeter dans les bras d'amants qui ne sont pas pour elles, des hommes qui feraient de mauvais pères, et des femmes leurs ennemies. Le terme semnite le plus approchant est soif, si l'on comprend les variantes que sont la soif de sang et la rage de vivre, même si ces derniers sens ne rendent pas bien compte de la définition première d'esui : gloire, et folie. Tout ce qui est insensé, irrationnel, incertain ; mais sans esui, la vie ne présenterait aucun intérêt.

Auteur: N. K. Jemisin

Info: La trilogie de l'héritage, tome 1 : Les Cent Mille Royaumes

[ tenter ] [ intraduisible ] [ héroïsme ]

 

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judaïsme

Certes, ils étaient tous - à présent et par définition - des Israéliens mais rien ne paraissait plus théorique que ce statut. Encore une manière de se voiler la face. Personne ne considérait la population de son quartier comme "israélienne", pas même les intéressés. Ils restaient cette masse humaine, plus ou moins appréciée, que l'on appelait les "nouveaux-immigrants". Chaque groupe portait le nom de son pays d'origine les Russes, les Marocains, les Caucasiens, les Roumains et tous se définissaient justement par leur différence. Les Israéliens, eux, formaient un autre peuple, à part, ils habitaient plus loin, de l'autre côté de la ligne de démarcation qui suivait le trajet du 57 et ils étaient, eux, les citoyens légitimes de ce pays.

Auteur: Kimhi Alona

Info: Victor et Macha

 

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rapports humains

L'hypersensibilité n'est pas anormale. Il n'existe pas de "modèle d'homme ou de femme normaux qui ne soit pas un idéal ; donc, par définition, inaccessible". (L.Israël, op.cit., p 196). En revanche, chaque groupe social édicte des règles normatives, mettant à l'écart, à la marge ou au-dehors les personnes qui ne s'y plient pas. C.G. Jung avait coutume de d'affirmer que c'est l'excès d'adaptation, donc, de soumission aux injonctions familiales et aux coutumes sociales, qui produit nos déséquilibres psychiques. (C.G.Jung, l'homme à la découverte de son âme, Albin Michel 1987). L'hypersensibilité n'y fait pas complètement exception, bien qu'elle vienne justement signifier la lutte pour ne pas se soumettre aux consensus et aux idéaux, pour ne pas s'adapter.

Auteur: Tomasella Saverio

Info: Hypersensibles : Trop sensibles pour être heureux ?

[ psy ] [ rebelle subjectivité ]

 

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théorie du tout

Le biocentrisme est une théorie philosophique et scientifique selon laquelle toutes les formes de vie et de conscience sont fondamentales pour la nature de l'univers. Selon le biocentrisme, la vie et la conscience ne sont pas simplement le résultat de processus physiques, mais plutôt des aspects fondamentaux de l'univers qui façonnent et influencent la façon dont le monde fonctionne. Le biocentrisme suggère que l'univers n'est pas une collection d'objets séparés, mais plutôt un réseau complexe de processus interconnectés qui impliquent des systèmes vivants et non vivants. Cette théorie est souvent associée aux travaux du scientifique et philosophe américain Robert Lanza, qui a soutenu que le biocentrisme offre une compréhension plus complète et plus holistique de l'univers que les modèles scientifiques traditionnels.

Auteur: OpenAI

Info:

[ définition ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

communautés orales

Mais alors, quelle définition peut-on donner d'une langue ? D'autres termes désignent une façon de communiquer, comme idiome, patois, dialecte, sabir, pidgin ou créole. En quoi se distinguent-ils du terme "langue" ? Le terme de base est l'idiome, système de communication orale développé par une communauté, sans autre forme de précision. Un patois est un idiome utilisé dans un territoire de taille limitée ou par seulement une partie de la population d'un territoire. Un dialecte est un patois qui, en plus de la forme orale, possède aussi une forme écrite. Une langue est un dialecte qui a réussi, c'est-à-dire qui s'est imposé comme la forme de communication officielle d'un pays entier. Une langue possède ainsi un caractère politique et joue notamment un rôle administratif.

Auteur: Landragin Frédéric

Info: Comment parler à un alien ?

[ hiérarchisées ] [ émergence ] [ généralisations ] [ uniformisation ] [ politiquement correct ] [ conventions officielles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

destin

Je n'ai pas présente à l'esprit la définition du Fataliste par Tolstoï - j'ignore même si cette question existe dans son oeuvre, mais elle en émane du moins, et je croirais volontiers que, être fataliste, ce n'est pas tellement croire en Dieu. C'est bien plutôt, je pense, une sorte de lassitude, une forme du dilettantisme et un manque presque total de volonté. C'est une espèce de renoncement que l'on veut croire momentané et, tandis que la confiance en soi somnole, c'est une résignation passive et presque souriante en présence d'une volonté supérieure - que l'on suppose bienfaisante, que les uns appellent la volonté du Destin, d'autres la volonté de Dieu, et qui n'est, somme toute, en général que la volonté des autres.

Auteur: Guitry Sacha

Info: Pensées, Cinquante ans d'occupations, Omnibus Presses de la Cité 1993 <p.50>

 

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risques sanitaires

Comme chacun sait, la définition de normes implique l’idée qu’en dessous d’un certain seuil d’exposition, le risque s’annule. Par exemple, l’incinérateur Athanor de Meylan, récemment mis aux normes européennes, rejette un volume de dioxines acceptable. C’est-à-dire qu’on ignore le nombre de cancers qu’il provoque ou auxquels il contribue, contrairement à l’incinérateur de Gilly-sur-Isère qui produisait un nombre anormalement visible de cancers. Il se peut que les chercheurs de l’AFNOR aboutissent à des “normes d’exposition acceptables” pour telle ou telle usine de nanopoudres, mais leurs études négligent l’accumulation et la combinaison des nanoparticules dans un organisme exposé à toutes sortes de nanoparticules : fumées de diesel, électronique, biomédical, pharmacie, cosmétologie, etc. Ces normes constituent des permis de polluer et d’empoisonner les cochons de cobayes.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Aujourd'hui le nanomonde", pages 345-346

[ législation ] [ permissivité ] [ environnement ]

 

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pouvoir sémantique

Le terme fascisme n’a maintenant plus de sens, sauf à désigner  "quelque chose dont on ne veut pas". Les mots démocratie, socialisme, liberté, patriotique, réaliste, justice ont chacun plusieurs sens différents qu’on ne saurait réconcilier. Dans le cas d’un mot comme démocratie, non seulement il n’existe aucune définition sur laquelle on s’accorde, mais tenter d’en trouver une, c’est rencontrer de toute part la même résistance. Il est presque universellement admis que lorsque nous qualifions un pays de démocratique, c’est pour nous en féliciter : il en résulte que les défenseurs de n’importe quel régime affirment qu’il s’agit d’une démocratie, craignant de devoir ne plus utiliser ce mot s’il impliquait un sens précis. Des mots de ce genre sont souvent utilisés de façon délibérément malhonnête.

Auteur: Orwell George

Info: Dans "Pourquoi j'écris ?", trad. de l'anglais par Marc Chénetier, éditions Gallimard, 2022, page 80

[ définition variable ] [ instables signifiants ] [ sculpture verbale de la réalité ] [ sens des mots ]

 

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psychose

Les Monuments, la plupart des gens ne savent pas que ce sont des poètes. Quand ils délirent, on appelle ça des "décompensations psychotiques". Je remplace par "poétiques", je préfère. Je trouve que ça évoque mieux le poids du Verbe chez ces gens qui ont dû décider en urgence d’un truc inaugural afin de pouvoir se tenir debout face aux vivants.

Mais il faut les protéger, les Monuments. Pas vraiment contre leur folie – parce qu’au fond la plupart d’entre eux savent mieux y faire que nous, à condition qu’on les entende –, mais contre ce qu’on peut leur vouloir. Cette façon de prétendre édulcorer la maladie mentale au nom d’une inclusion dont la définition même passe par le rejet de ce qui les caractérise.

Auteur: Pépin Laurent

Info: Monstrueuse féerie

[ psychiatrie ]

 
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advaita vedanta

Si l’on traduit ce terme (Brahma) par "l’Absolu" on sera fatalement amené à conclure à l’inexistence pure et simple du relatif, c’est-à-dire du monde créé dans sa totalité […]. L’antinomie (Créateur-créature), complètement évacuée par l’emploi du mot "Absolu" comme équivalent de Brahma, se trouve au contraire préservée si, au lieu de parler d’Absolu, on parle de l’infini. En effet, si le fini se distingue évidemment de l’Infini, celui-ci par définition […] comprend tout et ne laisse rien en dehors de Lui. Il faut seulement se garder de commettre l’erreur ou la méprise assez courante, et qui consiste à concevoir l’Infini comme un tout formé par l’addition de parties. Le véritable Infini est sans parties (akhanda) ou autrement dit, le fini n’est pas une partie de l’Infini.

Auteur: Source MO

Info: Dans "Doctrine de la non-dualité"

[ terminologie ] [ traduction ] [ orient-occident ] [ réel indiscriminé ]

 

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