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déforestation

- Sais-tu pourquoi nous n’avons, nous les Islandais, que quelques dizaines de bateaux pontés pour pêcher face à vos centaines de goélettes ? Parce que nos ancêtres ont pensé, comme toi, que la nature était inépuisable et ont sacrifié la forêt qui couvrait la quasi-totalité de la surface de cette île, tu m’entends, la quasi-totalité. Ça fait neuf siècles déjà, et rien n’a jamais repoussé depuis. Nous n’avons pas de bateau pour pêcher et nous nourrir, ou pour repousser vos goélettes qui pillent notre mer, parce que nous avons épuisé le bois pour les construire, tout simplement. Plus du tout.

Auteur: Manook Ian Patrick Manoukian

Info: A Islande ! p 147

[ historique ]

 

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déforestation

On dépassa une percée ouverte dans la forêt par les exploitants de pâte à papier. On aurait dit une zone ravagée par la guerre. Il n'y avait plus aucun arbre sur dix ou quinze hectares (...). Poussés par la cupidité et l'envie de s'offrir une parabole TV, les bûcherons avaient métamorphosé la beauté en merde et le bois en pâte à papier qui, à son tour, servait à fabriquer les billets de banque pour payer les ouvriers qui avaient fait périr ses dieux végétaux... Il y avait une sinistre ironie dans tout ça. Quelque part. Puissent de jeunes arbres pousser sur les tombes de ces connards.

Auteur: Lansdale Joe R.

Info: Vanilla Ride, Le mambo des deux ours : Une enquête de Hap Collins et Leonard Pine

[ colère ]

 

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déforestation

L'arbre se changea en main qui chasse des nuages

inutilement tendue vers la lumière au loin ;

sur ses doigts se promenaient de minuscules lézards

qui guettaient entre les feuilles un souvenir obscur.



Des haches l'abattirent, on lui ouvrit la poitrine

à l'aide de crochets, rengaines et paumes baveuses ;

le faîte reposait son oreille sur le sol

enrobé dans sa pluie de grenouilles violacées.



Tombèrent le pin, l'ombu, le mauve eucalyptus,

le peuplier de lait et le saule de douleur.

On les passait la nuit par la scie ou la hache

pour tromper les oiseaux et recenser le bois.



( Les papillons inlassables dans les creux de l'air

de tous côtés cherchaient l'emplacement des feuilles ;

le criquet égaré déambula longtemps

et les oiseaux nichèrent dans l'image disparue ).

Auteur: Supervielle Jules

Info: Cherchez, cherchez, oiseaux... Abattage

[ poème ] [ coupes sylvestres ]

 

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