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question

A qui l'argent appartient-il ? Qui en est le propriétaire ? À l'État, très bien... donc à nous, nous sommes l'État. Vous savez que l'État n'existe pas, c'est juste une entité juridique. NOUS sommes l'Etat, alors l'argent est à nous... très bien. Mais alors faites-moi savoir une chose. Si l'argent nous appartient... Pourquoi... nous le prêtent-ils ? ?

Auteur: Grillo Beppe

Info: en 1998

[ subversion ] [ économie ] [ politique ] [ démocratie ]

 

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pouvoir

Votation pour l'indépendance de l'Ecosse.
Les plus jeunes ont voté à 71% pour l'indépendance quand les plus de 65 ans ont voté à 73% contre. Autrement dit, les plus âgés ont décidé pour un futur qui ne leur appartient pas, la préservation des intérêts à court terme (leurs retraites) prévaut sur les intérêts à long terme.

Auteur: Leis Michel

Info: 22 sept 2014, sur le blog de Jorion

[ vieillesse ] [ démocratie ] [ égoïsme ]

 

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pouvoir

Ce qui gouverne une nation (en démocratie), c'est la distribution des votes. Il y a un fort consensus autour de l'électeur médian. C'est une loi d'airain, pour l'homme politique, de saisir le vote de l'électeur médian. C'est l'électeur médian qui impose la redistribution. Pour cette classe moyenne, il faut qu'il y ait davantage de subventions que de taxation. Le seul moyen pour l'État d'y parvenir est de faire du déficit, financé par la dette publique.

Auteur: Lemennicier Bertrand

Info:

[ middle class ] [ clientélisme ] [ démocratie ]

 

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gouvernement politique

Le totalitarisme moderne peut être défini, en ce sens, comme l'instauration, par l'état d'exception, d'une guerre civile légale, qui permet l'élimination physique non seulement des adversaires politiques, mais de catégories entières de citoyens qui, pour une raison ou une autre, semblent non intégrables dans le système politique. Dès lors, la création volontaire d'un état d'urgence permanent (même s'il n'est pas déclaré au sens technique) est devenue l'une des pratiques essentielles des États contemporains, y compris de ceux que l'on appelle démocratiques.

Auteur: Agamben Giorgio

Info: État d'exception. Homo Sacer, 2003

[ ostracisme ] [ démocratie mutante ]

 
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pouvoir

Toutes les révolutions modernes ont abouti à un renforcement de l'État. 1789 amène Napoléon, 1848 Napoléon III, 1917 Staline, les troubles italiens des années 20 Mussolini, la république de Wiman Hitler. Ces révolutions, surtout après que la première guerre mondiale eut liquidé les vestiges du droit divin, se sont proposé, avec une audace de plus en plus grande, la construction de la cité humaine et de la liberté réelle. L'omnipotence grandissante de l'État a chaque fois sanctionné cette ambition. Il serait faux de dire que cela ne pouvait manquer d'arriver. Mais il est possible d'examiner comment cela est arrivé ; la leçon suivra peut-être.

Auteur: Camus Albert

Info: L'Homme révolté

[ ordre ] [ démocratie ] [ gauche-droite ] [ évolution ]

 

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tribalisme

La société primitive est le lieu du refus d’un pouvoir séparé, parce qu’elle-même, et non le chef, est le lieu réel du pouvoir. La société primitive sait par nature que la violence est l’essence du pouvoir. En ce savoir s’enracine le souci de maintenir constamment à l’écart l’un de l’autre, le pouvoir et l’institution, le commandement et le chef. Et c’est le champ même de la parole qui assure la démarcation et trace la ligne de partage. En contraignant le chef à se mouvoir seulement dans l’élément de la parole, dans l’extrême opposé de la violence, la tribu s’assure que toutes choses restent a leur place, que l’axe du pouvoir se rabat sur le corps exclusif de la société et que nul déplacement des forces ne viendra bouleverser l’ordre social .

Auteur: Clastres Pierre

Info: La société contre l’État, p. 42.

[ démocratie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

La politique est le moyen pour des hommes et des femmes sans principes, de diriger des hommes et des femmes sans mémoire (…)

Il y a deux types de voleurs:

Le voleur ordinaire, c’est celui qui vole votre argent, votre portefeuille, votre montre, etc.

Et il y a le voleur politique: celui qui vous vole votre avenir, votre éducation, votre santé, votre sourire.

La grande différence entre ces deux types de voleurs, c’est que le voleur ordinaire vous choisit pour vous voler, alors que le voleur politique, c’est vous qui le choisissez pour qu’il vous vole.

Et l’autre grande différence: c’est que le voleur ordinaire est traqué par la police, tandis que le voleur politique est le plus souvent protégé par un convoi de police.

Auteur: Voltaire

Info:

[ chiasme ] [ démocratie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

consumérisme

Un monde civilisé et timide n’a rien trouvé d’autre à opposer à la renaissance brutale et à visage découvert de la barbarie, que des sourires et des concessions. L’esprit de Munich est une maladie de la volonté chez les peuples nantis. Un état d’âme permanent chez ceux qui se sont abandonnés à la poursuite de la prospérité à tout prix, ceux pour qui le bien-être matériel est devenu le but principal de leur vie sur terre. Ces gens-là – et il y en a beaucoup dans le monde aujourd’hui – ont choisi la passivité et la reculade, afin de prolonger un peu leur train-train quotidien, afin d’éluder la difficulté aujourd’hui. Et demain, vous verrez, tout ira bien. Mais rien n’ira bien. Le prix de la lâcheté est toujours le mal. Nous ne récolterons la victoire que si nous avons le courage de faire des sacrifices.

Auteur: Soljenitsyne Alexandre

Info: Discours de Stockholm, dans Les Droits de l’écrivain, Points n°38, Seuil, 1972, p. 114-115

[ confort ] [ démocratie ] [ faiblesse ]

 

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résumé

Le "Contrat social" pour Rousseau c’est l’acte par lequel un peuple est un peuple.
[...]
L’idée c’est que tout État, toute république gouvernée par des lois, doit nécessairement reposer sur le consentement, sur la promesse, sur l’accord de tous les individus qui décident ensemble de s’associer. Pour Rousseau le contrat social c’est un acte d’association, ce n’est en aucun cas un pacte de soumission par lequel par exemple un peuple se donnerait des chefs, des maîtres ou un roi… [...]
Pour Rousseau, l’acte par lequel le peuple désigne un gouvernement n’est pas un contrat ! C’est ce qui est original dans sa position… Il n’y a qu’un seul contrat social, celui qui fonde l’État, celui par lequel des individus décident de s’associer pour fonder un état légitime. Mais le gouvernement sera le commissaire du peuple et ce qui le liera au peuple, c’est le fait de satisfaire les conditions du peuple.

Auteur: Spector Céline

Info: France Culture du 15.04.19, https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/le-contrat-social-de-jean-jacques-rousseau-14-doit-se-plier-a-la-volonte-generale

[ concept ] [ politique ] [ société ] [ démocratie ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

- La personne qui proclame bien haut "Je ne représente que moi-même" captera-t-elle un jour autant d'attention médiatique qu'un type qui prétend s'exprimer au nom de la moitié de la population ?

- Quand des gens comme toi la leur accorderont.

-  Tu sais, ce n'est pas aussi simple que ça. Et puis... imagine ce qui s'est passé avec le féminisme ou – tant qu'on y est – le mouvement pour les droits civiques si personne n'avait jamais le droit de parler "au nom" d'un groupe quelconque sans le consentement certifié unanime dudit groupe ? D'accord, certains des illuminés actuels sont comme des parodies des anciens leaders, mais ça ne veut pas dire que nous en serions là où nous en sommes si les producteurs des journaux télévisés avaient dit : "Désolé, révérend Luther King, désolé, miss Germaine Greer, désolé, monsieur Charles Perkins, mais si vous ne pouvez pas éviter ces généralisations excessives et circonscrire vos déclarations à votre cas personnel, nous allons être obligés de vous couper l'antenne."

Auteur: Egan Greg

Info: L'Enigme de l'univers

[ démocratie ] [ altruisme électoraliste ]

 

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