Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 21
Temps de recherche: 0.0502s

théorie-pratique

Une lueur passionnée effleura son visage. "...Car la seule manière de savoir pourquoi on fait une chose, c'est de la faire. C'est la seule manière, je suppose, dont un homme peut savoir ce qu'il a besoin de savoir."

Auteur: Robert Penn Warren

Info: La Grande Forêt, p 87

[ causes-effets ] [ initiation ]

 

Commentaires: 0

églises

Nos cathédrales gothiques jettent dans l'âme une sensation sévère, austère, presque triste. Leur grandeur en impose, leur majesté frappe, mais séduit-elle? Entrons dans une chapelle de Capri. Un jour parcimonieux pénètre en effleurant les murs, comme s'il s'excusait. Ici, on est conquis par la semi-obscurité presque sensuelle. 

Auteur: Fillion Alain

Info: Dictionnaire secret

[ charme ] [ comparées ] [ crypte ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

french kiss

1920 : Le 'baiser sur la bouche', encore qualifié en France de 'crime' pour 'attentat à la pudeur', devient en quelques décennies un symbole de la passion amoureuse, depuis qu'il est popularisé par le cinéma d'Hollywood. Des peuples comme les Japonais qui, traditionnellement, s'effleuraient le nez par amour, s'embrassent maintenant sur la bouche.

Auteur: Brenot Philippe

Info: Sex story, p. 167

[ rouler une pelle ]

 

Commentaires: 0

onirisme

Une nuit, je me suis endormie après avoir lu un texte sur la nature de l'âme. J'ai rêvé de mon âme à moi et découvert que c'était un camion blanc femelle, énergique, impatient, filant à une allure presque trop rapide, au point d'en être grisante, effleurant avec légèreté la surface de la route, sans suivre vraiment le chemin tracé. Je suis assez contente d'avoir une âme de cette espèce.

Auteur: Hubbell Sue

Info: Une année à la campagne

[ introspection ] [ personnalité ]

 

Commentaires: 0

avion

Il se découvrait solidement assis dans le ciel. Il effleura du doigt un longeron d’acier, et sentit dans le métal ruisseler la vie : le métal ne vibrait pas, mais vivait. Les cinq cent chevaux du moteur faisaient naître dans la matière un courant très doux, qui changeait sa glace en chair de velours. Une fois de plus, le pilote n’éprouvait, en vol, ni vertige, ni ivresse, mais le travail mystérieux d’une chair vivante.

Auteur: Saint-Exupéry Antoine de

Info: "Vol de nuit", éditions Gallimard, 1931, pages 21-22

[ sensations ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

prière

ils vont et viennent seuls autour des hôpitaux,
attendant dans l'angoisse qu'on les y laisse entrer.
Là est la mort. Pas celle dont le signe
miraculeusement effleura leur enfance, -
mais la mort étriquée telle qu'on l'entend là ;
là pend leur propre mort
comme un fruit vert, acide, et qui ne mûrit pas.

O Seigneur, donne à chacun sa propre mort,
la mort issue vraiment de cette vie
où il connut l'amour, la raison d'être et la misère.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info: In "Le Livre d'Heures", éd. Le Cri, p. 185

[ aboutissement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

sensualité

Avec d'infinies précautions, elle sortit ses mains de dessous les couvertures, l'une après l'autre, et effleura ses joues : c'était comme la caresse d'une plume. Sa chair eut des fourmillements, qui se prolongèrent après qu'elle eut cessé. Elle pensa à l'air qui toucha son visage de partout, le modelait, lui donnait forme et vie. Auparavant elle n'y avait jamais pensé: vous étiez une forme et l'air était sans forme, mais son enveloppe, son toucher créait le fourmillement qui était le signe de votre existence, vous faisait savoir que vous étiez vivante, que vous étiez vous-même...

Auteur: Robert Penn Warren

Info: Les rendez-vous de la clairière

[ tactile ] [ épiderme ] [ frisson ]

 

Commentaires: 0

appartenance

Tu continueras, lui confia-t-elle en effleurant sa paume, de te lever chaque jour très tôt, à l’heure des oiseaux. De tous tes rendez-vous manqués, celui avec la chance restera le plus décevant. Mais les poètes, et le chant des mésanges et des grives, finiront par te consoler. Franchement, j’ignore si tu vivras encore longtemps dans ce corps et avec cet esprit. Chose certaine, une phrase de ta mère t’accompagnera jusqu’au bout : "Réfléchis, mais ne fais pas que réfléchir ; émerveille-toi aussi. Émerveille-toi, mais ne fais pas que t’émerveiller ; réfléchis aussi." Ça sera la grande affaire de ta vie.

Auteur: Beauchemin Jean-François

Info: Le roitelet

[ miroir ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

osmose

Anne-Marie et Régis ne devaient pas avoir entendu grand-chose de cette belle démonstration. A demi couchés sur le divan, ils se chuchotaient des mots à l'oreille en souriant. Régis avait son visage le plus énamouré, avec la charmante expression enfantine qu'il prenait alors. La tiède intimité du petit salon l'avait arraché à la musique. Il avait couché une main langoureuse sous les reins de la jeune fille, il s'attardait à contempler un petit coin de son visage, le pli des lèvres, sa peau fine près des tempes, la petite joue rebondie, il les effleurait de sa bouche, et, gaminement, du bout de son nez.

Auteur: Rebatet Lucien

Info: les deux étendards (1952, 1312 p., Gallimard) p. 355

[ romantisme ] [ étreinte ] [ émotion ] [ attendrissement ] [ délicatesse ]

 
Commentaires: 2

obsèques

Derrière l'IRA, les anciens prisonniers avaient pris place. Des centaines en rang par trois. Des hommes, des femmes, des presque enfants, des cheveux gris et blanc. J'en connaissais quelques-uns. (...) Les vêtements étaient pauvres, les mains rougies de froid. Je passais de l'un à l'autre. J'effleurais simplement. Une jeune fille m'a longuement observé. Comme les autres, elle portait une couronne de fleurs. Elle a fait un geste. Un signe des yeux pour me dire que tout irait bien. que je ne devais pas m'en faire. Que voilà, c'était comme ça. La guerre, la pauvreté, la prison, la mort. Et qu'il fallait avoir confiance. Et qu'il ne fallait pas que je pleure, parce que personne ici ne pleurait. Je pleurais.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Mon traître

[ deuil ] [ émotion ] [ Irlande ]

 

Commentaires: 0