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ego

Tu ne cessera jamais de changer, mais ça ne signifie pas que tu doives dériver au gré du vent. Chaque jour, tu peux prendre la personne que tu as été, et les nouvelles choses dont tu as été témoin, et faire ton propre choix, honnête, sur qui tu dois devenir. "Quoi qu'il arrive, tu peux toujours rester fidèle à toi-même. Mais ne t'attends pas à finir avec la même boussole intérieure que n'importe quelle autre personnee. Sauf si elle a commencé à tes côtés, et qu'elle a grimpé à tes côtés à chaque étape du chemin.

Auteur: Egan Greg

Info: Schild's Ladder

[ passager ] [ singularité automatique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ego

Je suis le résultat transitoire, émergence éphémère, d'une "évolution-quête", à ce moment T.
Ma personne, ce véhicule biologique, fut dotée dès le départ d'un moteur, d'une ouverture et d'une confiance divines (On dirait que le destin de l'univers dépend de soi, disait Cioran), comme si toutes les problématiques et potentialités se retrouvaient rassemblées dans un individu. Bref je suis comme les autres.
Donc l'évolution amène au monde des entités autonomes - et différentes - et on a l'impression que chacune emporte avec elle la mémoire entière de sa race.
En clair : l'univers compte sur toi. Personnellement.

Auteur: Mg

Info: 21 mars 2013

[ ouverture ] [ autonomie ]

 
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ego

Le moi est la synthèse consciente d’infini et de fini qui se rapporte à elle-même et dont le but est de devenir elle-même, ce qui ne peut se faire qu’en se rapportant à Dieu. Mais devenir soi-même, c’est devenir concret, ce qu’on ne devient pas dans le fini ou dans l’infini, puisque le concret à devenir est une synthèse. L’évolution consiste donc à s’éloigner indéfiniment de soi-même dans une "infinisation" du moi, et à revenir indéfiniment à soi-même dans la "finisation". Par contre le moi qui ne devient pas lui-même reste, à son insu ou non, désespéré.

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info:

[ individuation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

ego

Le moi doit moins être compris par analogie avec un corps chimique qu'on définit par ses propriétés, qu'avec une source qu'on définirait par sa pureté ou son débit, ou avec un foyer lumineux qu'on définirait par l'intensité de son rayonnement. Porté par la vie, il tend à la transmettre. Il est un simple médium. (...) Car c'est la vie qui constitue le moi, y enferme son énergie pour qu'elle en déborde, s'y concentre pour qu'il la diffuse, et s'y réfléchit pour être communiquée. Comme une source lumineuse ne s'éclaire qu'en rayonnant, le moi ne vit qu'en se diffusant.

Auteur: Grimaldi Nicolas

Info: Traité des solitudes

[ je ] [ spiritualité ] [ sagesse ]

 
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ego

Le caractère a des accointances particulières avec l'évolution à long terme de notre expérience émotionnelle. Il s'exprime par la loyauté et l'engagement mutuel, à travers la poursuite d'objectifs à long terme, ou encore par la pratique de la gratification différée au nom d'une fin plus lointaine. De la confusion des sentiments qui est notre lot à tous à chaque instant, nous cherchons à sauver et à en cultiver certains; ce sont ces sentiments cultivables qui vont nourrir nos caractères. Le caractère se rapporte donc aux traits de personnalité que nous apprécions le plus en nous et par lesquels nous cherchons à être appréciés par les autres.

Auteur: Sennett Richard

Info: Le travail sans qualités. Les conséquences humaines de la flexibilité

[ continuité ] [ moi ] [ je ]

 
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ego

Je suis méditerranéen. Je me demande parfois dans quelle mesure le lyrisme, ou une certaine existence surévaluée du verbe, ne me vient pas de mes origines. Car dans ce que je vois il n'y a pas seulement le moment dans lequel je vis mais il y a toute l'histoire derrière. Et l'histoire a un poids, une vérité. Je retrouve le monde entier au rendez-vous de cette histoire. Même dans ce lieu, la Méditerranée, qui s'est pris comme nom, à la manière des Chinois, le cinquième point cardinal: celui du milieu, celui de la mer intérieure. La mer au bord de laquelle je suis né, j'ai évolué. La mer dont je vis la mort actuellement.

Auteur: Gatti Armand

Info: à Jean Royer dans Ces rendez-vous pris dans l'enfance

 

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ego

Nous nous figurons que ce que nous faisons est important et que nous le sommes tout autant. Nous nous croyons stables, tout comme l'amour, la société, les lieux où nous demeurons. Nous le croyons parce qu'il nous est impossible de faire autrement. Mais parfois nous nous immobilisons, une brèche s'ouvre dans le temps, et c'est à cet instant que nous comprenons : nous ne voyons jamais que notre reflet dans le miroir.

Puis, petit à petit, les choses nous reviennent, le rire d’une inconnue dans le vestibule, certains après-midi après la pluie, l’odeur de la toile humide, des iris, de la mousse vert foncé qui tapisse les pierres. Et nous nous remettons en chemin, comme nous l’avons toujours fait et comme nous le ferons toujours.

Auteur: von Schirach Ferdinand

Info: Tabou

[ illusion ] [ mis en perspective ] [ illumination ]

 

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ego

Je ne suis pas l'opinion que j'ai de moi-même, je ne suis rien que je puisse décrire. Je ne suis que partie d'un grand système qui ne peut pas non plus se décrire lui-même ; par conséquent, je me détends et reste dans cette ponctuelle source de conscience, de plaisir, de mobilité, dans les espaces intérieurs. Mes tâches ne consistent pas à me décrire ni à avoir une opinion sur le système dans lequel je vis, qu'il soit biologique, social ou dyadique. En clair, je renonce à cette "responsabilité". Je suis bien plus que ce que je peux concevoir ou juger être. Toute opinion négative ou positive que j'ai de moi n'est que façade, titre, programme limité et inutile écrit sur quelque papier bible flottant dans l'immensité des espaces intérieurs.

Auteur: Lilly John Cunningham

Info: The Center of the Cyclone: Looking into Inner Space

[ définition ] [ prison ] [ acceptation ]

 
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ego

De toute façon, nous existons tous à travers les autres, qui que nous soyons, nous ne sommes qu’une idée de nous-mêmes. Une idée qui ne cesse de se modifier, d’ailleurs, selon les circonstances, les événements, le temps, la mode, les conventions, ou tout simplement selon nos propres calculs. Nous ne rentrons pas dans une forme définie et invariable. Tout être humain est une existence plurielle en raison justement de cette multitude d’idées qu’il se fait de lui-même.

Pourtant, on dit bien “être soi-même”. On l’affirme avec une certitude impertinente, persuadé de la permanence de notre moi. En vérité, être soi-même ne veut strictement rien dire. Pour être soi-même, il faut déjà être quelqu’un, c’est-à-dire savoir qui l’on est. Perdus au milieu de représentations multiples et variables, comment pourrions-nous le savoir ?

Auteur: Mysliwski Wieslaw

Info: La dernière Partie

[ multiplicité ]

 
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ego

Toutes les jeunesses sont éternelles. Après cela nous changeons, nous vieillissons. Nous faisons des choix, plus ou moins, la vie choisit aussi pas mal de choses à notre place, et peut-être qu’avec le temps toutes les bifurcations deviennent de plus en plus automatiques, jusqu’à ce que nous ne fassions plus de choix du tout, jusqu’à ce que nous soyons vieux c’est-à-dire immuables en quelque sorte, mais quand on se retourne, notre jeunesse, elle, est toujours là. Tout le temps de notre vie elle demeure, elle nous sert de repère, elle est là, qu’on ait aimé ou non la vivre, elle est toujours là debout et on y fait toujours la même gueule, qu’elle soit chouette ou pas, la même gueule indécise, étonnée que quand on mourra, le sourire de travers. Notre jeunesse est éternelle.

Auteur: Reverdy Thomas B.

Info: Climax

[ racines ] [ immuable ] [ parcours ]

 

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