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apparence

Elle respire la vertu. Mais elle est tout de suite essoufflée.

Auteur: Feydeau Georges

Info:

[ adultère ]

 

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volupté

Le paradis est une bouche essoufflée. C'est le cœur enfoui, où deux âmes se rencontrent, se donnent et se prennent mutuellement des petits morceaux d'elles-mêmes, et pendant tout ce temps, la lumière gravite, scintillant doucement sur les bords.

Auteur: McDaniel Tiffany

Info: L'été où tout a fondu

[ couple ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillir

Oh mes amis d’un temps, que devenons-nous,

notre sang pâlit, notre espérance est abrégée,

nous nous faisons prudents et avares,

vite essoufflés — vieux chiens de garde sans grand-chose à garder ni à mordre —,

nous commençons à ressembler à nos pères…

Auteur: Jaccottet Philippe

Info: A la lumière d'hiver. Leçons. Chants d'en bas. Pensées sous les nuages

[ rejoignement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hommes-par-femme

Immondice qu’un homme et qu’une femme, surtout excitée par un homme, une femme qui demande, qui insiste, qui déshabille cet homme, écarte les jambes, lui suce la peau, reste collée à lui, béante et essoufflée, lamentable loque aux yeux fous qui font honte à notre race. […] Vraiment je tremble de dégoût.

Auteur: Havet Mireille

Info: Journal intime 2, 13.04.23, p. 409. Merci à Mme Compain

[ répugnants ] [ lesbienne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

limitation

Les mots permettent d’aller plus loin, mais quand on est allé si loin, d’un seul coup, malgré soi, ils n’explorent plus, ne font plus de conquêtes ; ils se contentent maintenant de suivre ce qui a eu lieu, comme de vieux chiens essoufflés. Ils fixent des limites artificielles, trop étroites, au troupeau anarchique des sensations et des visions.

Auteur: Lançon Philippe

Info: Le lambeau

[ vocabulaire ] [ post-traumatique ]

 

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réparties

L'age venu, sa fortune croquée, Madeleine Rohan vécu les dernières années de sa vie sous les combles d'un immeuble Montmartrois. Quelques anciens admirateurs venaient encore parfois la visiter. Il entraient dans sa chambre essoufflés, pantelants "Déménagez, ma chère, votre escalier nous tuera". Elle souriait, coquette : - C'est le seul moyen qu'il me reste pour faire battre le coeur des hommes.

Auteur: Brohan Madeleine

Info: la comédienne

 

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transposition

Traduire Vann, c'est se contorsionner afin d'épouser cette langue rauque unique. C'est savoir s'effacer devant un style qui ne souffre aucune concession. Il faut oublier les conventions, s'interdire la facilité d'un synonyme pour rendre chaque répétition, reproduire la claustrophobie des mots; refuser une fluidité commode là où le texte est abrupt, haché et essoufflé. Les participes présents sont un élément clé, dessinant un territoire à mi-chemin entre l'infinitif immobile et et le mouvement du verbe conjugué, donnant une impression d'action au ralenti, de huis clos où les personnages stagnent.
[...] Traduire Vann, c'est un acte d'une violence et d'une beauté incroyables, qui laisse à bout de souffle.

Auteur: Derajinski Laura

Info: à propos de son travail de traductrice de David Vann, Magazine littéraire 546

[ transparence ] [ fidélité ] [ littérature ]

 

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femmes-hommes

C'est un neurone qui arrive dans un cerveau masculin, événement très rare mais ça arrive ! Bref, ce pauvre neurone se retrouve tout seul dans une grande boite vide et noire. " Hou hou " crie ce petit neurone, misère, pauvre petit neurone, personne ne lui répond. " Hou hou " crie encore le petit neurone et il n'entend que l'écho de sa voix. Alors, désespéré, notre pauvre et brave petit neurone masculin s'installe dans un coin et se met à pleurer. Soudain, un autre petit neurone arrive tout essoufflé dans le cerveau masculin et crie à notre petit neurone en pleurs : " Hé bé ! Qu'est-ce que tu fous ? On est tous en bas..."

Auteur: Internet

Info:

[ humour misandre ]

 

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hommes-par-hommes

A cet instant, l'une aperçut Yannis qui prenait sa leçon de natation. Elle s'arrêta. Piquée par la curiosité, l'autre s'arrêta aussi, tourna la tête en direction de la crique, et les voilà toutes deux en train d'observer Yannis. Il nage jusqu'à sa mère, s'agrippe à son dos, tout essoufflé, Maraki le serre contre sa poitrine, l'embrasse avec fureur, le caresse...les deux femmes n'arrivent plus à détacher leur yeux de la scène, jusqu'à ce qu'elles se tournent l'une vers l'autre, se regardent en silence durant quelques instants et tombent dans les bras l'une de l'autre. Cet enfant porte en lui toute la douleur des hommes, se dit Kosmas. L'immense solitude et l'impossibilité désespérante de s'ouvrir à l'autre.

Auteur: Arditi Metin

Info: L'enfant qui mesurait le monde

[ femmes-hommes ]

 

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exister

L'écrivain français se donne à lui-même l'impression d'exister bien moins dans la mesure où on le lit que dans la mesure où "on en parle". Il lui faut sans cesse relancer la presse prompte à s'endormir, il faut tenir les langues en haleine. Un anxieux, un essoufflé "Je suis là !... J'y suis - J'y suis toujours !" est parfois ce qui s'exprime de plus pathétique, pour l'oeil un peu prévenu, au travers des pages de tel romancier en renom, auxquelles on se prend distraitement à souhaiter tout à coup que la poussière soit légère : ce n'est rien toutefois, ou du moins ce n'est pas forcément qu'il n'ait plus rien à nous dire ; mais c'est son livre annuel : il s'agit à nouveau de donner le branle, d'empêcher qu'il y ait prescription.

Auteur: Gracq Julien

Info: Préférences

[ landerneau ] [ littérature ] [ gaule ]

 

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