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accoutumance

Et finalement de moins pire en banal...

Elle finira par trouver ça normal.


Auteur: Goldman Jean-Jacques

Info: La vie par procuration, excipit

[ espoir ]

 
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Ajouté à la BD par Supersonique Phoenix

dernières paroles

Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m'épouvante. Et je hais leur vertu de robots. Moi, j'étais fait pour être jardinier.

Auteur: Saint-Exupéry Antoine de

Info: dernières lignes d'une lettre adressée à Pierre Dalloz, écrite la veille de sa mort

[ inquiétude ] [ avenir ] [ surpopulation ] [ prescience ] [ excipit ]

 

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éducation

Le goût de l'essentiel et la recherche de ce qui est élevé rapprochent la marche et la philosophie. Leur pratique fortifie notre humanité, ne les négligeons pas.

Auteur: Lamoure Christophe

Info: Petite philosophie du marcheur, excipit, p.128, Milan, 2007

[ chair ] [ esprit ]

 

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conscience

... - être barbare, c'est se croire civilisé, rejeter les autres dans le néant. Alors qu'être civilisé, c'est se savoir barbare, connaître la fragilité des barrières qui nous séparent de notre propre ignominie et que le même monde porte en lui la possibilité de l'infamie et du sublime.

Auteur: Bruckner Pascal

Info: Misère de la prospérité. Excipit, p.246, Livre de Poche, n°30025

[ chiasme ] [ tolérance ]

 

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dénouement

L'histoire de la maison de la mosquée est loin d'être terminée, elle est comme la vie : chacun doit descendre quelque part. Une phrase revient sans cesse à la fin de toutes les histoires perses : "Notre histoire est finie, mais la corneille n'a pas encore atteint son nid".

Auteur: Abdolah Kader

Info: La maison de la mosquée

[ arrêt ] [ provisoire ] [ excipit ] [ éternel retour ]

 

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réalité

Dans une aube sans oiseaux le magicien vit fondre sur les murs l'incendie concentrique. Un instant, il pensa se réfugier dans les eaux, mais il comprit aussitôt que la mort venait couronner sa vieillesse et l'absoudre de ses travaux. Il marcha sur les lambeaux de feu. Ceux-ci ne mordirent pas sa chair, ils le caressèrent et l'inondèrent sans chaleur et sans combustion. Avec soulagement, avec humiliation, avec terreur, il comprit qu'il était lui aussi une apparence, qu'un autre était en train de le rêver.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Fictions, la Pléiade, 1993, t. I, chap. Les ruines circulaires, p. 480

[ songe ] [ avatar ] [ excipit ] [ aurore ]

 

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excipit

Cette cellule appartient à un cerveau, et c'est mon cerveau, le cerveau du moi qui écrit ; et la cellule en question, et en elle l'atome en question, est en charge de mon écriture, via un jeu gigantesque et minuscule que personne n'a encore décrit. C'est elle qui, à cet instant, au sortir d'un enchevêtrement labyrinthique de oui et de non, fait courir ma main le long d'un parcours sur le papier, y trace de ces volutes qui sont des signes : double déclic, de haut en bas, entre deux niveaux d'énergie, qui guide cette main pour marquer sur le papier ce point-là, celui-ci.

Auteur: Levi Primo

Info: The Periodic Table. Carbon. Trad Mg

[ écrire manuellement ] [ processus ] [ mise en abyme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

excipit

J'ai écrit la première phrase (...) mais je me suis tout de suite arrêtée. A moins que ce ne soit ma mère qui m'ait arrêtée. Je l'entendais insister pour dire elle-même son histoire. Elle ne voulait pas de ma voix; elle voulait sentir les battements de son coeur, ses angoisses et ses rires, ses rêves et ses cauchemars. Elle voulait revenir au commencement avec sa propre voix. Elle était si heureuse de pouvoir enfin être la narratrice...

C'est ma mère qui a écrit ce livre. C'est elle qui a déployé ses ailes pour prendre son vol. J'ai juste soufflé le vent qui l'a emportée dans ce long voyage.

Auteur: Hanan el-Cheikh

Info: Toute une histoire, p. 331, dernières lignes du texte

[ dénouement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

insecte

(...)
Qu'est-ce à dire ? N'en sait-on pas assez, pour pressentir ce qui se passe dans la tête de l'homme qui pense à autre chose, distrait, rêveur, soudain gai, parfois triste sans raison ? Que voit-on dans l'oeil de la vache : entre astres et désastres, coups de foudre et trahisons, une mélancolie venue du fond des âges ? Sur les rives du Bosphore, au crépuscule, Nicolas Bouvier note encore :

"Le soleil s'abîme derrière une mer violette en tirant à lui toutes les couleurs. Je pense à ces clameurs lamentables qui dans les civilisations primitives accompagnaient chaque soir la mort de la lumière, et elles me paraissent tout d'un coup si fondées que je me prépare à entendre dans mon dos toute la ville éclater en sanglots. "

Et moi, cuistre ébloui, émergeant enfin des vieux dictionnaires, par la fenêtre je vois filer, sur la friche incendiée, ce papillon aux ailes couleur de miel, où palpitent de grands yeux bleus ourlés de noir. C'est un paon-de-jour. Sa larve, puis sa nymphe, ont passé leur vie sur une tige d'ortie. Libre enfin, il exulte, pour cinq minutes encore. Son nom savant est "vanessa Io".

Auteur: Abraham Jean-Pierre

Info: Histoire d'Io. Dernier paragraphe

[ excipit ] [ dernières lignes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dernières paroles

Chers amis : en raison de la précarité de ma santé et de la terrible dépression sentimentale dont je souffre, ne pouvant plus continuer à écrire et à lutter pour la liberté de Cuba, je mets fin à mes jours. Ces dernières années, bien que me sentant très malade, j'ai pu terminer mon oeuvre littéraire à laquelle j'avais travaillé durant près de trente ans. Je vous lègue donc en héritage toutes mes terreurs, mais aussi l'espoir que bientôt Cuba sera libre. Je me sens satisfait d'avoir pu contribuer, même modestement, au triomphe de cette liberté. Je mets fin à mes jours volontairement, car je ne peux continuer à travailler. Aucune des personnes qui m'entourent n'est impliquée dans cette décision. Il y a un seul responsable : Fidel Castro. La souffrance de l'exil, la douleur de l'expatriation, la solitude et les maladies que j'ai pu contracter en exil, je ne les aurais certainement pas subies si j'avais pu vivre en liberté dans mon pays. J'exhorte le peuple cubain de l'exil comme de l'île à continuer à lutter pour la liberté. Mon message n'est pas un message de défaite, mais de lutte et d'espérance. Cuba sera libre. Moi je le suis déjà.

Auteur: Arenas Reinaldo

Info:

[ note de suicide ] [ excipit ]

 

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