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pessimisme

Une époque triste...
Si nous voulions de manière schématique caractériser notre époque, nous pourrions dire que c'est une époque d'inquiétude, ou la conscience de la complexité nous plonge dans l'impuissance, ou le futur, qui jadis nous fascinait, car chargé de promesses, se révèle lourds de menaces apocalyptiques.

Auteur: Benasayag Miguel

Info: Le mythe de l'individu

[ avenir ]

 

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anorexie

A quinze ans, pour un mètre soixante-dix, je pesais trente-deux kilos. Mes cheveux tombaient par poignées. Je m’enfermais dans la salle de bains pour regarder ma nudité : j’étais un cadavre. Cela me fascinait.
Dans ma tête, une voix commentait le reflet : "Elle va bientôt mourir." Je m’en exaltais.

Auteur: Nothomb Amélie

Info: Biographie de la faim

 

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Ajouté à la BD par miguel

émerveillement

Je me souviens qu'à l'âge de 17 ans, cela me fascinait : comment nous, les êtres humains, expirons du dioxyde de carbone dans l'air, comment les feuilles des plantes captent ce dioxyde de carbone et comment la plante rejette de l'oxygène, que nous pouvons respirer et qui nous permet de continuer à vivre.

Auteur: Percy Lavon Julian

Info:

[ interdépendance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

adolescence

J'aimais être avec La Teigne, ce garçon maigre qui sentait la sueur et le fer, qui ne disait presque rien, et qui marchait du matin au soir. Ses pieds étaient épais, larges, les orteils démesurés. Le soir il reprenait la barge et dormait dehors. Il n'était jamais allé à l'école. Quand il voulait se laver, il plongeait du ponton de Mamoudzou. Quand il voulait manger, il allait chercher des fruits. Il me fascinait.

Auteur: Appanah Nathacha

Info: Tropique de la violence

[ mystère ] [ attractif femmes-hommes ]

 

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philosophe

J’ai donné à entendre comment Socrate a pu éloigner : il reste d’autant plus à expliquer comment il a pu fasciner. – En voilà la première raison : il a découvert une nouvelle espèce de combat, il fut le premier maître d’armes pour les hautes sphères d’Athènes. Il fascinait en touchant à l’instinct combatif des Hellènes, – il a apporté une variante dans la palestre entre les hommes jeunes et les jeunes gens. Socrate était aussi un grand érotique.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Le problème Socrate dans "Le crépuscule des idoles

[ séduction ] [ succès ] [ renouveau ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

personnage

Dans cette région habitaient des gens merveilleux, comme le clochard Bambas. Il ne travaillait pas du printemps jusqu'à l'hiver, il allait à la pêche près du Rocher du Diable. Il se préparait cinq morceaux de sucre par jour dans un sachet en toile. C'était tout ce qui lui restait de l'hiver, époque où il trouvait un peu de travail. Sa vie me fascinait et même par la suite, quand d'autres garçons rêvaient d'être écrivains ou aviateurs, moi je voulais être Bambas. Il dormait dans une cabine à moitié effondrée avec pour couverture une peau de chevreuil mitée. C'était un pêcheur fantastique qui attrapait les poissons de toutes les manières autorisées et surtout interdites. Maman n'aimait pas me voir avec Bambas, elle avait peur qu'il déteigne sur moi. Malheureusement , ce n'est pas arrivé.

Auteur: Ota Pavel

Info: Comment j'ai rencontré les poissons, p.74

[ enfance ] [ héros ]

 

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influences intellectuelles

Dans son autobiographie, il [Jung] n’explique pas pourquoi Maître Eckhart l’avait ravi, ni pourquoi il "méprisait" Hegel et saint Thomas d’Aquin. En revanche, il parle de Kant, qu’il appréciait, et du travail minutieux qui l’avait conduit à "faire la distinction entre ce qui m’appartient, ce qui est à ma portée, ce qui est au-delà, et ce que je ne peux atteindre sans dommages". Nietzsche le "toucha" particulièrement dans Ainsi parlait Zarathoustra. […]

Pendant des années, Carl fréquenta la bibliothèque de son père pour y lire et relire les légendes du Graal, à tel point qu’il pouvait les réciter par cœur. Ce fut sa première grande expérience littéraire, jusqu’à ce que le Faust de Goethe devienne, comme pour sa mère, sa lecture préférée. L éprouvait également beaucoup de plaisir à lire de la poésie : Hölderlin comptait parmi ses poètes favoris – avec l’âge il aimerait réciter de longs passages de Patmos. Il adorait l’Orplid de Möricke, bien qu’il jugeât très "médiocres" tous ses autres poèmes […] ; il aimait aussi Friedrich T. Vischer, notamment pour Auch Einer.

Il avait lu les traductions de Shakespeare, préférant ses drames et ses sonnets, même s’il en dédaignait certains, trop "typiquement littéraires" à son goût. Il appréciait le côté "pathétique" de Schiller et prenait beaucoup de plaisir à lire les conversations de Goethe avec Johann Peter Eckermann. Chez les anciens, il aimait Héraclite, s’intéressait un peu moins à Pythagore et à Empédocle, pas du tout à Platon. Son goût pour le théâtre grec fut passager mais l’Odyssée le fascinait. […] A l’école, il ne cachait pas qu’il lisait les romans d’aventure de Gerstäcker et les traductions allemandes de Walter Scott. 

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, pages 62-63

[ sources d'inspiration ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson