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femmes-par-femme

Les femmes sont des fillettes toute leur vie. Une caresse les console. Un petit oubli les brise.

Auteur: Paradis Suzanne

Info:

[ pensée-de-femme ]

 

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femmes-hommes

Il y a de nos jours des fillettes de 14 ans qui devraient être condamnées pour détournement de majeurs.

Auteur: Vaillard Pierre-Jean

Info:

[ lolita ] [ femmes-par-hommes ] [ humour ] [ jeune ] [ jolie ]

 

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dernières paroles

Ma chère, tu dois savoir que les enfants reposent en paix. Tu ne les verras plus. Je voulais mourir avec mes filles mais ça ne s'est pas passé comme ça. Maintenant je serai le dernier à mourir. J'ai déjà fait mourir les filles, elles N'ONT PAS SOUFFERT et maintenant elles reposent dans un lieu tranquille... je souhaitais que les fillettes me soient confiées. Mais sans la garde des enfants, je n'y arrive pas...

Auteur: Schepp Matthias

Info:

[ suicide ] [ vengeance ] [ couple ]

 

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ethnie vaincue

Je remonte dos à la mer, cette île quadrillée de rues : Manhattan, et je crois descendre du même coup les nuances du pigment humain. Ayant commencé avec les Suédois et continué avec des Latins, je finis, à partir de la 25ème rue, par les noirs.

La ligne de démarcation entre les quartiers blancs et noirs n'a pas le flou ondoyant des pays à sang métis ; aux Etats-unis, elle saute aux yeux, autant que le spectacle nocturne des nègres patinant en plein air, les soirs d'hiver, sous les globes électriques, quand jeunes gens et fillettes s'élancent sur ces glaciers horizontaux, comme les corbeaux sur les plaines de Russie. 

Les noirs ont gagné du terrain ; peu à peu, ils grignotent les Blancs, comme l'océan ronge la falaise. Ils s'infiltrent rue par rue, bloc par bloc, maison par maison. Un immeuble où une famille noire a réussi à s'installer est perdu pour la race blanche.

Auteur: Morand Paul

Info: Chroniques 1931-1954 (2001, 651 p., Grasset, p.423)

[ nouveau monde ] [ processus de destruction ] [ méfaits ] [ affrontement racial ] [ mélange nocif ]

 

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apprentissage sexuel

Il m'a mené par le bout du nez et surnommé son petit cochon. En un tour de main je fus initié aux mystères de la masturbation. Seul et à deux.

Cela devait me servir plus tard.

A la fin, il éjaculait dans ma bouche, le fils du directeur.

La connaissance entrait en moi.

J'allais de révélation en révélation. Parallèlement, je parfaisais mon éducation religieuse.

Un prêtre me faisait réciter des fragments du catéchisme. Il me fut permis de préparer ma première communion. J'allais me confesser.

Dans la boîte, le curé essayait de me tirer les vers du nez. Il voulait savoir si j'avais " des sales manières" - les Belges ont de ces formes - et précisait : " Est-ce que vous vous touchez la nuit ? "

Il perdait son temps.

J'ai fait ma première communion en état de péché mortel, avec les fillettes sous gaze et les garçonnets noirs, le cierge d'une main et le missel protégé par un mouchoir brodé dans l'autre main moite.

On nous avait dit : " Ouvrez la bouche et fermez les yeux ! "

J'ai fait un acte de contrition intérieure et ultime.

" Tirez la langue et ne mordez pas ! "

En prenant eau et pain bénits, j'entendais l'œil de Dieu me dire : "Ton compte est bon, mon petit cochon ! "

Auteur: Calet Henri

Info: La belle lurette

[ mystagogique ] [ pédophiliie ] [ ironie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

barbarie

Alors un de nos cow-boys a pris la parole. Il avait servi dans le 1er régiment de cavalerie du Colorado, et il avait assisté au massacre. Son capitaine, qui s’appelait Silas Soule, avait refusé d’obéir à Chevington qui lui ordonnait d’attaquer un village pacifique dans lequel un des chefs cheyennes, Black Kettle, faisait flotter le drapeau blanc et le drapeau américain sur son tipi. Mais Chevington a donné l’assaut avec les autres régiments. Quand les tirs ont commencé, des dizaines de femmes et d’enfants sont venus à la rencontre des soldats, les mains en l’air ou en agitant des drapeaux blancs en signe de reddition. Certains, à genoux, ont supplié qu’on leur laisse la vie. Les soldats leur ont fracassé le crâne à coups de crosse, tuant les squaws, les vieillards, les enfants, les bébés. D’autres ont tenté de fuir en suivant le lit de la rivière, sec à ce moment de l’année, et le sable les empêchait de courir. Un petit garçon de trois ans, tout seul, essayait de les rattraper. Ses parents étaient sans doute déjà morts. Trois soldats ont parié entre eux pour savoir lequel l’abattrait le premier. Deux l’ont raté, mais pas le troisième. Le gamin a mordu la poussière. Après avoir tué autant d’Indiens qu’ils le pouvaient, les militaires ont scalpé les morts… Femmes, enfants, nourrissons… Ils ont mutilé leurs corps, leur ont tranché les oreilles, les doigts, le nez, les organes génitaux. Chivington et ses hommes s’en sont servis pour décorer leurs chapeaux, leurs uniformes, leurs selles. L’un d’eux a ouvert le ventre d’une squaw enceinte et le fœtus est tombé à terre. Un autre a coupé les testicules d’un chef pour s’en faire une blague à tabac. Voilà ce que nous a raconté notre collègue, ce soir-là, ce qu’il avait vu… Il avait besoin de se décharger de tout ça et il ne pouvait plus s’arrêter. Il s’est mis à pleurer et il en avait encore, des horreurs, à nous dire. Les autres se sont couchés, mais il parlait tout seul, devant les braises en train de s’éteindre. Je n’oublierai jamais ce pauvre gars. Au milieu de la nuit, un coup de feu a retenti. Il s’était tiré une balle dans la tête. Le seul moyen qu’il avait trouvé pour faire taire ces voix qui le hantaient. "Voilà, June, pourquoi je ne veux pas retourner là-bas, encore moins y passer la nuit. Si on y va quand même, tu seras obligée de les voir à genoux, implorer la pitié, ou courir vers le lit de la rivière. Tu entendras les cris, les hurlements, des hommes, des femmes, des gamins, des fillettes… pendant que les soldats leur arrachent la tête et les taillent en morceaux. Tu verras peut-être même les enfants de Gertie s’effondrer. Seulement, il n’y a rien qu’on puisse faire, ni toi, ni moi, ni personne. Tu ne sens pas que ça grouille sous tes pieds, à l’endroit où on est ? Cette terre est maudite depuis le massacre. Le mieux est encore de laisser les morts tranquilles, en espérant qu’ils trouvent un jour la paix."

Auteur: Fergus Jim

Info: May et Chance

[ colonialisme ] [ états-unis ]

 
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Ajouté à la BD par miguel