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répartie

"Vous êtes l'une des plus belles filles que j'ai jamais vu." lui dit-il. Elle sourit. "Merci. Je pense que ma bouche est trop grande." James Bond regarde sa bouche, que l'on voit en gros plan, et a une réponse à double sens qui fait que les spectateurs de l'époque qui l'ont comprise s'étranglent avec leur popcorn. "Non, c'est la bonne taille. Pour moi, ça l'est."

Auteur: Collectif

Info: Les James Bond Girls

[ film ] [ équivoque ]

 

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réplique

- Hamlet est simplement un ado : Il est tenaillé par tous ses désirs, mais n'a pas assez de bouteille pour les assouvir. Il devient fou et se branle en pensant à Ophélie, et devient si emmerdant qu'il faut que quelqu'un le tue.
- Je ne suis pas sur d'être d'accord. Il n'y a pas de branlette dans Hamlet.
- Si, Il y en a. Plein même. Seulement ils appellent ça des monologues.

Auteur: Internet

Info: dans la série Skins

[ film ] [ cinéma ] [ vacherie ] [ Shakespeare ]

 

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femmes-hommes

Alceste est intransigeant, égoïste, possessif... Célimène est légère, irresponsable, infidèle. Mais s'ils acceptaient leurs défauts, s'ils parvenaient à sourire de leurs différences, ce serait la victoire de l'Amour sur l'amour propre. Seulement ces sacrifices ne sont dignes que d'un grand Amour. Et à quoi reconnaît-on un grand amour ? Le jour où l'on s'aperçoit que le seul être qui peut vous consoler, c'est celui qui vous a fait du mal, alors on sait qu'on est un couple.

Auteur: Pinoteau Claude

Info: dans "L'étudiante", Valentine Ezquerra

[ film ] [ mariage ] [ paradoxe ]

 

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embouteillage

Et çui-là, il est pas beau ?!… Deutschland, ça m'étonne pas…

Je vais vous dire autre chose : c'qui congestionne, c'est l'surplace. Un mec qui roule vite, même si y repasse un connard de temps en temps, c'est pas grave…

Ça dégage. T'avance, toi, pédé !… Nederland, ça m'étonne pas… C'est pas un crime de voir ça ?… Et l'autre-là… À quoi qu'y pense… Affole-toi, eh, Viande-à-Pneu !… Peigne-moumoute !

Voyez-vous, monsieur, dès qu'on prend le volant, on est entouré que d'saloperies.

Auteur: Audiard Michel

Info: Un idiot à Paris

[ chauffard hargneux ] [ réplique de film ] [ insulte ] [ défoulement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

comparaison

Il y a quinze jours, un dimanche après-midi, j'ai revu Octobre (*) à la Cinémathèque. Il n'y avait que des enfants. C'était la première fois qu'ils allaient au cinéma. Ils réagissaient donc comme à leur premier film. Ils étaient peut-être déconcertés par le cinéma, mais pas par le film. Par exemple, ils n'étaient pas déconcertés par le montage rapide et synthétique. Quand ils verront un Verneuil (**), ils seront déconcertés, parce qu'ils diront : Tiens, il y a moins de plans que dans Octobre.

Auteur: Godard Jean-Luc

Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°171, oct.1965 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 434-435 - (*) classique d'Eisenstein (1928) - (**) Henri Verneuil (1920-2002) : cinéaste considéré comme un héritier du "cinéma de papa", par les critiques de la Nouvelle Vague

[ initiation ] [ point de référence ] [ analyse filmique ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

dialogue

Archimède : Primo : Monsieur, je ne couche jamais sous les ponts, quelle que soit la saison. Secundo : à partir de Novembre, je ne connais que deux solutions convenables : la prison ou la Côte d'Azur. Ça c'est mon truc !
Arsène : Tu y es déjà allé ?
Archimède : Oui Monsieur, mais je ne supportais pas la nourriture.
Arsène : C'est pas de la prison que je te parle, c'est de la Côte d'Azur.
Archimède : Moi aussi, c'est de la Côte d'Azur. Je ne supporte pas l'huile d'olive.

Auteur: Audiard Michel

Info: Jean Gabin et Darry Cowl in, Archimède le clochard 1959

[ réplique ] [ film ]

 

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beaux-arts

Mon goût cinématographique n'est pas d'origine cinématographique, mais pictural. Les images, les champs visuels que j'ai dans la tête, ce sont les fresques de Masacio, de Giotto - les peintres que j'aime le plus, avec certains maniéristes (comme, par exemple, Pontormo). Je n'arrive pas à concevoir des images, des paysages, des compositions de figures, en dehors de ma passion fondamentale pour cette peinture du Trecento, qui place l'homme au centre de toute perspective. Quand mes images, donc, sont en mouvement, elles sont en mouvement un peu comme si l'objectif se déplaçait devant un tableau : je conçois toujours le fond comme le fond d'un tableau, comme un décor, c'est pour cela que je l'attaque toujours de front. Et les figures se déplacent sur cette toile de fond de façon toujours symétrique, à chaque fois que c'est possible : gros plan contre gros plan, panoramique-aller contre panoramique-retour, rythmes réguliers (ternaires, si possibles) des plans, etc. Il n'y a presque jamais de montage gros plans/plans généraux.

 

Auteur: Pasolini Pier Paolo

Info: Texte écrit lors du tournage de "Mamma Roma" (1962), et cité dans les Cahiers du cinéma, hors-série n°9, 1981 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 191

[ art italien ] [ forme picturale ] [ structure filmique ] [ influences ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

migration

Un pied devant l'autre, il s'agira de descendre du train sans trébucher, puis d'avancer à travers toutes les nuances de l'un des bouts du monde.

Le sifflement du train ne encore fait entendre mais son arrivée à Machin Ville ne saurait plus tarder.

Le jeune homme dont nous avons fait la connaissance dans le train, délicat et bien soigné, dans un costume impeccable, le regard naïf cerclé de fines lunettes rondes va découvrir les confins de l’Ouest américain du temps de la conquête.

Bill Blake, car c’est comme cela qu’il s’appelle, a trouvé un emploi de comptable dans la ville de Machine City étape finale du train venant de Cleveland. Nous sommes ici dans la dernière cité industrielle de ce no man’s land qu’est alors la frontière séparant l’Est civilisé américain au très wild wild Ouest, zone mouvante d’un pays à la découverte de son continent.

Nous ne sommes pas encore rentré dans le tunnel qui nous fera passer dans le monde de Machine City et nous écoutons la mort parler à ce jeune homme.

Sous les riffs incandescents de Neil Young.

Auteur: anonyme

Info: Critique de "Dead man" de Jim Jarmush. Road to now here.

[ Etats-Unis ] [ film ]

 
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Ajouté à la BD par Les Cendres

inversion

- Vous n'aviez pas prévenu que vous désiriez voir le film, dit Starr. Je ne pense pas que le projectionniste l'ait déjà rembobiné.
- Qu'il le passe à l'envers. Peu importe.
... la porte de l'ascenseur s'ouvre et se ferme sur la tête du tueur japonais abattu. L'homme revient à la vie, se relève le long du mur. Le trou dans la paume de sa main se referme, il retire la balle de son dos. Il court en marche arrière, traverse un groupe d'écoliers ; une petite fille se redresse, ondoyant au-dessus du sol, la trainée rouge sur sa robe rentre, comme aspirée, dans son ventre. Le japonais atteint le hall principal baigné d'une lumière floue, esquive des morceaux de verre brisé qui se rassemblent d'un coup en forme de porte vitrée. Le deuxième tueur se remet sur pied, saisit une arme automatique au vol ; tous les deux courent en arrière et sortent du champ ; un panoramique accéléré découvre un jeune Israélien étendu à terre ; le flot de sang remonte à sa hanche. Il se redresse d'un bond, court à reculons, attrapant son sac de montagne au passage. La caméra pivote, se fixe sur le second Israélien juste à temps pour voir sa joue se recoller. Il se redresse et le sang reflue dans sa poitrine, la déchirure dans la chemise se répare d'elle même. Les deux jeunes gens marchent à reculons. L'un se tourne et sourit...

Auteur: Trevanian

Info: Shibumi

[ film ]

 

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