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vacherie

La seule véritable fonction de la science économique, c’est de rendre l’astrologie respectable.

Auteur: Galbraith John Kenneth

Info:

[ science molle ] [ spéculations ] [ financiers ]

 

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judéo-christianisme

Le succès du protestantisme dans le monde entier tient au fait qu’intérieurement il est juif.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Analyse des visions", conférence du 15 octobre 1930

[ inconscient ] [ religion ] [ réforme ] [ identique ] [ intérêts financiers ]

 

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marchands d'armes

Alors les métaux précieux afflueront en Espagne, fontaine d'or et d'argent. Ils ne stimuleront pas l'économie, mais ils financeront la guerre.

Auteur: Vuillard Eric

Info: Conquistadors, P. 15

[ financiers ]

 
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économie

Rien n'est fait pour faire face aux comportements spéculatifs pathologiques. Personne n'en parle du tout, et ça c'est vraiment le coeur du problème.

Auteur: Phelps Edmund

Info:

[ marchés financiers ] [ défaut ] [ faille ]

 

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bourse

Une multitude de cols blancs stressés, de rentiers avides, quelques manipulateurs goguenards, deux moteurs - peur et cupidité - et nous voilà avec cette grosse pute frileuse et hypersensible qui anticipe sur le fait qu'il y aura quelque chose à anticiper.

Auteur: MG

Info: 1997

[ marchés financiers ]

 

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finance internationale

... nous ne savons pas comment reconnaître qu’un établissement est systémique, pas plus que nous ne savons mesurer l’instabilité financière d’un établissement donné ou résultant de ses interconnexions avec d’autres (...)  Tout ce dont nous disposons, pour mesurer la stabilité financière, c’est de constater que nous sommes en temps de guerre ou de paix.

Auteur: Goodhart Charles

Info: En 2010, dans la continuité de la crise des subprimes de 2008

[ entités bancaires ] [ pivots financiers ]

 

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société de profit

... et pourtant, il n'y a pas d'échappatoire au temps, la mer du temps, mer de la mémoire et de l'oubli, années de promesse, disparues et irrécupérables, d'un lieu presque autorisé à revendiquer un avenir meilleur, seule revendication rejetée par des malfrats bien trop connus, confisquée en lieu et place et otage d'un futur dans lequel nous devons vivre maintenant et pour toujours.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Inherent Vice

[ camp de concentration mental ] [ rendements financiers ]

 

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caisses de crédit

Wayne appréciait la façon dont fonctionnaient les banques. Elles avaient du style. Plein de gens gardaient leur argent hors de vue des autres, par exemple caché sous leur lit. Qu’y avait-il d’amusant là-dedans ? Mais une banque… une banque, c’était une cible. Construire un endroit comme celui-là, puis le remplir de fric, c’était comme monter au sommet d’une colline et défier toute personne en approche d’essayer de vous faire tomber.
C’était sans doute là l’idée. Plus marrant comme ça. Autrement, pourquoi rassembler autant de trucs de valeur au même endroit ? C’était censé être un message, la preuve aux yeux des petites gens qu’il y avait des types tellement riches qu’ils pouvaient utiliser leur argent pour construire une bâtisse destinée à cet argent et en avoir encore assez pour la remplir.

Auteur: Sanderson Brandon

Info: Fils des brumes, tome 6 : Les Bracelets des Larmes

[ établissements financiers ]

 
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pression industrielle

Ainsi, depuis un an ou deux, je me pose des questions. Je ne les pose pas seulement à moi-même. Je les pose aussi à des collègues et, tout particulièrement depuis plusieurs mois, six mois peut-être, je profite de toutes les occasions pour rencontrer des scientifiques, que ce soit dans les discussions publiques comme celle-ci ou en privé, pour soulever ces questions. En particulier : "Pourquoi faisons-nous de la recherche scientifique ?" Une question qui est pratiquement la même peut-être, à longue échéance du moins, que la question : "Allons-nous continuer la recherche scientifique ?"

La chose extraordinaire est de voir à quel point mes collègues sont incapables de répondre à cette question. En fait, pour la plupart d’entre eux, cette question est simplement si étrange, si extraordinaire, qu’ils se refusent même de l’envisager. En tout cas, ils hésitent énormément à donner une réponse quelle qu’elle soit. Lorsqu’on parvient à arracher une réponse dans les discussions publiques ou privées, ce qu’on entend généralement c’est, par ordre de fréquence des réponses : "La recherche scientifique ? J’en fais parce que ça me fait bien plaisir, parce que j’y trouve certaines satisfactions intellectuelles." Parfois, les gens disent : "Je fais de la recherche scientifique parce qu’il faut bien vivre, parce que je suis payé pour cela."

Mais tout ceci, finalement ne répond pas à la question : "A quoi sert socialement la recherche scientifique ?" Parce que, si elle n’avait comme but que de procurer du plaisir, disons à une poignée de mathématiciens ou d’autres scientifiques, sans doute la société hésiterait à y investir des fonds considérables – en mathématiques ils ne sont pas très considérables, mais dans les autres sciences, ils peuvent l’être. La société hésiterait aussi sans doute à payer tribut à ce type d’activité ; tandis qu’elle est assez muette sur des activités qui demandent peut-être autant d’efforts, mais d’un autre type, comme de jouer aux billes ou des choses de ce goût-là. On peut développer à l’extrême certaines facilités, certaines facultés techniques, qu’elles soient intellectuelles, manuelles ou autres, mais pourquoi y a-t-il cette valorisation de la recherche scientifique ? C’est une question qui mérite d’être posée.

En parlant avec beaucoup de mes collègues, je me suis aperçu au cours de l’année dernière qu’en fait cette satisfaction que les scientifiques sont censés retirer de l’exercice de leur profession chérie, c’est un plaisir… qui n’est pas un plaisir pour tout le monde ! Je me suis aperçu avec stupéfaction que pour la plupart des scientifiques, la recherche scientifique était ressentie comme une contrainte, comme une servitude. Faire de la recherche scientifique, c’est une question de vie ou de mort en tant que membre considéré de la communauté scientifique. La recherche scientifique est un impératif pour obtenir un emploi, lorsqu’on s’est engagé dans cette voie sans savoir d’ailleurs très bien à quoi elle correspondait. Une fois qu’on a son boulot, c’est un impératif pour arriver à monter en grade. Une fois qu’on est monté en grade, à supposer même qu’on soit arrivé au grade supérieur, c’est un impératif pour être considéré comme étant dans la course. On s’attend à ce que vous produisiez. Mais pourquoi y a-t-il cette valorisation de la recherche scientifique ? C’est une question qui mérite d’être posée.

[...]

Un autre aspect de ce problème qui dépasse les limites de la communauté scientifique, de l’ensemble des scientifiques, c’est le fait que ces hautes voltiges de la pensée humaine se font aux dépens de l’ensemble de la population qui est dépossédée de tout savoir. En ce sens que, dans l’idéologie dominante de notre société, le seul savoir véritable est le savoir scientifique, la connaissance scientifique, qui est l’apanage sur la planète de quelques millions de personnes, peut-être une personne sur mille. Tous les autres sont censés "ne pas connaître" et, en fait, quand on parle avec eux, ils ont bien l’impression de "ne pas connaître". Ceux qui connaissent sont ceux qui sont là-haut, dans les hautes sciences : les mathématiciens, les scientifiques, les très calés, etc. Donc, je pense qu’il y a pas mal de commentaires critiques à faire sur ce plaisir que nous retourne la science et sur ses à-côtés. Ce plaisir est une sorte de justification idéologique d’un certain cours que la société humaine est en train de prendre et, à ce titre, je pense même que la science la plus désintéressée qui se fait dans le contexte actuel, et même la plus éloignée de l’application pratique, a un impact extrêmement négatif.

Auteur: Grothendieck Alexandre

Info: Allons-nous continuer la recherche ? 27 janvier 1972

[ éthique ] [ intérêts financiers ] [ discours dominant ] [ déshumanisante ]

 

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